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Certaines découvertes surgissent là où on les attend le moins – comme ces pièces historiques qui ont émergé d’un sac de pommes de terre, racontant une page sombre de notre histoire. Voici l’étonnante aventure d’une famille française, plongée malgré elle dans les mystères de la Seconde Guerre mondiale.
Ce jeudi semblait ordinaire pour les Vandermeer, famille installée depuis dix ans à Obernai, en Alsace. En rentrant des courses, Clara, la cadette, s’amusait à trier les provisions quand son cri attira l’attention générale : « Il y a un truc bizarre dans les patates ! » Le sac en toile crasseux qu’elle venait de découvrir contenait huit pièces métalliques oxydées, marquées de symboles étranges.
« Je pensais à des jetons de casino ou à de vieux boutons », raconte Théo Vandermeer, le frère aîné. Mais leur père, Jérémie, ancien professeur d’histoire, reconnut immédiatement l’aigle impérial et la svastika. L’émotion fut palpable : tenir ces Reichsmarks, derniers témoins du IIIe Reich, transformait leur cuisine en salle de classe improvisée.
Les pièces, analysées par un numismate strasbourgeois, révèlent une chronologie précise : frappées entre 1936 (année des Jeux Olympiques de Berlin) et 1944 (l’effondrement du régime), elles circulaient pendant l’annexion de l’Alsace. « La plus usée date de 1942, souligne l’expert Loïc Besnard. Son usure témoigne de l’hyperinflation qui ruinait alors l’Allemagne. »
Pour Sophie Vandermeer, architecte de métier, cette découverte soulève des questions épineuses : « Doit-on glorifier ou au contraire enseigner à travers ces objets ? Nos enfants ont immédiatement voulu comprendre pourquoi ces pièces atterrissaient dans nos légumes. » La famille a passé des soirées à étudier la période, croisant sources locales et récits de résistants alsaciens.
Contacté par les Vandermeer, le Mémorial de l’Alsace-Moselle a confirmé l’authenticité des pièces. « Elles présentent un intérêt muséal certain, explique la conservatrice Élodie Travers. La façon dont elles furent dissimulées évoque les stratégies de résistance ou de fuite. » Trois hypothèses sont avancées :
Après déclaration en mairie, les pièces ont été confiées au musée sous forme de prêt à durée indéterminée. « Nous préparons une vitrine avec leur histoire complète, incluant le témoignage vidéo des Vandermeer », précise Travers. Une exposition itinérante est prévue pour les écoles alentour.
Selon l’historien Fabien Riedinger, auteur de Mémoires du quotidien, « ces objets banals deviennent des machines à remonter le temps. Leur valeur ne tient pas à leur rareté, mais à leur capacité à matérialiser l’Histoire dans notre présent. » Les Vandermeer en ont fait l’expérience :
« Depuis cette découverte, nos enfants regardent différemment le vieux grenier ou les caves du village. Ils comprennent que l’histoire n’est pas qu’un sujet scolaire. »
– Jérémie Vandermeer
Contacter un numismate agréé ou un musée spécialisé. En Alsace, le réseau des conservateurs peut effectuer des expertises gratuites pour les particuliers.
Entre 20€ et 200€ selon l’état et la rareté. Mais leur véritable importance est patrimoniale plutôt que financière.
Oui, sous réserve de déclaration aux autorités locales. La loi française encadre strictement la détention d’objets liés aux périodes de guerre.
Cette aventure souligne combien notre territoire regorge encore de traces tangibles du passé. Loin des manuels scolaires, c’est parfois au détour d’un geste du quotidien que l’Histoire nous prend par la main. Les Vandermeer, en partageant leur découverte, offrent à leur communauté une occasion rare de toucher du doigt les échos encore vivants d’une époque dont nous devons préserver la mémoire.
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