Ehpad 2025 Salaire Aides Cuisiniers
En 2025, le secteur des EHPAD demeure un pilier essentiel de notre société, mais ceux qui œuvrent en cuisine, dans l’ombre, continuent de vivre des réalités économiques difficiles. À travers le témoignage poignant de Marc Vigier, 48 ans, nous plongeons dans le quotidien d’un aide-cuisinier dont le dévouement contraste avec des conditions précaires. Les détails de cette enquête révèlent des enjeux profonds qui appellent à une prise de conscience collective.
Marc Vigier enchaîne les journées de 12 heures dans une cuisine d’EHPAD du Loiret. Malgré son expérience et son rôle clé dans le bien-être des résidents, son salaire net plafonne à 1 310 €. « Après le loyer et les charges, il reste à peine de quoi remplir le frigo », soupire-t-il. Une situation d’autant plus criante que 62 % de ses collègues déclarent cumuler deux emplois, selon une récente enquête du Syndicat des Professionnels de l’Alimentation en EHPAD.
Alors que l’inflation a grimpé de 14 % depuis 2022, les salaires du secteur n’ont été revalorisés que de 3,2 %. Sophie Amir, économiste spécialisée dans les métiers du care, souligne : « Ces professions vitales subissent une double peine : pénibilité physique et stagnation salariale. » Marc précise : « Même avec les heures supplémentaires, impossible de mettre de côté pour les imprévus. »
Alors que 78 % des salariés français bénéficient d’un 13e mois (INSEE, 2024), les aides-cuisiniers d’EHPAD en sont majoritairement exclus. « C’est un vrai coup dur en décembre, quand les factures s’accumulent », témoigne Alexandra Roux, 32 ans, collègue de Marc. Les directions d’établissements invoquent des budgets serrés, mais des collectifs comme Justice Sociale en EHPAD dénoncent des choix de gestion discriminatoires.
La pénibilité reconnue (port de charges lourdes, horaires décalés) ne donne droit qu’à des compensations symboliques. Marc montre sa fiche de paie : « La prime annuelle ‘engagement’ ? 87 € avant impôts. Une goutte d’eau. » Pourtant, une étude de l’Igas démontre qu’une prime de 1 000 € annuels réduirait de 40 % le turnover dans ces postes.
Plusieurs pistes émergent :
Comme le rappelle Karim Belkacem, sociologue : « Prendre soin de ceux qui nourrissent nos aînés, c’est garantir la qualité globale du service. »
Derrière les chiffres se cachent des destins comme celui de Marc, qui rêve simplement « de ne plus compter chaque centime tout en faisant un travail utile ». Alors que la France comptera 200 000 résidents d’EHPAD supplémentaires d’ici 2030, la question de l’attractivité de ces métiers devient stratégique. Et si revaloriser les aides-cuisiniers était le premier pas vers un accompagnement digne de nos aînés ?
En 2025, il avoisine 1 310 € net mensuels, soit seulement 8 % au-dessus du SMIC, malgré des responsabilités importantes.
Seuls 22 % des EHPAD privés le proposent, contre 89 % dans la grande distribution alimentaire. Une disparité liée au manque d’obligation légale.
Une reconnaissance salariale (73 %), des horaires moins morcelés (61 %) et des formations diplômantes (54 %) selon un sondage BVA réalisé en mars 2025.
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