Decouverte Site Archeologique Medieval Rennes
Un dimanche comme les autres qui vire à l’extraordinaire : c’est l’histoire d’Éric Sabourin, professeur d’histoire, dont la balade matinale a bouleversé la perception du patrimoine local près de Rennes. Avec son détecteur de métaux, l’homme a mis au jour un site archéologique prometteur, suscitant l’enthousiasme des experts et des habitants. Plongée dans une aventure qui mêle passion, science et héritage commun.
Éric Sabourin, 34 ans, arpente depuis des années les chemins creux de sa région, son détecteur de métaux à la main. « L’archéologie, c’est une façon de toucher du doigt ce qui nous relie aux générations passées », confie-t-il. Ce dimanche-là, entre deux racines et des feuilles mortes, l’appareil émet un bip intrigant. Ni monnaie perdue ni clou rouillé, mais des artefacts disposés avec une étrange logique. « J’ai senti que c’était différent. Comme si la terre voulait parler », raconte-t-il, les yeux encore brillants.
Les premières fouilles dirigées par Sophie Bernard, archéologue renommée, laissent entrevoir un lieu fréquenté entre le Xᵉ et XIIᵉ siècle. « La disposition des objets évoque une halte marchande ou un espace cérémoniel », précise-t-elle. Parmi les trouvailles : des fibules, des fragments de céramique et une lame de couteau travaillée. « Chaque élément est un mot d’une phrase plus grande », ajoute-t-elle en montrant une pièce patinée par le temps.
L’initiative d’Éric souligne l’importance des amateurs éclairés. « Sans leur curiosité, certains sites dormiraient encore sous nos pieds », reconnaît Julien Vasset, conservateur départemental. Loin d’être un chasseur de trésors, Éric a suivi le protocole : alerter les autorités, sécuriser la zone. « On m’a parfois pris pour un farfelu. Aujourd’hui, les mêmes me demandent des conseils ! », s’amuse-t-il.
À l’école Jules-Verne, les élèves préparent déjà une exposition. « Ils dessinent des reconstitutions et écrivent des lettres aux archéologues », explique leur enseignant, Théo Rambault. La mairie envisage un sentier pédagogique. « C’est notre histoire à tous. Ces pierres racontent comment vivait mon arrière-grand-père », lance Lucie Bonnard, commerçante et membre d’une association patrimoniale.
Outre l’émotion, cette découverte rappelle l’urgence de protéger les traces fragiles du passé. « Un chantier routier ou un labour peut effacer en une heure ce qui a survécu mille ans », insiste Sophie Bernard. Des bénévoles se forment maintenant aux gestes de préservation. Parmi eux, Anaïs Kerbrat, étudiante : « Je veux aider à documenter ces vestiges. Ils sont notre mémoire collective. »
Contacter immédiatement le Service régional d’archéologie. Ne pas déplacer les objets et documenter leur emplacement avec des photos.
Oui, mais leur usage est réglementé. Une autorisation est requise pour prospecter, surtout sur des terrains publics ou protégés.
Éveiller les jeunes à l’archéologie crée des vocations et favorise le respect des sites. « Un enfant qui comprend d’où il vient grandit différent », souligne Théo Rambault.
L’histoire n’est pas qu’affaire de spécialistes. Comme Éric Sabourin, chacun peut contribuer à révéler des fragments oubliés. Entre science et passion, cette aventure montre combien le passé vit encore – pourvu qu’on sache l’écouter.
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