Cuisinistes Bannissent Carrelage Nouveau Revetement 2025
La cuisine, longtemps considérée comme un espace utilitaire, s’impose aujourd’hui comme un véritable cœur de vie, un lieu où design, fonctionnalité et bien-être se rencontrent. Et cette transformation se joue désormais jusque dans les moindres détails, à commencer par la crédence. Symbole d’un certain classicisme, le carrelage mural, omniprésent depuis des décennies, est en passe d’être détrôné. À l’automne 2025, une nouvelle tendance s’impose avec une force tranquille : la crédence monolithique, un panneau continu qui fusionne le plan de travail et le mur derrière la plaque de cuisson. Ce n’est pas une simple évolution esthétique, mais une révolution silencieuse dans la manière dont nous concevons nos intérieurs. Alors, pourquoi ce virage ? Quels bénéfices apporte-t-il concrètement ? Et comment l’adopter sans se tromper ?
Le carrelage, avec ses joints réguliers et ses motifs parfois répétitifs, a longtemps incarné l’ordre et la propreté dans la cuisine. Mais cette rigueur a un revers : l’entretien. Les joints, ces lignes fines entre chaque carreau, deviennent avec le temps des pièges à graisse, à vapeur et à poussière. Malgré les nettoyages répétés, il est difficile de retrouver leur éclat initial. « J’ai passé des dimanches entiers à frotter les joints de ma crédence, surtout après avoir cuisiné des plats épicés », confie Camille Berthier, architecte d’intérieur à Bordeaux. « Un jour, j’ai réalisé que je passais plus de temps à l’entretenir qu’à l’apprécier. » Ce témoignage résonne chez de nombreux foyers, où le carrelage, autrefois symbole de modernité, est désormais perçu comme un vestige du passé.
Au-delà de l’entretien, c’est aussi l’esthétique qui est en cause. Le carrelage, souvent blanc ou beige, peut paraître trop sage, voire austère, dans des cuisines qui aspirent à plus de fluidité et d’élégance. « Nos clients veulent des espaces qui respirent, qui ne soient pas cloisonnés par des ruptures visuelles », explique Thomas Lenoir, cuisiniste à Lyon. « Le carrelage, même bien posé, crée une discontinuité. Il coupe le regard. » Or, aujourd’hui, la tendance est à l’ouverture, à la continuité des matériaux et à l’effacement des limites entre les pièces. Le carrelage, dans ce contexte, semble décalé.
Les cuisinistes et architectes d’intérieur constatent un basculement net dans les demandes. « Il y a deux ans, 70 % de nos clients optaient encore pour une crédence en carrelage », note Thomas Lenoir. « Aujourd’hui, ce chiffre a chuté à 30 %. La majorité cherche des solutions continues, sans joints. » Les salons professionnels et les showrooms misent désormais sur des compositions avec panneaux monolithiques, en mettant en avant les arguments de durabilité, de facilité d’entretien et d’esthétique contemporaine. « Moins de joints, moins de tracas, plus de style » : ce slogan, entendu de plus en plus souvent, résume bien l’état d’esprit des consommateurs.
La crédence monolithique consiste à prolonger le plan de travail sur le mur, sur une hauteur généralement comprise entre 30 et 60 centimètres, derrière la plaque de cuisson et l’évier. Le matériau utilisé est le même que celui du plan de travail, ou du moins parfaitement complémentaire, ce qui crée une impression de continuité. L’absence totale de joints donne un rendu lisse, presque flottant, qui amplifie la sensation d’espace. « C’est comme si le plan de travail s’envolait », sourit Élise Dumas, designer d’intérieur à Marseille. « Cela change complètement la perception de la pièce. »
Plusieurs matériaux se distinguent dans cette nouvelle génération de crédences :
Le principal atout de la crédence monolithique est son effet visuel immédiat. En éliminant les ruptures, elle donne à la cuisine une impression d’espace et de lumière accrue, même dans les pièces les plus exiguës. « Quand j’ai vu ma cuisine terminée, j’ai eu un moment de surprise », raconte Antoine Morel, habitant d’un appartement parisien de 45 m². « On dirait qu’elle a gagné deux mètres carrés. » La lumière se diffuse mieux sur les grandes surfaces lisses, et les matériaux clairs, comme le beige minéral ou le blanc lait, renforcent cette sensation de clarté. En automne, cette luminosité douce est particulièrement appréciée, quand les jours raccourcissent et que l’on cherche des ambiances chaleureuses.
La pose d’un panneau monolithique requiert un savoir-faire technique. Il faut une découpe précise, une fixation solide et une étanchéité parfaite, surtout autour de l’évier et de la plaque de cuisson. Une installation par un professionnel est donc fortement recommandée. En revanche, une fois en place, l’entretien est quasi nul. « Un coup d’éponge humide, et c’est fini », confirme Camille Berthier. « Même les traces de sauce tomate disparaissent en quelques secondes. »
Le coût reste supérieur à celui d’une crédence en carrelage : compter entre 800 et 2 500 euros selon la taille et le matériau. Mais cette dépense s’amortit sur le long terme, tant en termes de maintenance qu’en durabilité. « C’est un investissement dans le confort et la pérennité », souligne Thomas Lenoir. « Et aujourd’hui, les fabricants proposent des offres promotionnelles à l’automne, ce qui rend la tendance plus accessible. »
La réussite d’une crédence monolithique repose sur l’harmonie entre le plan de travail et le panneau mural. Le plus simple est d’utiliser le même matériau, ou du moins une teinte et une finition identiques. « L’idéal est d’avoir la même épaisseur et le même toucher », conseille Élise Dumas. « Cela crée une unité visuelle parfaite. »
Pour les espaces ouverts, il est également judicieux d’intégrer des prises électriques directement dans le panneau, encastrées et discrètes. Cela évite les rallonges disgracieuses tout en gardant une ligne épurée. Enfin, pour rompre avec une éventuelle monotonie, une étagère en bois flottant peut être installée au-dessus de la crédence. « J’ai ajouté une petite étagère en chêne massif », raconte Antoine Morel. « J’y mets mes épices et quelques plantes. Cela apporte de la chaleur et du caractère. »
Les teintes dominantes à l’automne 2025 sont celles de la nature : beige sable, gris chaud, crème, taupe. Elles s’accordent parfaitement avec les matériaux minéraux et créent des ambiances apaisantes. La finition mate est largement préférée à la brillance, jugée trop froide ou clinquante. « Le mat donne une impression de matière noble, presque organique », analyse Élise Dumas. « Cela correspond bien à l’envie actuelle de simplicité et d’authenticité. »
Pour les plus audacieux, des effets marbrés ou texturés façon pierre brute offrent une touche de caractère. « J’ai choisi un Dekton avec des veines grises sur fond clair », confie Camille Berthier. « Cela rappelle le marbre, mais sans les inconvénients. Et cela change tout dans le style de la pièce. »
Nombreux sont ceux qui ont franchi le pas, d’abord avec une certaine appréhension. « J’avais peur que ce soit trop froid, trop impersonnel », avoue Sophie Lacroix, mère de deux enfants, dans une maison de campagne en Normandie. « En réalité, c’est l’inverse. La cuisine semble plus grande, plus lumineuse, et surtout, elle est beaucoup plus facile à vivre au quotidien. »
Les familles avec enfants soulignent particulièrement le gain de temps et de sérénité. « Avant, je passais des heures à nettoyer les joints après chaque repas », témoigne Antoine Morel. « Maintenant, je passe l’éponge, et c’est réglé. C’est un petit détail, mais qui change tout. »
Les invités, eux, sont souvent impressionnés. « Mes amis disent que ma cuisine ressemble à un loft new-yorkais », sourit Sophie Lacroix. « Je crois que c’est l’effet waouh de la continuité qui les surprend. »
La disparition progressive du carrelage mural n’est pas seulement une question de mode. Elle reflète une évolution profonde de nos attentes vis-à-vis de l’habitat : plus de simplicité, plus de fluidité, plus de durabilité. La crédence monolithique incarne cette nouvelle philosophie : un matériau unique, sans rupture, pensé pour durer et pour faciliter la vie. Elle transforme la cuisine en un espace élégant, lumineux et fonctionnel, parfaitement adapté à nos modes de vie contemporains. À l’automne 2025, ce n’est plus une option marginale, mais une réponse cohérente à l’envie de bien-être et de modernité. Et pour ceux qui hésitent encore, une question simple mérite d’être posée : pourquoi continuer à lutter contre les joints quand on peut simplement les effacer ?
Il s’agit d’un panneau continu, en matériau identique ou complémentaire au plan de travail, qui remonte sur le mur derrière la plaque de cuisson et l’évier, sans aucun joint visible. Ce système crée une impression de continuité et d’élégance.
Le carrelage, bien que traditionnel, est de plus en plus rejeté pour ses joints difficiles à entretenir, son aspect visuel discontinu et un style jugé dépassé. La tendance actuelle privilégie la fluidité, la luminosité et la simplicité.
Les matériaux les plus populaires sont le quartz composite, le Dekton, la pierre naturelle traitée, la résine (type Corian) et les composites innovants. Chacun offre des avantages en termes de résistance, d’esthétique et d’entretien.
Oui, le coût initial est supérieur, généralement entre 800 et 2 500 euros selon la surface et le matériau. Cependant, cet investissement est compensé par une durée de vie plus longue, un entretien quasi nul et une valeur ajoutée esthétique durable.
Non, la pose nécessite une précision technique et une expertise en matériaux. Une installation par un professionnel est fortement recommandée pour garantir l’étanchéité, la stabilité et l’esthétique du résultat.
Les principaux atouts sont un entretien simplifié (essuyage rapide), une meilleure diffusion de la lumière, une impression d’espace accrue et un style contemporain qui valorise l’ensemble de la cuisine.
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