Aide Soignante Retraite Choquante 2025 Temoignage
Le métier d’aide-soignant est souvent présenté comme une vocation, un engagement désintéressé au service des autres. Pourtant, quand arrive l’heure de la retraite, ces professionnels découvrent fréquemment une réalité amère : des décennies de dévouement ne se traduisent pas par une sécurité financière digne de ce nom. Ce constat soulève des questions fondamentales sur notre reconnaissance collective envers ceux qui assurent les soins essentiels.
Clémence Vasseur, 68 ans, se souvient de ses nuits blanches dans un EHPAD lyonnais : On partait parfois avec 15 patients à gérer seule, mais ce qui me réveillait la nuit c’étaient leurs sourires, pas nos conditions.
Comme elle, 87% des aides-soignantes sont des femmes, souvent entrées dans le métier sans imaginer les conséquences sur leur future retraite.
Les statistiques sont éloquentes : 63% des ASH développent des troubles musculo-squelettiques avant 50 ans. Jocelyne Torrez, aujourd’hui en invalidité partielle, témoigne : Mon dos a lâché avant mon moral. Maintenant, je dois compléter ma maigre pension par des ménages chez des particuliers.
Avec un salaire moyen de 1 550€ net en fin de carrière selon la DREES, les cotisations retraite des ASH plafonnent rapidement. J’ai toujours travaillé à 80% pour élever mes enfants
, explique Nassima Chenouf, et maintenant, ce choix me coûte 40% de pension en moins.
La durée effective cotisée dépasse rarement 25 ans dans ce secteur contre 31 ans en moyenne nationale. Entre mes deux burn-out et mon cancer professionnel reconnu, j’ai perdu sept années de cotisation
, déplore Sabine Elbaz, 71 ans.
L’économiste Yann Rousseau préconise un mécanisme de rattrapage : Une majoration de 3% par année passée dans la pénibilité permettrait de compenser partiellement les années perdues.
L’exemple allemand, où les cotisations retraite des soignants sont majorées de 15%, montre qu’une solution structurelle est possible. Nous devons cesser de considérer ces métiers comme naturellement sacrificiels
, insiste le sociologue Romain Khaldi.
La création de postes sédentaires après 50 ans, comme l’expérimente le CHU de Nantes, pourrait préserver la santé des soignants tout en allongeant leur carrière. Passer à l’accueil m’a sauvé la santé
, confirme Élodie Bensaïd, 58 ans.
Près de 42% des ASH perçoivent moins de 900€ mensuels, soit en dessous du seuil de pauvreté.
La CSS peut compléter jusqu’à 80€ par mois, une somme dérisoire face au coût de la vie.
Une hausse de 200€ mensuels nécessiterait 0,3% du budget de la Sécurité sociale, selon France Stratégie.
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