Ass En Danger Disparition En 2025
L’Allocation de solidarité spécifique (ASS) est un sujet brûlant en France. Alors que certains y voient un filet de sécurité essentiel, d’autres la considèrent comme une dépense à rationaliser. Entre incertitudes politiques et réalités sociales, plongeons au cœur des enjeux de cette aide controversée.
L’ASS représente souvent le dernier rempart contre la précarité totale. Prenons l’exemple de Karim Belkacem, 52 ans, ancien technicien dans l’automobile : « Après deux ans de chômage, l’ASS m’a permis de payer mon loyer et de continuer à chercher du travail dignement. Sans elle, j’aurais fini à la rue. » Ce témoignage illustre le rôle crucial de cette allocation pour ceux qui ont épuisé leurs droits classiques.
L’ASS ne concerne pas n’importe quel demandeur d’emploi. Elle s’adresse à des profils particuliers :
La raison officielle ? Rationaliser les dépenses sociales. « On ne peut pas continuer à multiplier les aides parallèles », explique Théo Rivière, économiste spécialiste des questions sociales. « Le gouvernement préfère concentrer ses efforts sur des dispositifs activant davantage le retour à l’emploi. »
L’argument financier masque mal une réalité plus complexe. Sophie Amar, responsable d’une association d’aide aux chômeurs, tempère : « On parle de 150 millions d’euros par an. Une goutte d’eau dans le budget de l’État, mais une bouée de sauvetage pour 100 000 personnes. »
La disparition de l’ASS créerait un vide difficile à combler. Élodie Vartan, assistante sociale à Marseille, alerte : « Certains de mes usagers survivent grâce à cette aide. Sans elle, nous risquons de voir exploser les situations de grande précarité. »
Les dispositifs de remplacement comme la prime d’activité ne couvrent pas les mêmes besoins. « J’ai tenté de basculer sur la prime d’activité, mais les calculs sont différents », témoigne Laurent Kovacs, bénéficiaire de l’ASS. « J’ai perdu 200 euros par mois. Comment voulez-vous vivre avec ça ? »
Le système actuel impose des démarches administratives répétitives. « Tous les six mois, c’est le même parcours du combattant », soupire Nathalie Dahan, 48 ans. « Justificatifs, entretiens, contrôles… Comme si trouver un emploi ne suffisait pas comme pression. »
Avec 579,90 euros pour une personne seule, l’ASS permet à peine de subsister. « Je fais des calculs tous les jours pour manger et payer l’électricité », confie Marceline Aubry, ancienne libraire. « La suppression serait catastrophique pour des gens comme moi. »
Oui, même si la suppression a été repoussée à 2025. Le débat reste ouvert et dépendra des orientations gouvernementales.
Principalement des demandeurs d’emploi en fin de droits, des artistes indépendants et des travailleurs saisonniers comme les marins-pêcheurs.
La prime d’activité peut partiellement remplacer l’ASS, mais avec des conditions d’accès et des montants différents, souvent moins avantageux.
Derrière les chiffres et les débats politiques, l’ASS représente avant tout une question humaine. Sa possible suppression interroge notre conception de la solidarité nationale et notre capacité à protéger les plus fragiles dans une économie en mutation. Le choix final révèlera quelle place notre société accorde réellement à ceux que le marché du travail a mis à la marge.
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