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Capucine : ce légume oublié cache un secret étonnant pour votre jardin

Autrefois star des potagers avant de tomber dans l’oubli, la capucine mérite une renaissance culinaire et écologique. Cette plante andine, rapportée en Europe au XVIe siècle, offre bien plus que ses fleurs flamboyantes : c’est un légume oublié, un médicament naturel et un allié précieux pour les sols. Partons à la redécouverte de cette pépite végétale à travers son histoire, ses usages et les témoignages de ceux qui la réhabilitent.

Pourquoi la capucine a-t-elle disparu de nos assiettes ?

Alors qu’elle figurait dans les recettes médiévales, la capucine a été reléguée au rang de simple plante décorative. « Mes grands-parents en mettaient dans les salades pour remplacer le poivre, trop cher à l’époque », raconte Élodie Vasseur, maraîchère en Bretagne. La standardisation de l’alimentation et l’arrivée d’épices exotiques ont marginalisé cette plante pourtant riche en saveurs. Aujourd’hui, des chefs avant-gardistes comme Thibaut Lemoine la réintroduisent dans leurs créations gastronomiques.

Quels sont les trésors cachés de cette plante ?

Un feuillage qui pique au bon sens du terme

Les jeunes feuilles, au goût proche du cresson, apportent une touche originale. « Je les cisèle sur des carpaccios ou des veloutés », confie Sophie Amarante, fondatrice d’un restaurant étoilé à Lyon.

Des fleurs comestibles et photogéniques

Véritables assiettes naturelles, les fleurs creuses peuvent être farcies. « Les enfants adorent quand je leur sers des verrines dans des fleurs de capucine », s’amuse Camille Roux, animatrice d’ateliers culinaires.

Des graines transformables en condiment

Les câpres de capucine, préparées par Marceline Taupin dans son atelier artisanal, connaissent un regain d’intérêt : « Leur saveur plus fruitée que les câpres classiques séduit les foodistas ».

Comment la capucine nourrit-elle le sol ?

Pierre-Henri Lecuyer, permaculteur dans le Perche, l’utilise comme couvre-sol vivant : « Ses larges feuilles étouffent les mauvaises herbes et protègent la terre des pluies battantes ». Lorsqu’elle est enfouie, la plante se transforme en humus riche en nutriments. Une étude menée par l’INRA montre qu’elle augmente de 15% l’activité microbienne des sols.

Où et comment cultiver cette perle andine ?

La capucine se sème directement en pleine terre après les gelées. Antonin Beaulieu, pépiniériste bio, conseille : « Plantez-la en bordure de potager ou en jardinière, elle s’adapte partout sauf dans les terres trop humides ». Sa croissance rapide (jusqu’à 3 m pour les variétés grimpantes) permet de créer rapidement des écrans végétaux.

Quels sont ses atouts santé méconnus ?

Riche en vitamine C (3 fois plus que la laitue), elle renforce l’immunité. « J’en fais des infusions en prévention des rhumes », partage Agathe Lenoir, herboriste en Provence. Son effet antiseptique naturel en faisait un remède traditionnel contre les infections urinaires. Attention toutefois à ne pas en abuser : ses composés soufrés peuvent irriter les estomacs sensibles.

Comment l’intégrer dans un jardin écologique ?

Laurent Chabrol, paysagiste, la recommande en compagnonnage : « Près des tomates, elle attire les pucerons noirs qui délaissent ainsi les plants potagers ». Ses fleurs en entonnoir sont butinées par les pollinisateurs sauvages, comme le montre une étude du Museum d’Histoire Naturelle sur la biodiversité urbaine.

A retenir

La capucine est-elle vraiment comestible ?

Toutes ses parties (feuilles, fleurs, graines) se consomment. Son goût poivré relève les plats sans ajout de condiments.

Comment conserver ses graines ?

Les graines mûres se récoltent à l’automne. Séchées à l’ombre, elles se conservent 3 ans dans un sachet en papier.

Faut-il la tailler régulièrement ?

Une taille légère stimule la floraison. Pincez les tiges trop longues pour favoriser la ramification.

Conclusion

Entre légume oublié, plante médicinale et ornementale, la capucine incarne la quintessence du jardin multifonctionnel. Comme le résume Clara Dumont, ethnobotaniste : « Redécouvrir ces plantes ancestrales, c’est renouer avec une gastronomie durable et redonner au jardin sa dimension nourricière ». Simple à cultiver, généreuse et écologique, elle mérite amplement de retrouver sa place dans nos assiettes et nos écosystèmes.

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Louise

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