Eau Bouteille Dangers Etude 2024
L’eau en bouteille est-elle vraiment l’alternative saine et écologique que l’on croit ? Une récente étude parue dans BMJ Global Health vient bousculer nos certitudes. Entre idées reçues et réalité scientifique, plongeons dans les nuances d’un marché florissant, mais pas sans conséquences.
En 2022, 47 % des Français déclaraient boire de l’eau en bouteille quotidiennement. Une tendance en hausse : la consommation a augmenté de 50 % en dix ans. En 2019, chaque habitant en a consommé 144 litres en moyenne, soit l’équivalent de 8,87 milliards de litres à l’échelle nationale. « Je préfère le goût de l’eau minérale, et je me méfie des canalisations vieillissantes », confie Théo Vercambre, un étudiant lyonnais. Pourtant, cette habitude cache des réalités moins transparentes.
L’étude du Weill Cornell Medical Center révèle que 10 à 78 % des eaux embouteillées contiendraient des microplastiques, des phtalates ou du bisphénol A. « Quand j’ai lu ces chiffres, j’ai immédiatement arrêté d’en acheter pour mes enfants », témoigne Élodie Sancerre, mère de deux jeunes filles. Les chercheurs alertent sur la migration de ces substances, surtout lorsque les bouteilles sont stockées longtemps ou exposées à la chaleur.
Près de 2 milliards de personnes dans le monde dépendent des bouteilles par nécessité. « En Mauritanie, où j’ai travaillé, les fontaines publiques sont rares. L’eau en plastique est une question de survie », explique Julien Tanguy, coopérant humanitaire. Un paradoxe cruel : ceux qui pourraient s’en passer en consomment le plus.
Si elle n’est pas parfaite – avec des risques bactériens comme les légionelles –, l’eau du robinet reste mieux régulée en Europe. « Nos analyses montrent qu’elle est souvent plus saine que l’eau en bouteille sur le long terme », indique le Dr Amélie Roux, toxicologue. Sans compter son avantage écologique : 300 fois moins d’émissions de CO₂ selon l’Agence de l’environnement.
Pour rassurer les sceptiques, des solutions hybrides émergent. « J’utilise une carafe en verre avec filtre à charbon. Mon eau a bon goût et je réduis mes déchets », partage Léa Morvan, adepte du zéro déchet. Une pratique encouragée par les municipalités, comme à Strasbourg où des fontaines connectées ont été installées en centre-ville.
Les experts recommandent :
« Cela m’a permis d’économiser 500 € par an », calcule Marc Lanvin, qui a troqué ses packs d’eau contre un filtre sous évier.
Non, selon l’étude de BMJ Global Health. Les contaminants plastiques y sont souvent plus nombreux que les résidus régulés dans l’eau courante.
Les eaux plates en bouteille de verre ou celles filtrées à domicile présentent le meilleur ratio sécurité/environnement.
Chaque mairie publie un rapport annuel accessible en ligne. Des kits d’analyse sont aussi disponibles en pharmacie.
Derrière la transparence des bouteilles se cachent des enjeux opaques. Si la transition vers l’eau du robinet demande un changement des mentalités, les solutions existent. Comme le résume Clara Dumas, blogueuse écolo : « C’est un geste simple qui allège à la fois notre corps et la planète. » Un verre d’eau… dans lequel il reste visiblement des vérités à boire.
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