Derniere Tonte Avant Hiver 2025
Chaque automne, alors que les jours raccourcissent et que l’air s’emplit d’une fraîcheur annonciatrice de l’hiver, un geste simple mais crucial s’impose dans l’entretien du jardin : la dernière tonte de la pelouse. Bien plus qu’un geste de finition, cette coupe hivernale est une étape déterminante pour la santé future du gazon. Mal réalisée, elle peut compromettre plusieurs mois d’efforts. Mais lorsqu’elle est effectuée au bon moment, avec les bonnes techniques, elle devient une véritable préparation hivernale, offrant au gazon une protection naturelle et favorisant une repousse vigoureuse au printemps. Dans un contexte climatique en mutation, où les saisons deviennent plus imprévisibles et les périodes de sécheresse plus fréquentes, cette étape gagne en importance. Entre écologie, efficacité et respect des cycles végétaux, la dernière tonte s’impose comme un moment clé de l’année pour tout jardinier soucieux de la qualité de sa pelouse.
La pelouse, comme toute plante vivante, traverse des cycles saisonniers. À l’automne, elle entre progressivement en dormance, ralentissant sa croissance en réponse au froid et à la baisse de luminosité. La dernière tonte intervient à ce moment charnière, où l’herbe doit être préparée à affronter les rigueurs de l’hiver sans être trop affaiblie. Tondre trop tôt, par exemple en septembre, peut stimuler une nouvelle pousse fragile. Cette croissance tardive, exposée aux gelées, risque de noircir, de pourrir ou de devenir un terrain propice aux maladies fongiques. À l’inverse, attendre trop longtemps, voire ne pas tondre du tout, laisse l’herbe trop longue, ce qui favorise l’accumulation d’humidité, l’apparition de moisissures et l’asphyxie du gazon sous les feuilles mortes.
Élodie Reynaud, maraîchère bio dans le Perche et accompagnatrice de jardiniers amateurs, explique : « J’ai vu des pelouses complètement ravagées au printemps à cause d’une mauvaise gestion de la dernière tonte. Des zones jaunies, des trous, des mousses envahissantes… Tout ça parce que les herbes étaient trop longues ou trop courtes. Ce moment-là, c’est un peu comme le rituel du coucher d’un enfant : il faut le préparer doucement au repos, sans le brusquer. »
La dernière tonte agit donc comme un signal envoyé à la plante : c’est la fin du cycle actif. Elle permet d’uniformiser la hauteur, d’éliminer les parties abîmées et de créer un environnement plus sain pour l’hibernation. En somme, elle conditionne directement la vigueur du réveil printanier.
Il n’existe pas de date fixe valable pour toute la France, car les conditions climatiques varient fortement selon les régions. Cependant, des indicateurs naturels permettent de déterminer le bon moment. En général, la dernière tonte se situe entre fin septembre et fin octobre dans les zones tempérées. Dans le Sud-Ouest ou le littoral méditerranéen, où les hivers sont doux, elle peut être repoussée jusqu’au début novembre. À l’inverse, dans les régions montagneuses ou du Nord-Est, il est préférable de tondre dès la fin septembre, avant que les gelées ne figent le sol.
Le thermomètre est un bon allié : lorsque la température moyenne du jour stagne autour de 10 à 12 °C, que les herbes poussent plus lentement et qu’elles craquent légèrement sous le pied, c’est le signe que la dormance s’installe. C’est le moment idéal pour intervenir. Arthur Lefebvre, jardinier paysagiste dans les Ardennes, raconte : « J’ai un client qui insistait pour tondre début décembre, pensant que l’herbe était encore “active”. Résultat : une pelouse en lambeaux au printemps. Depuis, je lui fais suivre les températures avec un petit thermomètre de jardin. Il a compris que la nature ne suit pas le calendrier, mais les signes du climat. »
La hauteur de la dernière tonte est un équilibre délicat. Trop courte, l’herbe expose ses racines au froid et au piétinement hivernal. Trop longue, elle retient l’humidité et favorise les maladies. Le consensus parmi les experts tourne autour d’une hauteur comprise entre 5 et 7 cm. Cette longueur offre une protection thermique naturelle tout en limitant les risques d’asphyxie.
« C’est comme mettre un manteau à sa pelouse », plaisante Camille Vasseur, conceptrice de jardins écologiques dans le Tarn. « Ni trop léger, ni trop lourd. À 6 cm, les brins d’herbe forment une micro-couverture qui isole les racines, tout en laissant respirer le sol. » Cette hauteur permet aussi de limiter la prolifération des mousses, qui prospèrent dans les zones humides et ombragées. En revanche, tondre à 3 cm ou moins, comme on le fait parfois en été, fragilise gravement le gazon pendant les mois froids.
Oui, absolument. Contrairement à certaines tontes estivales où les résidus peuvent être laissés sur place comme mulch, la dernière tonte exige un nettoyage rigoureux. Herbe coupée, feuilles mortes, brindilles : tout doit être retiré. Ces matières, si elles restent en surface, forment une couche compacte qui empêche l’air et la lumière de pénétrer, asphyxiant le gazon et créant un terrain fertile pour les champignons pathogènes.
Le compost est ici un allié précieux. Les déchets verts peuvent être intégrés au tas de compost, où ils participeront à la fabrication d’un amendement riche pour le printemps suivant. « J’ai transformé mon ancienne pelouse en prairie fleurie, mais je garde encore une petite zone de gazon », témoigne Léa Bontemps, habitante de Dordogne. « Depuis que je ramasse les résidus de la dernière tonte et que je les compote, je n’ai plus de pourriture grise en mars. C’est un geste simple, mais il fait toute la différence. »
Oui, et c’est même recommandé. Le scarificateur, qui gratte la surface du sol pour éliminer le feutre (accumulation de matière organique morte), permet d’aérer le gazon avant l’hiver. Une pelouse bien aérée draine mieux l’eau, résiste mieux aux maladies et favorise la pénétration des nutriments. L’idéal est d’intervenir juste après la dernière tonte, lorsque le gazon est court mais encore vivant, ce qui permet une légère récupération avant la dormance.
Attention toutefois à ne pas surcharger l’intervention : un passage léger suffit. « Je préfère scarifier en deux temps », confie Arthur Lefebvre. « D’abord, je tonds. Je laisse reposer deux ou trois jours. Puis je scarifie, en douceur. Si je vois que le gazon souffre, j’arrête. L’objectif n’est pas de le traumatiser, mais de l’aider à respirer. »
La dernière tonte n’est pas un acte isolé. Elle s’inscrit dans une démarche plus large de préparation hivernale. Après la coupe, il est judicieux d’apporter un amendement organique : compost mûr, fumier décomposé ou engrais naturel riche en potassium. Ce dernier élément renforce la résistance des cellules végétales au froid.
« J’utilise un mélange de compost maison et de cendre de bois », explique Élodie Reynaud. « La cendre apporte du potassium, et le compost nourrit les micro-organismes du sol. C’est discret, mais très efficace. » Certains jardiniers optent aussi pour des semis d’engrais verts comme le trèfle blanc, qui fixe l’azote et protège le sol des lessivages. Ces alternatives écologiques, de plus en plus populaires, allient santé du gazon et préservation de la biodiversité.
La tondeuse, comme le gazon, mérite une préparation hivernale. Un nettoyage complet est indispensable : lames dégagées de l’herbe collée, carter vidé, essuyage des pièces sensibles. Pour les modèles thermiques, il est conseillé de vider le réservoir ou de faire tourner le moteur à vide pour consommer le carburant restant. Les tondeuses électriques doivent être rangées dans un endroit sec, à l’abri de l’humidité.
Les robots tondeuses, de plus en plus répandus, nécessitent une attention particulière. Ils doivent être retirés de leur base, nettoyés, et stockés dans un local chauffé ou isolé du gel. La batterie doit être chargée à 80-100 % avant rangement. « J’ai eu un robot qui a rendu l’âme après un hiver passé dans un abri non isolé », raconte Camille Vasseur. « Depuis, je le démonte, je le nettoie comme une voiture de course, et je le range dans mon atelier. Il me remercie en tondant parfaitement au printemps ! »
Une dernière tonte bien exécutée se traduit par une pelouse qui sort de l’hiver en pleine forme. Moins de mousse, moins de maladies, une repousse plus uniforme et plus dense. Elle permet aussi de gagner du temps au printemps, en évitant les traitements correctifs, les resemis ou les désherbage massifs.
« C’est un peu comme faire ses valises avant les vacances », résume Léa Bontemps. « Quand tout est bien organisé à l’automne, le printemps arrive sans stress. Ma pelouse est verte, souple, vivante. Je n’ai pas besoin de la réparer, je peux juste en profiter. »
La hauteur recommandée se situe entre 5 et 7 cm. Cette longueur protège les racines du froid tout en limitant les risques de maladies fongiques liées à l’humidité stagnante.
Non. Tondre sur un sol détrempé compacte la terre, abîme les racines et rend la coupe irrégulière. Il est préférable d’attendre une journée sèche et un sol bien drainé.
Généralement non. À cette période, les pluies automnales sont suffisantes. Arroser inutilement pourrait favoriser l’humidité excessive et les maladies.
Oui, mais pas sur la pelouse. Les herbes coupées peuvent être utilisées en paillage autour des arbustes, massifs ou potagers, où elles protègent les racines et enrichissent le sol.
Elle l’est, mais différemment. Sur une prairie fleurie, on privilégie une tonte haute (8 à 10 cm) et un ramassage des résidus pour favoriser la biodiversité et éviter l’enrichissement excessif du sol.
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