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L’accession à la propriété est souvent perçue comme un rêve lointain, surtout dans un contexte économique marqué par des taux d’intérêt en hausse, des prix de l’immobilier élevés et des conditions de financement de plus en strictes. Pourtant, certaines stratégies permettent de franchir le pas même avec un apport limité. L’un des leviers les plus efficaces, mais encore trop méconnu, est le prêt à taux zéro (PTZ), un dispositif public conçu pour accompagner les primo-accédants dans l’achat de leur résidence principale. Ce dispositif, combiné à une bonne compréhension des mécanismes de financement, peut transformer une situation financière tendue en projet immobilier viable. À travers le témoignage de plusieurs ménages, l’analyse des conditions d’éligibilité et les conseils de professionnels du secteur, cet article explore comment concrètement devenir propriétaire sans apport grâce au PTZ et d’autres leviers complémentaires.

Le prêt à taux zéro : qu’est-ce que c’est exactement ?

Un dispositif public au service des primo-accédants

Le prêt à taux zéro (PTZ) est un prêt immobilier sans intérêt accordé par l’État français pour faciliter l’accession à la propriété. Contrairement aux prêts bancaires classiques, il ne génère aucun coût supplémentaire pour l’emprunteur, ce qui en fait un outil particulièrement puissant pour ceux qui disposent d’un faible apport. Ce prêt ne peut être utilisé que pour l’achat ou la construction d’une résidence principale, et il est réservé aux personnes n’ayant pas été propriétaires de leur habitation au cours des deux dernières années.

Camille Dubreuil, 34 ans, enseignante dans le sud de la France, raconte : « J’ai longtemps cru que devenir propriétaire était impossible sans un apport conséquent. Quand j’ai découvert le PTZ grâce à un conseiller immobilier, j’ai eu l’impression qu’une porte s’ouvrait. » Avec son conjoint, elle a pu acquérir un appartement de 65 m² à Montpellier en 2023, sans apport personnel, grâce à un PTZ couvrant 30 % du montant de l’achat, combiné à un prêt bancaire classique et un prêt d’épargne logement.

Comment fonctionne le remboursement ?

Le remboursement du PTZ peut être différé jusqu’à 25 ans selon la zone géographique et les ressources du ménage. Ce délai de carence permet aux emprunteurs de ne pas rembourser immédiatement le prêt, ce qui allège significativement les mensualités dans les premières années. Le remboursement commence généralement après une période de 5, 10, 15 ou 20 ans, selon les conditions fixées au moment de l’octroi du prêt.

« Ce qui nous a permis de tenir, c’est le différé de remboursement », explique Camille. « Pendant les cinq premières années, nous n’avons rien remboursé sur le PTZ. Cela nous a donné le temps de nous stabiliser financièrement, surtout avec la naissance de notre premier enfant. »

Peut-on vraiment acheter sans apport ?

Les conditions réelles d’un financement sans apport

Acheter sans apport est possible, mais pas automatique. Il faut remplir plusieurs conditions : bénéficier du PTZ, obtenir un prêt bancaire à des conditions favorables, et parfois recourir à d’autres aides comme le prêt d’épargne logement (PEL) ou le prêt action logement. La banque reste l’acteur central : elle doit accepter de financer 100 % du projet, ce qui dépend de la solvabilité du ménage, de la stabilité des revenus et du taux d’effort consenti.

Thomas Lefebvre, conseiller immobilier à Lyon, précise : « Les banques sont devenues plus prudentes depuis 2022, mais elles restent ouvertes aux dossiers solides. Un couple avec des CDI, des revenus réguliers et un bon historique bancaire a encore des chances d’obtenir un prêt sans apport, surtout s’il bénéficie du PTZ. »

Le rôle clé du taux d’effort

Le taux d’effort, c’est-à-dire le pourcentage des revenus consacré au remboursement des crédits, est un critère crucial. En général, les banques acceptent un taux d’effort maximal de 33 à 35 %. Avec un PTZ, ce taux peut être réduit, car une partie du financement ne génère pas de mensualité immédiate. Cela rend le projet plus acceptable pour l’organisme prêteur.

Élodie et Romain, un couple de fonctionnaires à Bordeaux, ont réussi leur accession en 2022. « Nous avions économisé 8 000 euros, mais on nous a dit que ce n’était pas nécessaire d’apporter cette somme », raconte Élodie. « En combinant le PTZ, un prêt classique et un PEL, la banque a accepté de financer 100 %. Nos mensualités sont inférieures à ce que nous payions en loyer. »

Quelles sont les conditions d’éligibilité au PTZ ?

Le critère géographique : les zones ABC

L’éligibilité au PTZ dépend de la zone géographique où se situe le logement. Le territoire français est divisé en quatre zones : A, A bis, B1, B2 et C. Seules les zones A, A bis, B1 et B2 sont éligibles. Les zones A et A bis correspondent aux grandes métropoles où la pression immobilière est forte (Paris, Lyon, Marseille, etc.), tandis que les zones B1 et B2 concernent des villes moyennes ou des zones rurales en tension.

Le montant du PTZ varie selon la zone : plus la zone est tendue, plus le pourcentage du PTZ par rapport au coût total du bien est élevé. Par exemple, en zone A bis, un ménage peut bénéficier d’un PTZ couvrant jusqu’à 40 % du coût de revient, contre 20 % en zone B2.

Les plafonds de ressources à respecter

Les ressources du ménage doivent être inférieures à des plafonds fixés par décret. Ces plafonds varient selon la composition du foyer et la zone d’achat. En 2023, pour un couple sans enfant en zone B1, le revenu fiscal de référence ne doit pas dépasser 51 000 euros. Pour un couple avec deux enfants, la limite monte à 68 000 euros.

« Nous avons dû fournir nos deux derniers avis d’imposition », explique Romain. « Heureusement, nos revenus étaient bien en dessous du plafond. Cela a été un soulagement, car on craignait que notre situation ne soit pas éligible. »

Quelles alternatives au PTZ pour financer sans apport ?

Le prêt d’épargne logement (PEL)

Le PEL est un autre levier intéressant. Il s’agit d’un prêt accordé par les banques sur la base d’un plan d’épargne ouvert depuis au moins quatre ans. Le taux est fixe et avantageux, et le montant peut atteindre 92 000 euros. Bien qu’il ne soit pas sans intérêt, il complète efficacement un PTZ ou un prêt classique.

Camille a pu cumuler son PTZ avec un PEL ouvert depuis 2018. « J’avais mis de côté 12 000 euros sur ce plan, mais je n’ai pas eu à les retirer. La banque a utilisé le PEL comme source de prêt, ce qui a réduit le montant à emprunter ailleurs. »

Le prêt action logement

Anciennement appelé 1% logement, ce prêt est destiné aux salariés du secteur privé. Il peut couvrir jusqu’à 30 % du coût total du bien, avec des conditions d’éligibilité liées à l’ancienneté dans l’entreprise et au salaire. Il est souvent utilisé en complément d’un PTZ, notamment pour les jeunes actifs en début de carrière.

Lucas Nguyen, ingénieur en CDI dans une entreprise de technologie à Toulouse, a bénéficié de cette aide en 2023. « J’ai pu obtenir un prêt action logement de 25 000 euros. Cela, combiné au PTZ, a fait la différence. Sans ces aides, je n’aurais jamais pu franchir le pas. »

Les pièges à éviter dans un projet sans apport

Les frais de notaire : une charge souvent sous-estimée

Un piège fréquent est la sous-estimation des frais de notaire, qui représentent entre 7 et 8 % du prix d’achat pour un bien ancien. Même si le PTZ ne couvre pas ces frais, certaines banques acceptent d’intégrer une partie dans le prêt classique, à condition que le taux d’effort reste raisonnable.

« Nous avons été surpris par le montant des frais », confie Élodie. « Heureusement, notre banquier a pu inclure 15 000 euros dans notre prêt principal. Cela nous a évité de devoir trouver cette somme en liquide. »

La stabilité de l’emploi, clé du succès

Les banques exigent une grande stabilité professionnelle. Un CDI est fortement privilégié, mais certains CDD de longue durée ou des contrats intérimaires peuvent être acceptés dans des cas spécifiques. Toutefois, un changement de situation professionnelle après l’obtention du prêt peut poser problème.

Thomas Lefebvre met en garde : « J’ai vu des dossiers refusés à cause d’un changement de poste juste avant la signature. Même si c’était une promotion, la banque a considéré que cela introduisait un risque. Il vaut mieux attendre d’avoir finalisé le financement avant de bouger. »

Conclusion : un rêve accessible, mais pas sans préparation

Devenir propriétaire sans apport est un objectif réaliste pour de nombreux ménages, à condition de bien connaître les dispositifs d’aide et de préparer un dossier solide. Le prêt à taux zéro joue un rôle central, mais il doit être combiné à d’autres leviers et à une bonne stratégie de financement. Les témoignages de Camille, Élodie, Romain ou Lucas montrent que ce parcours, bien qu’exigeant, est possible avec de la rigueur, de l’information et un accompagnement adapté. L’accession à la propriété n’est plus uniquement réservée à ceux qui ont pu épargner pendant des années : elle s’ouvre désormais à des profils plus divers, pourvu qu’ils soient bien informés et bien conseillés.

A retenir

Le PTZ permet-il vraiment d’acheter sans apport ?

Oui, le prêt à taux zéro peut permettre d’acheter sans apport, à condition de remplir les critères d’éligibilité (ressources, zone géographique, statut de primo-accédant) et d’obtenir un prêt bancaire complémentaire. Il est souvent combiné à d’autres aides pour maximiser l’efficacité du financement.

Quel est le montant maximal du PTZ ?

Le montant du PTZ dépend de la zone géographique, de la composition du ménage et du coût total du logement. Il peut couvrir jusqu’à 40 % du coût de revient en zone A bis, avec un plafond variant selon les régions. Pour un couple en zone B1, le montant peut atteindre 60 000 euros, sous conditions.

Peut-on cumuler PTZ et prêt action logement ?

Oui, il est possible de cumuler le PTZ et le prêt action logement, à condition de respecter les conditions d’éligibilité de chaque dispositif. Ce cumul est particulièrement avantageux pour les jeunes actifs ou les ménages aux revenus modestes.

Le PTZ est-il remboursable immédiatement ?

Non, le remboursement du PTZ peut être différé jusqu’à 25 ans selon la situation. Cette période de carence permet de réduire les mensualités dans les premières années de propriété, facilitant l’accession pour les ménages aux revenus contraints.

Les fonctionnaires peuvent-ils bénéficier du PTZ ?

Oui, les fonctionnaires peuvent bénéficier du PTZ s’ils remplissent les conditions d’éligibilité classiques : être primo-accédant, respecter les plafonds de ressources et acheter dans une zone éligible. Leur statut stable est souvent un atout pour obtenir le financement bancaire complémentaire.

Anita

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