Alerte Tiques Parasite Progresse Ete
Alors que l’été pointe le bout de son nez, une menace silencieuse gagne du terrain dans nos forêts et prairies. Les autorités sanitaires tirent la sonnette d’alarme face à la recrudescence des infections transmises par les tiques, notamment celles liées à un parasite encore trop méconnu : Babesia. Entre récits poignants et données scientifiques, plongée dans un enjeu de santé publique qui nous concerne tous.
Les tiques ne transmettent pas que la maladie de Lyme. Un autre danger, moins médiatisé mais tout aussi redoutable, émerge : la babésiose, une infection parasitaire du sang. L’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES) lance une campagne d’information massive pour alerter les Français sur ce risque croissant.
« Nous avons constaté une multiplication par trois des cas déclarés depuis 2022 », explique Élodie Vasseur, épidémiologiste à l’ANSES. « Les régions boisées du Grand Est, de Nouvelle-Aquitaine et de Bourgogne-Franche-Comté sont particulièrement concernées. »
Contrairement à la maladie de Lyme qui se manifeste souvent par un érythème migrant, la babésiose présente des symptômes plus sournois, parfois difficiles à identifier.
« J’ai cru à une grosse grippe estivale », se souvient Théo, 42 ans, cadre dans l’événementiel. « Douleurs musculaires, fièvre à 40°C, sueurs nocturnes… Mon médecin traitant a d’abord évoqué un virus banal. Ce n’est qu’après deux semaines d’errance médicale qu’une analyse sanguine a révélé la présence de Babesia. »
Face à cette menace, les experts insistent sur l’importance de la prévention. Florian Arnaud, guide nature en Dordogne, témoigne : « Je me protège systématiquement avec des vêtements couvrants et un répulsif adapté. Depuis que j’ai vu un collègue terrassé par cette infection, je ne prends plus de risques. »
L’ANSES met à disposition plusieurs outils pratiques :
Sophie Lenoir, chercheuse en parasitologie à Montpellier, explique : « Nous travaillons sur des marqueurs biologiques pour un diagnostic plus rapide. Les tests actuels prennent parfois plusieurs jours alors que la précocité du traitement est cruciale. »
Des essais précliniques sont en cours pour développer un vaccin contre Babesia. « Nous en sommes aux premiers stades, mais les résultats sur modèles animaux sont encourageants », précise la chercheuse.
Fièvre élevée, fatigue intense, courbatures et sueurs nocturnes doivent alerter, surtout après une promenade en nature.
Non, mais il est essentiel de prendre des précautions et d’inspecter soigneusement son corps au retour.
Oui, les chiens peuvent contracter la babésiose canine. Consultez votre vétérinaire pour des solutions préventives adaptées.
Entre changement climatique et modification des écosystèmes, les maladies vectorielles connaissent une expansion sans précédent. Si le risque zéro n’existe pas, une bonne information et des gestes préventifs simples permettent de profiter des plaisirs de la nature en toute sécurité. Comme le rappelle Élodie Vasseur : « La vigilance collective est notre meilleure protection. »
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