Bignone Plante Gravite Crampons
La bignone est une véritable magicienne du jardin, capable de transformer un mur terne en une toile vivante aux couleurs flamboyantes. Cette grimpante fascine par son autonomie et sa floraison spectaculaire qui captive petits et grands. Découvrons ensemble les secrets de cette plante hors du commun à travers des conseils pratiques et des témoignages inspirants.
Originaire d’Amérique et d’Asie, la bignone (Campsis) appartient à une famille botanique réputée pour ses floraisons exubérantes. Sonia Larcher, paysagiste dans le Vaucluse, raconte : « La première fois que j’ai vu une bignone recouvrir une vieille grange, j’ai eu l’impression que le bâtiment prenait vie. Ses fleurs en forme de trompettes semblaient souffler des notes colorées sur toute la structure. »
Contrairement à d’autres plantes qui nécessitent un treillis, la bignone développe des crampons naturels. Pierre-Ange Vasseur, jardinier depuis 30 ans, explique : « J’ai observé que ses petites ventouses adhésives s’accrochent mieux sur les surfaces poreuses comme la brique ou le bois vieilli. Sur mon atelier en pierre, elle a couvert 6 mètres en trois ans sans aucune aide. »
De juillet jusqu’aux premières gelées, la plante se pare d’un feu d’artifice végétal. « Chaque matin d’été, je m’émerveille devant les nouvelles fleurs qui apparaissent », confie Élodie Ravier, dont la maison en Provence est entièrement enveloppée de bignones. « Les colibris ne viennent pas chez nous, mais les papillons et les abeilles en raffolent. »
La plantation est cruciale pour assurer le succès de cette grimpante. Antoine Mercier, pépiniériste spécialisé, conseille : « Plantez au printemps, à 40 cm du support, dans un trou deux fois plus large que la motte. La première année, arrosez régulièrement pour aider l’enracinement. »
Une fois établie, la bignone demande peu de soins. « Je taille la mienne en mars, juste avant le redémarrage », partage Marianne Fossier qui cultive une bignone centenaire dans son jardin normand. « Je supprime environ un tiers des branches pour aérer la plante et stimuler la floraison. »
Bien que robuste, cette plante peut parfois poser des défis. « La principale frustration vient des bignones qui refusent de fleurir », note Julien Pasternak, expert en jardinage naturel. « Souvent, c’est simplement qu’elles sont trop jeunes ou mal exposées. »
Cette grimpante crée des effets spectaculaires en association. « J’ai marié ma bignone orange avec une clématite violette », raconte Violette Aubry, architecte paysagiste. « Le contraste est saisissant et prolonge la saison fleurie. »
La bignone est bien plus qu’une simple plante grimpante. C’est un être vivant qui apporte mouvement, couleur et vie à nos jardins. Comme le dit si bien Thibaut Lenoir, jardinier passionné : « Une maison sans bignone est comme un ciel sans étoiles – fonctionnel, mais terriblement terne. » Avec ses atouts écologiques et esthétiques, cette merveille végétale mérite une place de choix dans tous les jardins qui peuvent l’accueillir.
La floraison s’étend généralement de juillet jusqu’aux premières gelées d’automne, avec un pic en août-septembre.
Une taille annuelle en fin d’hiver est recommandée pour maintenir la plante vigoureuse et favoriser une floraison abondante.
Bien que vigoureuse, elle se contrôle facilement par la taille. Ses racines ne sont pas invasives comme certaines autres grimpantes.
C’est possible avec un contenant suffisamment grand (minimum 50 cm de diamètre) et un arrosage régulier, mais la plante sera moins vigoureuse qu’en pleine terre.
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