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Bière : cette découverte choquante sur les PFAS va vous faire hésiter avant d’en boire

La bière, cette boisson ancestrale, a toujours occupé une place particulière dans nos cultures. Pourtant, une récente découverte scientifique pourrait bien changer notre rapport à ce breuvage. Entre engouement croissant et risques sanitaires méconnus, plongeons dans les nuances d’une consommation qui n’a rien d’anodine.

Pourquoi la bière séduit-elle autant les Français aujourd’hui ?

Longtemps distancée par le vin, la bière connaît un essor remarquable dans l’Hexagone. Loin des clichés des bars à vin, des établissements comme L’Écume Saint-Gervais à Paris voient leur clientèle rajeunir. « Je préfère explorer les bières locales, c’est comme voyager dans un verre », confie Éloïse Vasseur, une graphiste de 28 ans.

L’effet microbrasseries

Le paysage brassicole français a radicalement changé en vingt ans. Avec plus de 2 000 artisans recensés en 2023, chaque région propose désormais ses propres créations. La brasserie du Vexin, par exemple, séduit avec son houblon cultivé à seulement 15 km de son site de production.

Une démocratisation des formats

Les canettes de 25 cl et les bouteilles partageables ont conquis les apéritifs entre amis. « Nos ventes de mini-packs ont augmenté de 40% depuis 2020 », note Thibault Lenoir, gérant d’une cave à bières lyonnaise.

Que révèle l’étude sur les PFAS dans la bière ?

La publication dans Environmental Science & Technology a fait l’effet d’une bombe. L’analyse de 23 bières américaines montre que 95% contiennent ces « polluants éternels ». « Quand j’ai vu les résultats, j’ai immédiatement vérifié ma cave », raconte Nicolas Baumont, homebrewer passionné.

Le cas alarmant de la rivière Cape Fear

Les brasseries utilisant l’eau de ce bassin versant présentent des concentrations préoccupantes. « C’est un signal clair pour toutes les entreprises alimentaires », alerte Jennifer Hoponick Redmon, cheffe de l’étude.

Une contamination mondiale

Si l’étude porte sur les États-Unis, le problème dépasse les frontières. Les PFAS, utilisés dans les emballages et les équipements industriels, contaminent les nappes phréatiques partout dans le monde.

Quels sont les véritables risques pour les consommateurs ?

Les effets à long terme des PFAS inquiètent les toxicologues. « Ces substances s’accumulent dans l’organisme pendant des années », explique le Dr Amélie Garnier, chercheuse en santé environnementale.

Des conséquences méconnues

Les études évoquent des risques accrus de cancers, troubles hormonaux et maladies hépatiques. « Je limite maintenant à deux bières par semaine », témoigne Simon Lefèvre, un ingénieur trentenaire.

L’eau, maillon faible

Le problème réside souvent dans la source hydrique. Certaines brasseries investissent dans des filtres spéciaux, comme la célèbre Brasserie Dupont en Belgique, pionnière en la matière.

Comment choisir sa bière en toute sécurité ?

Face à ces révélations, des solutions émergent pour les amateurs soucieux de leur santé.

Privilégier les circuits courts

« Les petites brasseries locales peuvent mieux tracer leur eau », assure Léa Morin, sommelière en bières. Elle recommande de dialoguer directement avec les producteurs.

Vérifier les certifications

Certains labels comme « Brasseries Propres » en Alsace garantissent des processus de filtration stricts. La brasserie Meteor, dernière entreprise familiale alsacienne, en fait partie.

A retenir

La bière est-elle plus dangereuse que d’autres boissons ?

Le risque dépend surtout de la qualité de l’eau utilisée. Les vins et spiritueux peuvent également contenir des PFAS selon leur mode de production.

Peut-on éliminer les PFAS par la cuisson ?

Non, ces composés résistent à la chaleur. Seuls des filtres spécifiques comme le charbon actif peuvent les capturer.

Les bières bio sont-elles épargnées ?

Le label bio ne couvre pas encore les contaminants environnementaux. Seule une analyse de l’eau utilisée donne des garanties.

Conclusion

Entre tradition et modernité, la bière française traverse une période charnière. Si l’artisanat local offre des alternatives prometteuses, la prise de conscience écologique doit s’accélérer. Peut-être verrons-nous bientôt des étiquettes mentionnant « sans PFAS », à l’image du « sans sulfites » dans le vin. En attendant, la modération reste la meilleure alliée des amateurs éclairés.

Anita

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