Bicarbonate Soude Joints Salle Bain Blancs 2025
Les joints de salle de bain noircis par l’humidité, le calcaire ou les moisissures sont un fléau silencieux : ils transforment une pièce soigneusement entretenue en espace négligé. Pourtant, il existe une solution simple, naturelle et accessible à tous, qui redonne vie à ces zones oubliées. Ce remède, c’est un duo d’ingrédients souvent présents dans nos placards : le bicarbonate de soude et le vinaigre blanc. Ce n’est pas un produit miracle vendu en grande surface, mais une méthode éprouvée, respectueuse de la santé et de l’environnement. Et derrière cette efficacité toute simple, il y a des histoires de gens ordinaires qui ont retrouvé le plaisir de rentrer dans une salle de bain propre, lumineuse, sans avoir recours à des produits chimiques agressifs.
Le bicarbonate de soude, ou carbonate d’hydrogène de sodium, est un composé naturel aux propriétés multiples. Son pouvoir abrasif très doux en fait un allié redoutable pour le nettoyage en profondeur. Contrairement aux produits industriels qui attaquent les surfaces et libèrent des vapeurs toxiques, le bicarbonate agit en désincrassant sans rayer. Il pénètre dans les microfissures des joints, déloge les résidus de savon, le tartre et même les spores de moisissures incrustées.
Élodie Ravel, architecte d’intérieur installée à Lyon, a testé cette méthode après avoir emménagé dans un appartement ancien dont les joints de carrelage étaient noirs malgré des semaines de nettoyage. « J’avais tout essayé : Javel, nettoyeurs enzymatiques, brosses électriques… Rien ne fonctionnait durablement. Un jour, ma voisine, Marie-Claire, m’a dit : “Tu devrais essayer du bicarbonate avec du vinaigre. Ça marche sur mes joints depuis dix ans.” Je me suis dit que ça ne coûtait rien d’essayer. » Le résultat ? « En vingt minutes, mes joints étaient redevenus presque blancs. Je n’en croyais pas mes yeux. Et surtout, pas d’odeur chimique, pas de masque à porter. C’était propre, propre pour de vrai. »
La préparation est d’une simplicité déconcertante. Il suffit de mélanger trois cuillères à soupe de bicarbonate de soude avec une cuillère à soupe de vinaigre blanc. Dès le contact, une réaction chimique se produit : la pâte mousse légèrement, libérant du dioxyde de carbone. C’est cette effervescence qui aide à soulever les saletés incrustées.
Il est conseillé d’appliquer cette pâte à l’aide d’une vieille brosse à dents, dont les poils fins permettent d’atteindre les recoins les plus étroits. Laisser poser entre 10 et 15 minutes, puis frotter énergiquement. Terminer par un rinçage à l’eau tiède et un séchage avec un chiffon propre.
Thibault Mercier, père de deux enfants et adepte du ménage écologique, a intégré cette routine dans son emploi du temps hebdomadaire. « Je fais ça le dimanche matin, pendant que les enfants regardent un dessin animé. En une demi-heure, la salle de bain est comme neuve. Mes enfants adorent voir la mousse se former. Pour eux, c’est presque un spectacle. »
Oui, et c’est là que la méthode devient encore plus intéressante. Le bicarbonate et le vinaigre forment une base solide, mais d’autres alliés naturels peuvent être ajoutés selon les besoins.
Le jus de citron, par exemple, est un excellent désinfectant naturel. Associé à du gros sel, il devient un gommage puissant pour les taches tenaces. « J’ai un joint entre la baignoire et le mur qui restait jauni, raconte Aminata Koulibaly, enseignante à Bordeaux. J’ai fait une pâte avec du citron et du sel, j’ai laissé agir 20 minutes, et le jaunissement a disparu. Le citron laisse aussi une odeur fraîche, très agréable. »
L’eau oxygénée, quant à elle, est un blanchissant doux. Appliquée après le bicarbonate, elle permet de cibler les zones les plus foncées, notamment là où les moisissures ont laissé des traces. « J’utilise un spray avec de l’eau oxygénée à 10 volumes, explique Damien Rochefort, retraité passionné de bricolage. Je vaporise après le nettoyage au bicarbonate, j’attends une heure, puis je rince. C’est impressionnant ce que ça éclaircit. »
La Javel est souvent perçue comme la solution ultime contre les moisissures. Pourtant, son utilisation comporte des risques : émanations toxiques, irritation des voies respiratoires, danger en cas de mélange avec d’autres produits (comme l’ammoniaque), et surtout, une dégradation accélérée des joints. À force d’utiliser des produits agressifs, les joints deviennent poreux, se fissurent, et finissent par nécessiter un remplacement complet.
« J’ai fait cette erreur pendant des années », confie Cécile Vasseur, pharmacienne à Montpellier. « Je pensais que la Javel tuait tout, donc que c’était la meilleure solution. Mais mes joints devenaient friables, et l’odeur me donnait des maux de tête. Depuis que j’ai basculé vers les produits naturels, je me sens mieux, et mes joints tiennent mieux. »
Le bicarbonate de soude, en revanche, est neutre sur le plan chimique. Il ne dégrade pas les matériaux, ne pollue pas l’air intérieur, et peut être utilisé en toute sécurité même en présence d’enfants ou d’animaux.
Le nettoyage, aussi efficace soit-il, n’est qu’une partie de la solution. La clé d’une salle de bain durablement propre, c’est la prévention. Et cela passe par des gestes simples mais réguliers.
La ventilation est primordiale. Après chaque douche, il est conseillé d’aérer la pièce pendant au moins 15 minutes. Si possible, utiliser un système de VMC ou laisser la fenêtre entrouverte. « J’ai installé un extracteur d’air dans ma salle de bain il y a deux ans, témoigne Julien Lepage, propriétaire d’un logement ancien à Nantes. Depuis, plus de condensation, plus de moisissures. C’est un investissement qui paie sur le long terme. »
Un autre geste simple : essuyer les parois et les joints après chaque utilisation. Une raclette ou un chiffon microfibre permet d’éliminer l’eau stagnante, qui favorise l’apparition de tartre et de champignons. « Je passe la raclette tous les soirs, dit Aminata. C’est deux minutes, mais ça fait une énorme différence. »
Enfin, un entretien hebdomadaire avec une solution douce – savon noir dilué dans de l’eau, par exemple – permet de prévenir l’encrassement. Le savon noir, riche en glycérine végétale, nettoie sans dessécher les joints et laisse un film protecteur.
Derrière chaque méthode, il y a des expériences vécues. Et celles-ci parlent d’elles-mêmes.
Élodie Ravel, après avoir réussi à nettoyer ses joints, a partagé sa découverte sur les réseaux sociaux. « J’ai posté une photo avant-après. En deux jours, j’ai reçu plus de 200 messages de personnes qui ont essayé et qui m’ont dit merci. Une dame m’a écrit : “Je n’avais pas vu mes joints blancs depuis 15 ans.” C’est fou ce que ça peut changer la vie, un petit nettoyage. »
Thibault Mercier a, quant à lui, intégré cette méthode dans une routine familiale. « Mes enfants participent au ménage maintenant. On fait le nettoyage du dimanche ensemble. C’est devenu un moment de complicité. Et ils sont fiers de voir les résultats. »
Julien Lepage, après avoir changé ses habitudes, a constaté une baisse de ses allergies saisonnières. « Mon médecin m’a dit que l’air de ma maison était probablement moins chargé en spores. Je ne pensais pas qu’un simple nettoyage des joints pouvait avoir un impact sur la santé. »
Même si le bicarbonate de soude est un produit doux, certaines erreurs peuvent limiter son efficacité.
Le principal piège ? Ne pas laisser poser assez longtemps. « Beaucoup appliquent la pâte, frottent tout de suite, et sont déçus », note Damien Rochefort. « Il faut laisser agir. La réaction chimique doit avoir le temps de soulever les saletés. »
Un autre piège : utiliser trop de vinaigre, ce qui dilue la pâte et réduit son pouvoir abrasif. Le ratio idéal est donc trois parts de bicarbonate pour une part de vinaigre.
Enfin, il est déconseillé d’utiliser cette méthode sur des joints déjà fissurés ou décollés. Dans ce cas, le nettoyage ne suffit plus : il faut envisager un remplacement. Mais pour des joints sains, encrassés mais intacts, le bicarbonate est une solution idéale.
Le bicarbonate de soude est un couteau suisse du ménage. Outre les joints de salle de bain, il peut servir à déboucher les éviers, neutraliser les odeurs dans le réfrigérateur, nettoyer les plaques de cuisson, ou encore laver les légumes.
« J’utilise du bicarbonate pour tout », sourit Cécile Vasseur. « Dans ma maison, c’est le produit miracle. J’en mets dans la machine à laver, dans les toilettes, même pour polir mes bijoux en argent. Et il coûte moins cher qu’un café au comptoir. »
Oui, et c’est là que réside toute sa valeur. Contrairement aux produits industriels vendus en flacon plastique, souvent à usage unique et hautement polluants, le bicarbonate de soude est biodégradable, non toxique, et produit avec peu d’impact environnemental.
« Je calcule mes déchets chaque mois », explique Thibault. « Depuis que j’ai supprimé les produits chimiques, j’ai réduit de 40 % mes déchets ménagers. Et je me sens plus en paix avec moi-même. »
Oui, le bicarbonate de soude possède des propriétés antifongiques naturelles. Il aide à éliminer les spores de moisissures et empêche leur développement. Pour les cas sévères, il peut être combiné avec de l’eau oxygénée pour renforcer l’effet.
Bien que le bicarbonate et le vinaigre soient non toxiques, il est recommandé de porter des gants en caoutchouc, surtout si vous avez la peau sensible. Le frottement prolongé peut irriter, et le vinaigre, même dilué, peut assécher les mains.
Oui, cette méthode convient à la plupart des joints : silicone, ciment, PVC. Elle est particulièrement efficace sur les joints poreux qui retiennent les saletés. En revanche, elle ne remplace pas un remplacement complet si les joints sont dégradés.
Un nettoyage approfondi tous les deux mois suffit dans la plupart des cas. Combiné à un entretien hebdomadaire et à une bonne ventilation, cela permet de garder des joints propres durablement.
Non, utilisé en association avec du bicarbonate et rincé correctement, le vinaigre blanc ne nuit pas aux matériaux. Il est acide, mais la réaction avec le bicarbonate neutralise rapidement son pH. Il est important de rincer abondamment après utilisation.
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