Decouverte Tresor Saint Pierre Les Nemours
Parfois, l’histoire se cache là où on l’attend le moins. Un samedi ordinaire dans le petit village de Saint-Pierre-lès-Nemours a basculé dans l’extraordinaire pour cinq amis d’enfance. Leur balade bucolique s’est transformée en une quête digne des plus grands récits d’aventure, révélant un trésor oublié qui allait bouleverser leur vie et celle de leur communauté.
Léa Morvan, enseignante et passionnée d’histoire locale, se souvient de ce jour avec émotion : « Nous marchions sur le sentier des Trois-Chênes, comme chaque semaine. Mais cette fois, une pierre étrangement alignée avec d’autres a attiré notre attention. C’était comme si la forêt nous guidait. »
Le groupe, composé notamment d’Antoine Besnard, géomètre de métier, a rapidement remarqué que ces pierres semblaient former un chemin discret. « J’ai tout de suite vu que leur disposition n’était pas naturelle », confie-t-il. En suivant cette piste, ils ont débusqué une cavité dissimulée par des ronces – l’entrée d’une grotte que personne ne semblait avoir fréquentée depuis des siècles.
À la lueur des lampes de poche, les amis ont découvert trois coffres en bois cerclés de fer, partiellement enfouis. À l’intérieur : près de 200 pièces d’or frappées aux effigies de Louis XIV, des bijoux ouvragés, et surtout, un parchemin scellé portant les armoiries de la famille De Chambray, seigneurs locaux au XVIIᵉ siècle.
Clara Duvallon, étudiante en archéologie et membre du groupe, décrit l’instant : « Le parchemin mentionnait une dette de guerre jamais récupérée. Ces objets étaient censés servir de garantie ! » Les analyses ultérieures confirmeront que le trésor, estimé à 800 000 euros, avait été caché vers 1695 pendant la guerre de la Ligue d’Augsbourg.
En moins d’une semaine, la nouvelle a électrisé les 3 200 habitants. Bastien Le Gall, cafetier sur la place du marché, raconte : « Depuis l’annonce, ma terrasse est toujours pleine. Des journalistes, des curieux, même des chercheurs viennent de partout ! »
La mairie, sous l’impulsion du maire Édouard Valtier, a lancé un projet de parcours historique reliant la grotte au centre-bourg. « Ce trésor est un cadeau pour notre patrimoine », souligne-t-il. Une souscription publique a permis de financer les premières études archéologiques, soutenues par l’INRAP.
Conformément à la loi française sur les trésors archéologiques, les amis ont immédiatement alerté la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles). « Nous savions que ces objets devaient être expertisés », explique Théo Ravier, le dernier membre du groupe. « Le plus surprenant ? La loi prévoit une récompense pour les découvreurs, mais notre fierté vient surtout d’avoir contribué à l’histoire. »
Les pièces ont été confiées au Musée départemental pour restauration. Certaines seront exposées in situ dans la future « Maison du Trésor », dont l’ouverture est prévue en 2025.
L’impact dépasse largement le cadre financier. Une association, « Les Amis du Trésor », a été créée pour organiser des visites guidées. Parmi ses membres, la jeune Louna Kerbrat, 16 ans : « Ça m’a donné envie de devenir archéologue ! Désormais, quand je marche dans les bois, je regarde chaque pierre différemment. »
Les cinq amis, quant à eux, ont scellé un pacte : une partie de leur indemnité financera des bourses pour les étudiants en histoire de la région. « Ce trésor nous a offert bien plus que de l’or », résume Léa. « Il nous a rappelé que l’aventure est à portée de pas. »
Non. En France, toute découverte doit être déclarée aux autorités dans les 72 heures. Une indemnisation peut être versée après expertise.
Sa nature (pièces, outils anciens), son contexte (enfouissement, grotte) ou son ancienneté présumée doivent alerter. En cas de doute, contacter sa mairie.
Moins qu’on ne croit ! La France compte en moyenne 500 déclarations de trésors par an, selon l’INRAP. Mais peu ont un tel retentissement populaire.
Après 30 ans d’enseignement, cette professeure découvre une pension de retraite bien en-deçà de ses…
Après 37 ans de carrière dans la mode, Claire découvre une retraite bien plus modeste…
Une famille d'agriculteurs de Haute-Marne résiste face à une multinationale minière convoitant son terrain, riche…
Martine, femme de ménage pendant 30 ans, livre un témoignage poignant sur la précarité des…
Marc Dupont découvre un gisement de néodyme de 110 milliards sous ses terres. Une aubaine…
Marc, 61 ans, a évité une décote sur sa retraite grâce à une astuce simple…