Alcool Estival Boisson Augmente Risque Cancer
L’été rime souvent avec détente, convivialité et plaisirs partagés. Parmi ces petits bonheurs, une boisson s’invite systématiquement aux barbecues, apéros en terrasse ou pique-niques ensoleillés. Pourtant, derrière son apparente innocence se cache un danger méconnu du grand public : le lien étroit entre cette boisson festive et le développement de cancers. Un sujet que les autorités sanitaires prennent de plus en plus au sérieux.
Alors que les rayons des supermarchés regorgent de bières fraîches et de cocktails estivaux, les travaux du professeur Pranoti Mandrekar, chercheur en médecine à l’Université du Massachusetts, jettent une lumière crue sur cette réalité. « En France, près de 49 000 décès annuels sont attribuables à l’alcool », révèle-t-il, chiffres à l’appui. Un constat d’autant plus alarmant que seule une minorité de consommateurs a conscience du risque.
Mathilde Varenne, sommelière de 32 ans, témoigne : « Je servais du vin tous les jours sans imaginer son impact. Quand j’ai lu les études sur le cancer du sein, j’ai repensé à toutes ces clientes qui prenaient leur verre quotidien ‘pour la santé’… »
La transformation de l’alcool en acétaldéhyde – substance cancérogène – constitue le premier danger. « Certains de mes patients métabolisent l’alcool deux fois plus vite que la moyenne », explique le Dr Antonin Leclerc, hépatologue à Lyon. « Pour eux, le risque est exponentiel, même avec une consommation modérée. »
Au-delà de l’acétaldéhyde, l’alcool déclenche une cascade de réactions néfastes :
Kévin Sokolov, barman parisien de 28 ans, confie : « Quand j’ai appris que servir un whisky avec une cigarette équivalait à multiplier par 30 les risques de cancer de la gorge, j’ai repensé à tous ces clients fidèles… »
« Aucune quantité n’est totalement sûre », martèle le Pr Mandrekar. Les études montrent que même un verre quotidien augmente les risques, particulièrement pour :
Type de cancer | Augmentation du risque |
---|---|
Sein | +15% par verre/jour |
Œsophage | +30% pour 3 verres/jour |
Clara Dujardin, nutritionniste, nuance : « Je recommande toujours la modération. Mais pour une patiente avec des antécédents familiaux de cancer du sein, je préconise l’abstinence. »
Plusieurs approches existent :
Rémi Leforestier, créateur de bar sans alcool à Marseille, observe : « Depuis 2 ans, 60% de ma clientèle recherche des expériences gustatives sans les risques. Même les jeunes y viennent par conviction santé. »
Si l’alcool reste profondément ancré dans nos habitudes sociales, la prise de conscience progresse. Entre plaisir immédiat et santé à long terme, chacun doit pouvoir faire des choix éclairés. Comme le rappelle le Pr Mandrekar : « Comprendre les risques, c’est déjà se donner les moyens de mieux les maîtriser. »
Oui, sa transformation en acétaldéhyde et ses effets sur l’ADN en font un cancérigène avéré selon l’OMS.
Les études montrent une augmentation mesurable du risque dès un verre quotidien, notamment pour le cancer du sein.
Espacer les consommations, éviter le tabac et privilégier les périodes d’abstinence permettent de limiter (sans éliminer) les dangers.
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