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Bruno Guillon répond aux critiques sur la nouvelle formule d’Intervilles en 2025

Depuis plusieurs semaines, l’atmosphère autour d’Intervilles, l’émission emblématique de divertissement collectif, est devenue électrique. Relancée il y a peu sous l’égide de Bruno Guillon, la nouvelle mouture du programme suscite un débat national. Entre fidèles nostalgiques, spectateurs curieux et observateurs critiques, le jeu télévisé fait l’objet d’une attention inédite — pas toujours positive. Alors que les épreuves emblématiques du passé laissent place à des formats plus contemporains, une question émerge : peut-on moderniser un mythe sans le trahir ? Les réponses sont aussi variées que les équipes qui s’affrontent sur les plages et dans les villages de l’émission.

Pourquoi Intervilles fait-il l’objet de tant de critiques ?

La récente refonte de Intervilles a mis le feu aux poudres. L’émission, qui a bercé des générations d’amateurs de divertissement familial, s’est vue remodelée dans ses fondations. Les jeux cultes, comme la course de vachettes ou les combats de boules de neige, ont été remplacés par des épreuves aux allures plus « urbaines » : parcours d’obstacles inspirés des courses de ninja, défis technologiques, ou encore épreuves de réalité virtuelle. Pour certains, ces changements trahissent l’esprit bon enfant, simple et joyeux, qui faisait la force du programme.

Les réseaux sociaux se sont enflammés. Sur Twitter, des hashtags comme #BringBackTheVachettes ou #IntervillesNostalgie ont circulé massivement. Des spectateurs âgés d’une quarantaine d’années ont partagé des vidéos de leurs souvenirs d’enfance, où leurs parents riaient aux éclats devant les chutes spectaculaires des candidats. Pour eux, Intervilles n’était pas seulement un jeu, c’était un moment de rassemblement, une parenthèse de légèreté dans la semaine.

Le journal TéléCulte a publié un article incisif : « En cherchant à séduire les jeunes, Intervilles risque de perdre son âme. » Une phrase qui résume l’inquiétude de nombreux téléspectateurs : et si, en voulant rester dans l’air du temps, l’émission devenait méconnaissable ?

Comment Bruno Guillon répond-il à ces attaques ?

Face à la tempête, Bruno Guillon n’a pas choisi la fuite. Dans une interview exclusive accordée à une chaîne nationale, l’animateur a affiché un visage calme mais déterminé. « Je comprends la nostalgie, a-t-il déclaré. Moi aussi, j’ai grandi avec Intervilles. Mais le monde change. Les attentes du public évoluent. Nous ne pouvons pas figer un programme dans le passé, même si ce passé est glorieux. »

Guillon insiste sur le fait que chaque modification a été pensée pour renforcer l’accessibilité et la sécurité des candidats. « Les anciennes épreuves, aussi mythiques soient-elles, comportaient des risques. Aujourd’hui, nous devons adapter le divertissement à des normes modernes, tout en gardant l’esprit de complicité et de bonne humeur. »

Il ajoute : « Nous cherchons à renouveler Intervilles tout en respectant son héritage. Ce n’est pas une révolution, c’est une évolution. » Pourtant, cette nuance n’a pas convaincu tout le monde. Certains critiques y voient une justification de plus pour une « dénaturation » du programme.

L’évolution d’Intervilles : une nécessité ou une erreur ?

Le débat dépasse largement les frontières de la télévision. Il touche à une question plus large : comment moderniser un classique sans en trahir l’essence ? Pour Gaëlle Moreau, sociologue des médias, « les programmes comme Intervilles sont des objets culturels vivants. Ils doivent respirer, mais pas au point de perdre leur ADN. »

Elle pointe du doigt un risque majeur : « En voulant séduire une nouvelle génération, on risque de perdre celle qui a construit la légende du programme. Et sans cette base, même les innovations les plus brillantes peuvent s’effondrer. »

Pourtant, d’autres observateurs estiment que l’innovation est inévitable. « Regardez Fort Boyard ou Koh-Lanta : ils ont tous dû s’adapter, et ils sont encore là », note Raphaël Lemoine, critique télé à L’Écran Libre. Selon lui, Intervilles ne fait que suivre une logique incontournable : survivre en changeant.

Quel regard portent les anciens participants sur cette nouvelle version ?

Julien Lefèvre : « Je suis nostalgique, mais pas aveugle »

Julien Lefèvre a participé à Intervilles en 1994, avec son village de Saint-Pons-en-Vallée. À l’époque, ils avaient remporté la finale régionale grâce à un exploit mémorable dans la course de vachettes. « On avait construit notre stratégie autour de ce jeu, se souvient-il en souriant. On s’était entraînés pendant des mois, avec des vélos en bois ! »

Aujourd’hui, Julien suit la nouvelle version avec un mélange d’émotion et de réserve. « Voir des épreuves remplacées par des machines ou des simulateurs, ça me fait bizarre. Mais je comprends. Les gamins d’aujourd’hui ne rêvent pas de vachettes. Ils rêvent de défis extrêmes, de vidéos virales. »

Il nuance toutefois : « Ce que je regrette, c’est l’improvisation, les rires provoqués par des situations absurdes. Aujourd’hui, tout semble trop… calculé. »

Sophie Tran : « L’esprit est encore là, même si la forme change »

Sophie Tran, ancienne candidate en 2003, a une vision plus optimiste. « Moi, j’ai adoré la nouvelle épreuve de tyrolienne géante ! Elle est spectaculaire, sécurisée, et elle crée des moments de partage. »

Pour elle, le cœur du programme — la convivialité, l’esprit de communauté — reste intact. « Ce qui compte, ce n’est pas le type de jeu, c’est ce que les gens vivent ensemble. Et là, je crois que l’équipe de production a réussi. »

Quels sont les nouveaux jeux qui font polémique ?

La fin de la course de vachettes : un symbole enterré ?

La course de vachettes, emblème de l’émission depuis les années 70, a été retirée du plateau. Officiellement, pour des raisons de sécurité et de logistique. Officieusement, parce que les organisateurs jugent que ce jeu « ne parle plus » aux jeunes téléspectateurs.

Les remplaçants ? Un « battle de glisse » sur des modules gonflables, ou un « relais urbain » avec trottinettes électriques et drones. Des formats percutants, mais qui manquent selon certains de la simplicité et de l’humour du jeu original.

Des épreuves trop technologiques ?

Une autre innovation mal reçue : l’intégration de la réalité augmentée dans certaines épreuves. Les candidats doivent parfois résoudre des énigmes via des tablettes ou franchir des obstacles virtuels projetés au sol.

« C’est impressionnant techniquement, reconnaît Marc Dubreuil, père de deux adolescents. Mais mon fils m’a dit : “C’est cool, mais on dirait un jeu vidéo en vrai.” Et c’est là le problème : on perd le côté concret, physique, de l’original. »

Les audiences ont-elles été impactées par ces changements ?

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Depuis la diffusion du nouveau format, les audiences ont fléchi de 12 % en moyenne. La première semaine a même enregistré un record de désabonnement sur la plateforme de replay.

Pourtant, un détail intrigue : les téléspectateurs de moins de 30 ans sont en légère hausse. « C’est un signe », analyse Camille Renard, consultante en stratégie médiatique. « La cible jeune est en train de découvrir l’émission. Mais il faut maintenant réussir à garder les autres. »

La direction de la chaîne reste prudente. « Nous sommes en phase d’ajustement, explique un cadre anonyme. Nous surveillons les retours, les audiences, les réactions sur les réseaux. Des modifications sont déjà en cours pour les prochaines émissions. »

Quel avenir pour Intervilles ?

Les prochains mois seront décisifs. La production envisage un retour partiel de certains jeux historiques, mais repensés. Une « vachette moderne », avec des vélos électriques et des rails sécurisés, est à l’étude.

De plus, une émission spéciale « Retour aux sources » est en préparation, où anciens et nouveaux participants s’affronteront dans des épreuves mixtes. « Ce sera un pont entre deux générations », confie un membre de l’équipe de production.

Le défi est immense : réussir à concilier respect du passé et audace du présent. Car Intervilles n’est pas qu’une émission, c’est un patrimoine culturel. Et comme tout patrimoine, il peut être rénové, mais pas démoli.

A retenir

Quelles sont les principales critiques contre la nouvelle version d’Intervilles ?

Les principales critiques portent sur la disparition des jeux emblématiques comme la course de vachettes, jugée comme une rupture avec l’esprit original du programme. De nombreux téléspectateurs déplorent un format trop technologique, trop éloigné de la simplicité et de la convivialité qui faisaient le charme de l’émission.

Comment Bruno Guillon justifie-t-il les changements ?

Bruno Guillon affirme que l’évolution du programme est nécessaire pour s’adapter aux attentes d’un public moderne, tout en conservant l’âme d’Intervilles. Il insiste sur la sécurité des candidats, la modernisation des formats, et la volonté de séduire une nouvelle génération sans renier le passé.

Les audiences ont-elles baissé ?

Oui, les audiences ont connu une légère baisse depuis la refonte, notamment chez les téléspectateurs fidèles. En revanche, une hausse est observée chez les moins de 30 ans, ce qui laisse penser que le nouveau format commence à trouver une partie de son public.

Des ajustements sont-ils prévus ?

Des ajustements sont en cours. La production travaille à intégrer des éléments du passé dans les nouveaux formats, avec notamment la possibilité d’un retour de la course de vachettes en version modernisée. Une émission spéciale « Retour aux sources » est également en préparation.

Quel est le principal enjeu pour Intervilles aujourd’hui ?

Le principal enjeu est de parvenir à un équilibre entre innovation et tradition. L’émission doit évoluer pour rester vivante, mais sans perdre l’essence qui a fait son succès : la joie collective, la bonne humeur et le rassemblement.

Anita

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