Camassia Bulbe Retour Jardins
Dans l’univers du jardinage, certaines plantes effectuent de véritables come-back, passant de l’oubli au statut de star des massifs. Le Camassia, ce bulbe méconnu aux origines lointaines, est en train d’écrire ce chapitre de résurrection végétale. Entre histoire fascinante et culture sans souci, cette pépite botanique séduit une nouvelle génération de jardiniers en quête de simplicité et de naturel.
Le Camassia, parfois appelé camassie ou quamash, est une vivace bulbeuse ayant traversé l’Atlantique depuis les prairies nord-américaines. « J’ai découvert cette plante lors d’un voyage dans l’Oregon », raconte Éloïse Varenne, paysagiste. « Les champs bleutés à perte de vue m’ont donné envie de reproduire cette magie dans mes créations. » Classée aujourd’hui parmi les Asparagacées, cette plante était autrefois un aliment de base pour les Amérindiens qui transformaient ses bulbes riches en amidon.
Parmi la dizaine d’espèces existantes, trois se distinguent particulièrement :
Matthias Leclerc, jardinier en Bourgogne, ne tarit pas d’éloges : « Depuis que j’ai planté des Camassia, ma courbe d’arrosage a baissé de 30% en mai, et les abeilles ne quittent plus mon jardin ! » Ce témoignage résume bien les atouts de cette plante pas comme les autres.
Le Camassia comble avec élégance cette période charnière où les tulipes s’essoufflent et où les roses ne sont pas encore épanouies. « Chaque tige est comme une fusée végétale qui explose en une constellation de fleurs », décrit avec poésie Clara Duvallon, propriétaire d’une pépinière spécialisée.
Originaire des montagnes Rocheuses, le Camassia supporte sans sourciller les hivers rigoureux. « J’ai des spécimens qui survivent à -28°C dans les Vosges », confirme Pierre-Henri Gauthier, pépiniériste alsacien. Cette rusticité exceptionnelle en fait un candidat idéal pour les jardins naturels et les espaces publics.
« La seule erreur à ne pas commettre avec le Camassia, c’est de trop s’en occuper ! », s’amuse Antoine Roussel, qui en cultive depuis 15 ans dans sa propriété normande. Voici les clés d’une culture réussie.
Plantez les bulbes en octobre-novembre, pointe vers le haut, à 10 cm de profondeur. « Je fais toujours des groupes de 7 bulbes en quinconce », conseille Sophie Lemarié, jardinière professionnelle. « L’effet est bien plus naturel qu’une plantation en ligne droite. »
Contrairement à la plupart des bulbes, le Camassia adore les sols frais voire humides. « C’est la plante idéale pour ces zones du jardin où rien ne pousse parce que l’eau stagne au printemps », explique Marc-André Tanguy, concepteur de jardins d’eau.
Pour créer des scènes harmonieuses, plusieurs associations s’offrent à vous :
« J’adore les associer avec des graminées comme les stipas », confie Léa Champeaux, architecte-paysagiste. « Le contraste entre les épis rigides et les mouvements des herbes est magnifique. »
Anaïs Bertin, consultante en jardinage écologique, rappelle les principales causes : « Trop d’ombre, un sol trop sec en été, ou des bulbes plantés trop superficiellement. Mais la patience paie souvent – certains mettent 2-3 ans avant de fleurir abondamment. »
Si certaines espèces étaient consommées par les Amérindiens, nous déconseillons fortement cette pratique sans expertise, certaines variétés pouvant être toxiques.
Les espèces naines comme Camassia quamash s’y prêtent bien, à condition d’utiliser un grand contenant et de maintenir le substrat frais.
Environ 3 semaines, parfois 4 dans les régions aux printemps frais. La succession d’ouverture des fleurs sur la hampe prolonge le spectacle.
Le Camassia incarne parfaitement cette nouvelle ère du jardinage où beauté, résilience et écologie se conjuguent harmonieusement. Comme le résume si bien Juliette Fauconnier, rédactrice en chef d’un magazine de jardin : « C’est la plante idéale pour ceux qui veulent du spectacle sans la corvée. » Alors, prêt à lui faire une place dans votre jardin ?
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