Europe Penurie Dollars 2024
Alors que les turbulences géopolitiques secouent les marchés financiers, une question cruciale émerge dans les couloirs de la BCE : et si le dollar venait à manquer ? Ce scénario, qui semblait impensable il y a encore une décennie, devient une préoccupation tangible pour les économistes européens. Entre dépendance systémique et stratégies d’autonomie, l’Europe joue sa stabilité financière sur un fil.
Lors d’une conférence interne à Francfort, Clara Voisin, analyste senior à la BCE, a tiré la sonnette d’alarme : « Nos simulations montrent qu’une rupture d’accès aux marchés dollarisés pourrait paralyser 20% des refinancements bancaires en 72 heures. » Un chiffre qui prend tout son sens quand on sait que les prêts libellés en dollars représentent l’équivalent de 3,8 fois le PIB de la Belgique pour la seule zone euro.
En 2020, lorsque la pandémie a frappé, la Fed a injecté 450 milliards de dollars via des lignes de swap vers la BCE. « Ce tuyau d’urgence a sauvé plusieurs établissements français », confie Mathias Leclercq, trader à une grande banque parisienne. Mais aujourd’hui, l’ombre d’un possible refus américain plane, comme lors de la crise chypriote de 2013 où Washington avait temporairement fermé le robinet.
La Deutsche Bank a surpris ses concurrents en annonçant un programme de « dollarisation prudente ». « Nous convertissons progressivement 12% de nos actifs en euros et en or », explique Sophie Werner, directrice du risque de change. Une stratégie que la BNP Paribas réplique partiellement, selon nos informations.
L’innovation vient parfois des plus petits acteurs. La fintech lyonnaise Numex a développé un algorithme de couverture multicurrencies qui intéresse plusieurs caisses régionales. « Notre modèle réduit l’exposition au dollar de 40% sans surcoût pour les clients », affirme son fondateur, Hakim Belkacem.
Pour Thomas Lavigne, patron d’une PME textile à Roubaix, le cauchemar serait simple : « Si le dollar flambe, mes achats de coton deviennent impossibles. » Les experts prévoient un impact sur 65% des importations européennes de matières premières, avec des répercussions potentielles de +3,5% sur l’inflation.
Marine Estève, créatrice d’une boutique en ligne de produits artisanaux, s’inquiète : « 30% de mes clients viennent des États-Unis. Une pénurie de dollars pourrait bloquer leurs paiements. » Les opérateurs touristiques, eux, redoutent une flambée des coûts en cas de crise.
La BCE étudie sérieusement le développement d’un système de paiements en euros aussi efficace que le CHIPS américain. « C’est techniquement complexe, mais indispensable », estime Paolo Ricci, économiste à l’Institut monétaire européen. L’idée d’un fonds commun de réserves en devises alternatives (yuan, yen) fait également son chemin.
La Suède a réduit sa dépendance au dollar de 28% depuis 2018 grâce à des accords bilatéraux avec la Chine. « Nos entreprises paient désormais 40% de leurs importations asiatiques en yuans », précise Ingrid Olsson, ministre des Finances suédoise.
Les tensions géopolitiques et l’incertitude sur la politique américaine ont révélé la vulnérabilité des banques européennes trop dépendantes du billet vert.
Pas immédiatement, mais une crise prolongée pourrait affecter les prix des produits importés et les taux de crédit.
L’euro reste le premier candidat, mais le yuan gagne du terrain, surtout pour les échanges avec l’Asie.
Cette crise potentielle illustre le paradoxe de la finance globalisée : la monnaie américaine reste incontournable alors que son accès devient incertain. Comme le résume Clara Voisin : « Nous devons trouver l’équilibre entre coopération internationale et autonomie stratégique. » Un défi qui pourrait redéfinir les équilibres monétaires pour les décennies à venir.
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