Feu Cheminee 2 Plantes Absorbent Monoxyde Carbone 2025
En ces périodes hivernales où le froid pousse à refermer portes et fenêtres, le feu de cheminée devient un allié précieux pour réchauffer les intérieurs. Pourtant, derrière cette ambiance chaleureuse se cache un danger invisible : le monoxyde de carbone. Ce gaz inodore, incolore et potentiellement mortel s’accumule dans les pièces mal aérées, surtout lorsque les cheminées sont utilisées régulièrement. Heureusement, des solutions naturelles et esthétiques existent pour purifier l’air de nos maisons. Parmi elles, deux plantes d’intérieur se distinguent par leur efficacité : le chlorophytum et le pothos. Mais au-delà de ces deux purificateurs d’exception, d’autres végétaux offrent des bienfaits insoupçonnés, adaptés à chaque pièce de la maison. En combinant astuces de placement, entretien et utilisation de déchets ménagers, il est possible de transformer son intérieur en un écosystème sain, harmonieux et vivant.
Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz produit par la combustion incomplète du bois, du gaz ou du charbon. Lorsqu’un feu de cheminée brûle, notamment dans un espace mal ventilé, ce gaz se diffuse dans l’air ambiant sans être détecté. Contrairement à d’autres polluants, il n’a ni odeur ni couleur, ce qui en fait un véritable tueur silencieux. Selon les données de Santé Publique France, il provoque chaque année des centaines d’intoxications, dont une cinquantaine de décès. Les symptômes — maux de tête, nausées, fatigue — peuvent être confondus avec ceux d’une grippe, retardant ainsi une prise en charge rapide.
Élodie Reynaud, ingénieure en environnement intérieur à Lyon, explique : « Dans une maison où l’on utilise régulièrement la cheminée, le taux de CO peut augmenter en quelques heures, surtout si les ouvertures sont rares. Même à faible concentration, il affecte la qualité de l’air et peut impacter la concentration, le sommeil et la vitalité. »
La solution ? Aérer quotidiennement, même brièvement. Mais en complément, des plantes capables de capter ce gaz offrent une alternative naturelle et durable.
Le chlorophytum, souvent surnommé « plante-araignée » en raison de ses longues tiges filiformes, fait partie des végétaux les plus étudiés pour leurs propriétés dépolluantes. Des recherches menées par la NASA ont démontré sa capacité à absorber non seulement le monoxyde de carbone, mais aussi le formaldéhyde, le benzène et d’autres composés organiques volatils (COV). Il libère en retour de l’oxygène, améliorant ainsi la respiration nocturne.
Quant au pothos, c’est un grimpant robuste, presque impossible à tuer. Il pousse même dans les pièces sombres et supporte les températures fraîches. « J’ai installé un pothos dans mon salon, près de la cheminée, raconte Thierry Lemoine, habitant d’un chalet dans les Vosges. Au bout de deux mois, je me suis rendu compte que mes migraines hivernales avaient disparu. Mon médecin m’a dit que cela pouvait être lié à une meilleure qualité de l’air. »
Les deux plantes fonctionnent comme des filtres naturels. Leurs feuilles absorbent les polluants, tandis que leurs racines, en symbiose avec les micro-organismes du sol, les transforment en nutriments. Plus on multiplie les plantes, plus l’effet de purification est significatif.
Bien que le feu de cheminée soit le point d’émission principal du CO, il est déconseillé de placer les plantes directement dessus ou à proximité immédiate. La chaleur sèche et les variations de température fragilisent les végétaux. « Le pothos peut survivre, mais il perdra ses feuilles et ralentira sa croissance », précise Camille Fournier, horticultrice et conceptrice d’intérieurs végétalisés.
Le meilleur emplacement ? Une étagère à deux ou trois mètres de la source de chaleur, dans un coin bien éclairé mais pas exposé au soleil direct. Un salon traversant, avec une circulation d’air naturelle, est idéal. « J’ai suspendu mon chlorophytum dans un panier au-dessus du canapé, témoigne Léa Brossard, habitante de Grenoble. Il pendouille avec ses petites plantules, c’est décoratif, et je me sens plus sereine en sachant qu’il travaille pour nous. »
Il est recommandé d’avoir deux à trois pots pour une pièce de 20 m². En combinant chlorophytum, pothos et d’autres plantes dépolluantes, on crée un système de filtration naturel.
Le dracaena, avec ses feuilles en lance, est particulièrement efficace contre le benzène et le trichloréthylène. Il aime la lumière tamisée et nécessite peu d’arrosage. Le philodendron, lui, prospère dans les pièces sombres et absorbe le formaldéhyde, souvent présent dans les meubles en aggloméré.
Le ficus benjamina, arbre élégant aux feuilles brillantes, purifie l’air tout en ajoutant une touche d’élégance. Attention toutefois : il est sensible aux courants d’air. « J’ai perdu deux ficus en hiver parce que je les plaçais près de la fenêtre pendant l’aération », confie Marc Dubreuil, retraité à Bordeaux.
Pour les pièces sèches, le bambou palm et le palmier d’intérieur sont excellents. Ils augmentent naturellement l’humidité ambiante, ce qui soulage les muqueuses et prévient les irritations respiratoires. La sansevieria, aussi appelée « langue de belle-mère », est un purificateur de nuit : elle continue d’émettre de l’oxygène après le coucher du soleil, ce qui en fait un allié précieux dans les chambres. Enfin, le spathiphyllum, ou « fleur de paix », capte les polluants tout en fleurissant en hiver, apportant une touche de lumière dans les mois les plus gris.
Chaque pièce a ses spécificités : taux d’humidité, luminosité, sources de pollution. Adapter les plantes à ces conditions permet de maximiser leurs bienfaits.
Le salon est souvent exposé aux ondes électromagnétiques des écrans et aux COV des textiles. L’aloe vera est idéal ici : il absorbe les polluants chimiques et les ondes, tout en étant un remède naturel pour les petits brûlures. Placez-le sur une console près de la télévision, à l’abri des courants d’air.
La cuisine émet des vapeurs d’ammoniaque (produits ménagers) et de xylène (aérosols, dégraissants). L’azalée, avec ses fleurs vives, capte ces substances et apporte une touche de couleur. Elle apprécie l’humidité de l’évier, mais évitez de la placer trop près du robinet pour ne pas noyer ses racines.
Le lierre est le roi de la salle de bains. Il prospère dans les endroits ombragés et humides, et élimine jusqu’à 90 % du benzène en 24 heures. « J’ai installé un lierre dans un pot suspendu au-dessus de ma baignoire, raconte Solène Marchand, architecte d’intérieur. Il grimpe lentement, et l’air sent bon, frais, presque forestier. »
Le gerbera, avec ses fleurs éclatantes, est un purificateur nocturne. Il capte le benzène, le formaldéhyde et le trichloréthylène, souvent présents dans les textiles et les peintures. Placé sur une étagère ou une table de nuit, il allie beauté et fonction.
Le chauffage central assèche l’air, ce qui fragilise les plantes et les occupants. Un taux d’humidité inférieur à 40 % provoque sécheresse de la peau, irritation des yeux et chute des feuilles.
Plusieurs solutions esthétiques permettent d’humidifier l’air sans sacrifier le style. Une fontaine d’intérieur, même de petite taille, augmente l’hygrométrie grâce à l’évaporation naturelle. Le bruit doux de l’eau ajoute une dimension apaisante, idéale pour les soirées près du feu.
Autre astuce : regrouper les plantes sur un plateau en verre rempli d’eau et de billes colorées. L’évaporation est locale, et l’effet visuel, moderne. Des vases en verre à large ouverture, placés entre les pots, remplis d’eau teintée et éclairés par une LED, créent une ambiance feutrée tout en humidifiant l’air.
Aérer est indispensable, mais l’air froid qui entre peut choquer les végétaux. « Mes orchidées ont perdu toutes leurs fleurs après une aération trop brutale », se souvient Antoine Vasseur, collectionneur de plantes rares.
La solution ? Déplacer temporairement les plantes à l’abri pendant les aérations. Placer un battant de fenêtre entre l’extérieur et les pots suffit à les protéger. On peut aussi utiliser des caches-pots en matériaux isolants ou installer les plantes dans des alcôves ou derrière des meubles légers.
Oui, et c’est même une pratique écologique et économique. Les peaux de banane, riches en potassium, sont un excellent engrais. Enfouies à la base des plantes, elles se décomposent rapidement et éloignent les limaces grâce à leur odeur.
L’eau de cuisson des pommes de terre, riche en minéraux, est idéale pour arroser les orchidées. « Depuis que j’utilise cette eau tiède, mes orchidées refleurissent plus souvent », affirme Nadia El Kharrat, passionnée de botanique.
Les coquilles d’œufs broyées améliorent le drainage et apportent du calcium. Les sachets de thé, débarrassés de leurs agrafes, fertilisent le sol et luttent contre les champignons. Le marc de café, une fois sec, enrichit la terre en azote et repousse les limaces.
Et les écorces d’orange ? Séchées et pulvérisées, elles apportent du calcium et du soufre. Infusées dans de l’eau chaude, elles forment un spray naturel contre les pucerons et les fourmis.
Le feu de cheminée n’est pas incompatible avec un air sain. Grâce à des plantes comme le chlorophytum et le pothos, il est possible de neutraliser naturellement le monoxyde de carbone tout en embellissant son intérieur. En les associant à d’autres végétaux adaptés aux différentes pièces — aloe vera, lierre, gerbera — et en les entretenant avec des déchets ménagers utiles, on crée un écosystème intérieur équilibré. Loin d’être de simples décorations, ces plantes deviennent des alliées actives de notre bien-être, respiratoire et émotionnel. En hiver, elles ne chauffent pas, mais elles soignent.
Non. Ces plantes contribuent à la purification de l’air, mais elles ne remplacent ni l’aération régulière ni l’installation d’un détecteur de monoxyde de carbone, obligatoire dans les logements équipés de chauffage au bois ou au gaz.
Oui. Une seule plante a un effet limité. Pour une pièce de 20 m², comptez deux à trois pots de plantes dépolluantes. Plus elles sont nombreuses, plus leur action collective est efficace.
Oui, à condition de les entretenir correctement. Arrosez-les moins fréquemment, évitez les courants d’air, et nettoyez leurs feuilles régulièrement pour qu’elles puissent absorber les polluants efficacement.
Attention : certaines plantes comme le pothos sont toxiques pour les chats et les chiens s’ils les mâchent. Le chlorophytum, en revanche, est généralement considéré comme non toxique. Placez les pots hors de portée si vous avez des animaux curieux.
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