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Un animal mi-chien mi-renard découvert en 2025 intrigue les scientifiques

En 2024, dans une clinique vétérinaire isolée au cœur du sud du Brésil, un événement d’une rareté inouïe a bouleversé la communauté scientifique. Une jeune femelle trouvée gravement blessée au bord d’une route, victime d’un accident, est arrivée dans un état critique. Son apparence, à mi-chemin entre le sauvage et le familier, a aussitôt intrigué les soignants. À première vue, elle ressemblait à un renard de la pampa, une espèce emblématique des plaines sud-américaines. Pourtant, quelque chose clochait. Son comportement, ses gestes, ses vocalisations évoquaient davantage un chien domestique. Ce que personne ne pouvait imaginer, c’est que cette créature allait révéler un secret génétique jamais observé auparavant : elle était le fruit d’un croisement entre un chien et un renard sauvage, un hybride inédit baptisé « dogxim » par les chercheurs.

Qu’est-ce que le « dogxim » et pourquoi est-il une découverte majeure ?

Le terme « dogxim » fusionne les mots anglais « dog » (chien) et « zorro », dérivé de « raposo » (renard en portugais). Ce néologisme, inventé par les biologistes brésiliens, reflète la nature hybride de l’animal. Ce qui rend cette découverte exceptionnelle, c’est que, malgré les nombreuses observations de croisements entre canidés – comme les coyotes et les chiens, ou les loups et les chiens –, aucun cas de reproduction entre un chien domestique (*Canis lupus familiaris*) et un renard de la pampa (*Lycalopex gymnocercus*) n’avait jamais été confirmé par l’analyse génétique. Les deux espèces ont des écarts chromosomiques importants : les chiens possèdent 78 chromosomes, les renards de la pampa 74. Pourtant, l’analyse réalisée par l’équipe du professeur Elias Rocha à l’Université de Rio Grande a révélé que l’hybride en comptait 76, un nombre intermédiaire, preuve irréfutable d’un croisement viable.

Flávia Ferrari, la vétérinaire qui a pris en charge l’animal, se souvient : « J’ai d’abord pensé à un renard blessé. Mais ses yeux, son regard… il y avait une familiarité troublante. Quand elle a aboyé, j’ai cru à une erreur. Puis, en la soignant, j’ai remarqué qu’elle répondait à des stimuli qu’un renard sauvage n’aurait jamais compris. Elle cherchait le contact, voulait jouer. C’était comme si une partie d’elle connaissait les humains. »

Comment un tel croisement a-t-il pu se produire ?

Les chercheurs s’accordent à penser que ce croisement est le résultat d’un phénomène de chevauchement territorial entre espèces sauvages et domestiques. Dans les zones rurales du Rio Grande do Sul, les chiens errants sont nombreux, souvent abandonnés ou semi-domestiqués. Parallèlement, les populations de renards de la pampa, menacées par la déforestation et l’agriculture intensive, sont contraintes de s’approcher des zones habitées pour trouver de la nourriture. Ce rapprochement augmente les chances d’interactions, voire de relations reproductives.

Le professeur Rocha explique : « Ce n’est pas tant une question de désir, mais de disponibilité. En période de reproduction, les femelles renardes peuvent être attirées par des mâles chiens si aucun partenaire de leur espèce n’est accessible. Les chiens, eux, ne font pas de distinction claire entre les espèces. C’est un mécanisme biologique ancien, mais ici, il a produit un résultat inattendu. »

Un témoignage recueilli auprès d’un éleveur local, Luiz Henrique Almeida, corrobore cette hypothèse : « J’avais un chien, un berger croisé, qui disparaissait souvent la nuit. On le retrouvait au fond de la prairie, couvert de boue. Un jour, on a vu une renarde le suivre. On a cru à une chasse. Mais peut-être que… » Il s’interrompt, songeur. « Je n’aurais jamais imaginé que ça puisse donner un être comme celui-là. »

Quelles sont les caractéristiques physiques et comportementales de l’hybride ?

Une apparence unique, entre deux mondes

Le « dogxim » mesurait environ 60 centimètres au garrot, avec une silhouette élancée, typique des renards, mais des pattes plus robustes, héritées du chien. Ses oreilles étaient grandes, pointues, toujours en alerte, tandis que son museau, bien que fin, conservait une rondeur douce, évoquant celle d’un labrador ou d’un golden retriever. Sa fourrure, dense et légèrement ondulée, présentait une teinte cuivrée avec des reflets dorés, rappelant les paysages de la pampa. Une tache blanche en forme de croissant marquait son poitrail, un détail qui a fasciné les photographes et les biologistes.

Un comportement aux deux visages

Son comportement était tout aussi ambivalent. En présence d’étrangers, elle se montrait méfiante, reculant, grognant parfois. Mais dès qu’elle sentait la confiance, elle s’approchait, quémandait des caresses, remuait la queue. Elle aboyait distinctement, un son plus aigu que celui d’un chien ordinaire, mais clairement canin. Elle jouait avec des balles en caoutchouc, comme un chien de compagnie, mais dès qu’un rat ou une souris passait à proximité, elle se figeait, puis bondissait avec une précision de prédateur sauvage.

Camila Ribeiro, une biologiste spécialisée en éthologie, a passé plusieurs jours à observer l’animal : « Ce qui m’a frappée, c’est sa capacité d’adaptation. Elle ne semblait pas déchirée entre deux instincts. Elle les intégrait. C’était comme si elle avait trouvé un équilibre naturel entre le social et le sauvage. »

Pourquoi ce croisement est-il considéré comme une « rareté absolue » ?

La rareté du « dogxim » ne tient pas seulement à son origine, mais aussi à la barrière biologique entre les espèces. En théorie, les chiens et les renards appartiennent à des genres différents – *Canis* pour le chien, *Lycalopex* pour le renard de la pampa –, ce qui rend leur reproduction extrêmement improbable. Leur génome est suffisamment éloigné pour que les embryons ne se développent généralement pas. Pourtant, dans ce cas, l’hybride a non seulement survécu, mais était viable et fonctionnel.

Les tests ADN ont montré qu’elle était une femelle F1, c’est-à-dire une première génération d’hybride. Sa mère était un renard de la pampa, son père un chien domestique. Ce détail est crucial : il suggère que le croisement s’est produit dans des conditions naturelles, sans intervention humaine. « Ce n’est pas un accident de laboratoire, précise le professeur Rocha. C’est un événement qui s’est produit dans la nature, entre deux mondes que nous pensions étanches. »

L’hybride est-il fertile ? Peut-il se reproduire ?

La question de la fertilité reste ouverte. L’animal est décédé quelques semaines après son admission, des suites de ses blessures. Elle n’a donc jamais atteint la maturité sexuelle, ce qui empêche de savoir si elle aurait pu transmettre ses gènes. Toutefois, les chercheurs estiment que, compte tenu du nombre intermédiaire de chromosomes, une reproduction n’est pas impossible, bien qu’improbable.

« Les hybrides chez les canidés, comme les coydogs (coyote x chien) ou les wolfdogs (loup x chien), peuvent parfois être fertiles, surtout les femelles, explique Rocha. Mais ici, l’écart génétique est plus grand. Si elle avait vécu, nous aurions pu tenter des études, mais la nature en a décidé autrement. »

Le « dogxim » ouvre-t-il la porte à d’autres croisements inédits ?

La frontière entre sauvage et domestique est-elle en train de s’effacer ?

Oui, selon plusieurs experts. Le cas du « dogxim » s’inscrit dans un phénomène plus large : l’hybridation croissante entre espèces animales autrefois séparées par des barrières écologiques ou comportementales. En Amérique du Nord, les « coywolves » (croisements entre coyotes, loups gris et chiens) sont devenus une réalité depuis des décennies. En Australie, les dingos croisent régulièrement avec des chiens domestiques, menaçant la pureté génétique de l’espèce.

« Ce que nous voyons, c’est que la domestication n’est pas une ligne rouge, mais une zone grise », affirme la biologiste Camila Ribeiro. « Quand les habitats se fragmentent, les animaux s’adaptent. Ils franchissent des frontières que nous pensions naturelles. Et parfois, ils se croisent. »

Quelles sont les implications écologiques ?

Les conséquences ne sont pas négligeables. L’introduction de gènes domestiques dans des populations sauvages peut affaiblir les adaptations naturelles : instinct de chasse, résistance aux maladies, comportement territorial. À long terme, cela pourrait menacer la survie des espèces sauvages en diluant leur patrimoine génétique.

Le cas du renard de la pampa est particulièrement préoccupant. Espèce déjà vulnérable, elle pourrait voir ses populations altérées par des croisements sporadiques avec des chiens errants. « Il faut surveiller ces zones de contact », insiste Rocha. « Et peut-être envisager des campagnes de stérilisation pour les chiens abandonnés, pour éviter que d’autres “dogxims” ne naissent. »

Quel avenir pour les hybrides dans la science et la société ?

Le « dogxim » n’est pas seulement un cas scientifique. Il devient un symbole : celui de la porosité entre les mondes que l’humain a construits – sauvage contre domestique, nature contre culture. Il interroge notre rapport aux animaux, à leurs habitats, à nos responsabilités.

Pour Flávia Ferrari, cette créature restera une énigme vivante : « Elle n’appartenait ni tout à fait à la forêt, ni tout à fait à la maison. Elle était à la frontière. Et peut-être que c’est là qu’elle était le plus elle-même. »

Conclusion

Le « dogxim » est bien plus qu’un curieux croisement. C’est un miroir tendu à notre époque, où les frontières s’estompent, où les espèces s’adaptent, parfois de manière inattendue. Sa découverte rappelle que la nature n’obéit pas toujours aux classifications humaines. Elle improvise, expérimente, et parfois, elle crée des êtres qui défient nos certitudes. Bien qu’il n’ait pas survécu, son existence ouvre des pistes de recherche, soulève des questions éthiques et écologiques, et invite à repenser notre place dans l’écosystème. L’hybridation n’est peut-être pas une anomalie, mais un signe de l’évolution en marche.

A retenir

Quel est le nom de l’hybride découvert au Brésil ?

L’hybride a été surnommé « dogxim », un mot-valise formé à partir de « dog » (chien en anglais) et de « zorro » ou « raposo » (renard en espagnol et portugais), pour désigner ce croisement inédit entre un chien domestique et un renard de la pampa.

Quelles espèces sont à l’origine du « dogxim » ?

Le « dogxim » est le fruit d’un croisement entre un chien domestique (*Canis lupus familiaris*) et un renard de la pampa (*Lycalopex gymnocercus*), deux espèces génétiquement distinctes appartenant à des genres différents.

Le croisement entre chien et renard est-il fréquent ?

Non, ce type de croisement est extrêmement rare. Aucun cas n’avait été confirmé par l’analyse génétique avant celui du « dogxim ». Les différences chromosomiques et génétiques rendent ces unions très improbables.

Quelles sont les implications écologiques de ce croisement ?

Ce croisement soulève des inquiétudes quant à la préservation des espèces sauvages. L’introduction de gènes domestiques dans des populations sauvages peut menacer leur intégrité génétique et affaiblir leurs adaptations naturelles.

Le « dogxim » est-il toujours en vie ?

Non, l’animal est décédé peu de temps après son admission à la clinique vétérinaire, des suites de ses blessures. Il n’a donc pas pu être étudié sur le long terme ni reproduire.

Anita

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