Boeing Peut Desactiver F35 A Distance
La technologie de contrôle à distance intégrée aux avions de chasse modernes comme le F-35 soulève des interrogations majeures sur l’équilibre entre sécurité et autonomie militaire. Un ancien ingénieur de Boeing a récemment levé le voile sur cette fonctionnalité controversée, déclenchant un débat international. À travers des témoignages et des analyses d’experts, plongeons dans les enjeux stratégiques et humains de cette révélation.
John Carter, un ingénieur ayant passé douze ans chez Boeing avant de quitter l’entreprise en 2022, a rompu le silence lors d’une interview explosive. Spécialiste des systèmes embarqués, il explique : « Personne ne m’a demandé de garder le secret, mais personne n’en parlait non plus. C’était un non-dit qui m’a finalement poussé à alerter l’opinion publique. » Son témoignage décrit une technologie conçue comme « un frein invisible » permettant à Boeing d’intervenir sur n’importe quel F-35 en service.
Selon les explications techniques de Carter, le module s’appuie sur un système d’exploitation secondaire totalement indépendant des commandes de vol principales. « C’est comme si votre voiture avait deux ordinateurs de bord : l’un pour conduire, l’autre qui peut couper le moteur sans votre accord », illustre-t-il. Ce système serait activable via des signaux satellites cryptés, avec plusieurs niveaux d’authentification.
L’ingénieur insiste sur un point crucial : « Ce n’est pas une option qu’on peut désinstaller. C’est tissé dans l’ADN électronique de l’avion. » Une affirmation confirmée par Clara Vasseur, experte en aéronautique militaire à l’Institut de Recherches Stratégiques : « Les systèmes modernes sont conçus comme des ensembles cohérents. Retirer une fonction essentielle impliquerait une refonte complète. »
Alex Mercer, pilote de F-35 depuis six ans, partage son expérience troublante : « En 2021, lors d’un exercice en mer de Chine, mon tableau de bord a affiché une alerte système inexpliquée. Pendant trente secondes, j’ai cru que l’avion allait passer en mode sécurisé. » Bien qu’il s’agisse finalement d’une fausse alerte, l’incident a marqué les esprits. « Ça change tout dans notre rapport à la machine », confie le pilote.
Karim El-Baz, consultant en cybersécurité pour l’OTAN, met en garde : « Toute backdoor peut devenir une porte d’entrée si elle est mal sécurisée. » Il rappelle l’attaque de 2018 contre des drones militaires, où des pirates avaient brièvement perturbé les systèmes de navigation. « La différence, c’est qu’ici le risque concerne des appareils valant plusieurs dizaines de millions de dollars chacun », précise-t-il.
Loïc Dambert, responsable maintenance pour l’armée de l’air française, défend certains aspects positifs : « Imaginez pouvoir diagnostiquer et corriger un problème logiciel sans devoir rapatrier l’appareil. En 2020, nous avons économisé 15 000 heures de maintenance grâce aux mises à jour à distance. » Néanmoins, il reconnaît que « la confiance doit être absolue envers le fournisseur ».
Plusieurs pays ont lancé des audits de leurs systèmes. Le Pentagone a publié un communiqué évoquant « des protocoles renforcés », sans donner de détails. En France, le général de division Pierre-Henri Chavancy a assuré que « toutes les garanties avaient été obtenues contractuellement », une position que nuance l’eurodéputé Yannick Leroy : « Les contrats militaires contiennent souvent des clauses opaques. Nous exigeons plus de transparence. »
John Carter, ancien ingénieur chez Boeing, a dévoilé l’existence d’un système de contrôle à distance intégré aux F-35.
Non, la technologie est indissociable de l’avion selon les experts techniques consultés.
Toutes les forces armées utilisant des F-35, soit une quinzaine de nations actuellement.
Oui, des systèmes similaires existent sur certains drones, mais jamais à cette échelle.
Cette affaire dépasse largement le cadre technique pour toucher à des questions fondamentales de souveraineté nationale et de confiance dans les partenariats militaro-industriels. Alors que les armées du monde entier modernisent leurs flottes, l’équilibre entre innovation et indépendance stratégique n’a jamais été aussi fragile. Comme le résume Amélie Roux, professeure en géopolitique des technologies : « Nous avons créé des armes parfaites… peut-être trop parfaites pour rester entièrement sous notre contrôle. »
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