Defense Francaise Commandes Militaires Retards
Le secteur de la défense française traverse une période trouble, marquée par des retards inexpliqués dans les commandes militaires malgré un budget en hausse. Entre tensions financières, incertitudes stratégiques et inquiétudes industrielles, le tableau dressé par le Sénat appelle à une réaction rapide. Plongée dans un dossier aux enjeux majeurs pour notre souveraineté.
En 2024, le budget de la défense atteint un niveau historique (50,5 milliards d’euros), pourtant les industriels attendent toujours des contrats concrets. « On a préparé nos usines, recruté des ingénieurs, mais les commandes promises n’arrivent pas », témoigne Lucas Verneuil, PDG d’une PME spécialisée dans l’électronique de défense. La DGA semble paralysée par des négociations interminables avec les ministères concernés.
Trois éléments clés expliquent cette inertie :
Le rapport sénatorial révèle une gestion budgétaire pour le moins hasardeuse. Avec 8 milliards d’euros de charges reportées et des recettes exceptionnelles incertaines, la situation alarme les experts. « C’est comme si on construisait un avion sans savoir si on aura le carburant pour le faire voler », image Élodie Roussel, analyste chez Défense & Stratégie.
Ces 13 milliards d’euros théoriques reposent sur des ventes d’actifs et autres opérations spéculatives. « En 2023, seuls 40% des montants prévus ont été effectivement perçus », précise Marc Antonetti, ancien directeur financier du ministère. Une dépendance dangereuse qui fragilise toute la planification.
La BITD (Base industrielle et technologique de défense) subit de plein fouet ces incertitudes. « Sans commandes fermes, je dois reporter des investissements dans nos lignes de production », déplore Samia Khoury, dirigeante d’un équipementier aéronautique. Certains sous-traitants commencent à licencier, créant un risque de perte de compétences critiques.
Le Sénat prépare une audition urgente du ministre, tandis que le Groupement des industries de défense (GICAT) a publié un livre blanc alarmant. « Chaque mois de retard équivaut à 300 emplois menacés dans nos filières », calcule son président, Thomas de La Brosse.
Plusieurs pistes émergent des discussions :
Comme le résume le général (2S) Pierre-Henri Clément : « Notre autonomie stratégique se joue aujourd’hui dans les usines autant que sur les champs de bataille. »
50,5 milliards d’euros, soit 3,3 milliards de plus qu’en 2023. Une augmentation qui contraste avec la stagnation des commandes.
Les 4 000 entreprises de la BITD, particulièrement les PME sous-traitantes qui manquent de trésorerie pour tenir sans commandes fermes.
Réformer en profondeur la gestion budgétaire du ministère pour éviter les reports systématiques et les recettes aléatoires.
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