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Découverte rare en 2025 : un jardinier amateur exhume une statue médiévale dans son potager

Un jardin tranquille en apparence peut cacher des secrets enfouis depuis des siècles. Ce fut le cas pour Jérémy Vasseur, un informaticien amateur de plantes, dont le potager réservait une surprise hors du commun. Un samedi matin, alors qu’il retournait la terre pour préparer ses semis de printemps, sa bêche a heurté un objet bien plus intriguant qu’une simple roche.

Comment une simple séance de jardinage peut-elle devenir une aventure archéologique ?

« Je croyais avoir affaire à une racine tenace », confie Jérémy, les mains encore légèrement tremblantes d’excitation. Mais après avoir dégagé délicatement la terre, les contours d’une sculpture miniature sont apparus. « Les détails étaient si précis – des plis de vêtement, un visage à l’expression sereine – que j’ai tout de suite su que c’était ancien. »

L’instant où tout bascule

Sans perdre de temps, Jérémy a photographié sa trouvaille et contacté la mairie de Chartres, sa ville d’adoption depuis cinq ans. « Je ne voulais pas prendre le risque d’abîmer l’objet en le manipulant davantage », précise-t-il avec prudence.

Que nous révèle cette statuette sur notre passé ?

Examinée par Élodie Garnier, responsable des archives départementales, la sculpture en grès local mesure à peine 15 cm mais témoigne d’un savoir-faire remarquable. « Les traits stylistiques, notamment les yeux en amande et la posture hiératique, évoquent des œuvres liturgiques du début du XIVe siècle », explique-t-elle lors d’une visite sur place. « C’est probablement un fragment de retable ou un ex-voto issu d’un atelier d’artisans itinérants. »

Une pièce manquante du puzzle historique

Pour Thibaut Morel, médiéviste à l’Université d’Orléans, cette découverte comble un vide : « Nous savions que des ateliers parcouraient cette région, mais aucune trace matérielle n’avait été identifiée depuis les fouilles de 1987. La qualité d’exécution suggère un Commanditaire ecclésiastique aisé. »

Quelles répercussions cette trouvaille a-t-elle eues sur le quartier ?

La nouvelle s’est propagée comme une traînée de poudre dans le quartier des Marronniers. « Le lendemain, j’avais une dizaine de voisins scrutant mon carré de persil », s’amuse Jérémy. Parmi eux, Sonia Karadzic, retraitée d’origine croate : « Mon arrière-grand-père parlait de statuettes protectrices enterrées près des maisons. Peut-être que celle-ci protégeait jadis une ferme disparue ? »

Du potager à la saga collective

Le café du coin est devenu un forum improvisé où s’échangent théories et souvenirs. « Cela a réveillé la mémoire du quartier », constate Luc Bérard, le boulanger. « Trois clients m’ont apporté des silex ou des tessons trouvés dans leurs caves. »

Comment préserver ce patrimoine inattendu ?

Un protocole rigoureux a été établi. La statuette est désormais conservée dans une vitrine climatisée à la bibliothèque municipale, mais une réplique imprimée en résine a été offerte à Jérémy. « L’original subira des analyses spectrographiques », détaille Élodie Garnier. « Nous espérons identifier la carrière d’origine de la pierre et peut-être des traces de polychromie. »

Une médiation innovante

Une application de réalité augmentée est en développement. « En scannant la reproduction, on verra la statue dans son contexte d’origine, avec sa probable coloration médiévale », explique Camille Duchêne, médiatrice culturelle.

A retenir

Faut-il systématiquement déclarer une trouvaille ?

Absolument. La loi française impose de signaler toute découverte archéologique au service régional compétent dans les 48 heures.

Peut-on nettoyer un objet ancien soi-même ?

Déconseillé formellement. Un geste maladroit pourrait effacer des indices précieux. Mieux vaut laisser l’objet en l’état et contacter des professionnels.

Les jardins sont-ils souvent riches en artefacts ?

Oui, surtout en ville. Beaucoup de parcelles actuelles recouvrent d’anciens habitats, ateliers ou zones cultuelles dont les vestiges subsistent à faible profondeur.

Conclusion

Ce bout de pierre sculpté a transformé Jérémy en passeur d’histoire. « Maintenant, quand je jardine, je regarde chaque motte de terre autrement », confie-t-il. Sa décourage rappelle que le sol français regorge de témoignages fragiles qui attendent leur redécouverte. Une leçon pour tous : parfois, les trésors ne se trouvent pas au bout du monde, mais au bout de notre bêche.

Anita

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