Continent Perdu Chamboule Geologie
La découverte d’un continent oublié sous le sud de l’Europe a récemment bouleversé les certitudes scientifiques. Ce géant endormi, baptisé Greater Adria, livre peu à peu ses mystères après 140 millions d’années passées dans l’ombre. Entre défis technologiques et réécriture de l’histoire géologique, cette révélation ouvre des perspectives fascinantes.
Il y a 240 millions d’années, un fragment de la plaque africaine se détache pour former Greater Adria. « C’était une région tropicale, recouverte de mers peu profondes, comme le montrent les sédiments calcaires », explique Léa Vercoustre, géologue à l’Université de Lyon. Pendant 100 millions d’années, ce microcontinent dérive vers le nord, isolé par l’océan Téthys.
Vers -120 millions d’années, le destin bascule. « Lorsque Greater Adria percute la plaque eurasiatique, sa croûte se brise comme du verre », décrit Marco Fontana, spécialiste en tectonique à Padoue. La partie supérieure racle le fond européen, donnant naissance aux Alpes, tandis que le reste plonge dans le manteau terrestre jusqu’à 1 500 km de profondeur.
L’équipe de Douwe van Hinsbergen a reconstitué ce puzzle en combinant trois approches :
Yasmine El-Khattabi, doctorante marocaine ayant participé aux recherches, se souvient : « Un jour, nos simulations ont révélé une correspondance entre des échantillons italiens et tunisiens. C’était la pièce manquante qui validait notre théorie. »
Greater Adria démontre que des plaques peuvent se fracturer verticalement lors des collisions. « Cela explique pourquoi on trouve des fragments identiques à la fois en surface et en profondeur », commente van Hinsbergen. Ces données aident à prévoir les risques sismiques dans les zones de convergence.
Les débris du continent pourraient receler des gisements stratégiques. « Les minéraux formés lors de la subduction contiennent parfois du lithium ou des terres rares », souligne Ingrid Sörensen, géochimiste norvégienne. Des prospections sont envisagées dans les Apennins et les Balkans.
Les scientifiques traquent désormais d’autres continents perdus :
« Chaque découverte est comme un feuillet d’un livre dont nous n’avons pas la table des matières », philosophe van Hinsbergen lors d’une conférence à Zurich.
Oui, par sa taille (comparable au Groenland) et sa structure géologique indépendante, bien qu’il s’agisse techniquement d’un microcontinent.
Certaines régions d’Italie, de Croatie et de Grèce présentent des roches caractéristiques de Greater Adria, notamment dans les Dolomites.
Elle ne la remet pas en cause, mais affine notre compréhension des mécanismes de collision continentale.
Greater Adria n’est pas qu’une curiosité scientifique. Son histoire mouvementée éclaire les forces titanesques qui sculptent notre planète. Comme le résume Clara Duvivier, vulcanologue : « Nous marchons sur des mondes disparus sans le savoir. La Terre est un palimpseste géologique où chaque couche raconte une épopée. » Cette découverte annonce probablement d’autres révolutions dans notre perception de l’histoire terrestre.
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