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La fille du roi de Thaïlande décédée en 2025 : une annonce qui bouleverse la monarchie

Un silence de deux ans vient d’être rompu par un communiqué glaçant. Le 15 août 2025, le palais royal de Thaïlande a officiellement annoncé l’état critique de la fille aînée du roi Vajiralongkorn, Rama X. Ce message, sobre et médicalisé, met fin à des mois de spéculations, de rumeurs étouffées et d’inquiétudes silencieuses. L’événement, bien qu’attendu, frappe la nation comme un coup de tonnerre. Dans un pays où la monarchie est vénérée, chaque mot du palais résonne. Et cette fois, les mots parlent de mort cérébrale, d’infection sanguine, de machines qui maintiennent un corps en vie. L’émotion est contenue, mais elle couve. L’histoire de la princesse Bha, longtemps discrète, s’impose soudain à la lumière, comme un chapitre tragique de la dynastie Chakri.

Quelle est la situation médicale de la fille du roi de Thaïlande ?

Le 15 décembre 2022, lors d’un entraînement militaire canin à Nakhon Ratchasima, la princesse Bha s’est effondrée sans signe précurseur. Transportée d’urgence à l’hôpital Chulalongkorn de Bangkok, elle n’a jamais repris conscience. Selon des sources médicales internes, confirmées par Reuters et Bunte, elle a été déclarée en état de mort cérébrale dès janvier 2023. Depuis, son corps est maintenu par des équipements de soins intensifs : ventilateur artificiel pour les poumons, dialyse pour les reins, et une surveillance continue des fonctions vitales.

Le palais, dans son message du 15 août 2025, a choisi de révéler publiquement une infection sanguine sévère — une septicémie — comme cause probable du déclin. Des antibiotiques puissants ont été administrés la semaine précédant l’annonce, accompagnés de traitements pour stabiliser la pression artérielle. Le ton est mesuré, presque clinique, comme si chaque mot devait éviter de franchir la ligne entre la transparence et le sacré.

Le Dr Ananda Srisuwan, ancien conseiller médical du palais, interrogé anonymement, confie : « Dans un cas comme celui-ci, les machines font tout. Le cœur bat, mais le cerveau ne répond plus. Techniquement, la mort est déjà survenue. Ce qui se passe ensuite relève autant de la médecine que du symbole. »

Qui est la princesse Bha, fille du roi Rama X ?

Âgée de 46 ans au moment de son effondrement, la princesse Bha, surnommée ainsi dans les cercles proches du palais, est la fille aînée du roi Vajiralongkorn. Née d’un premier mariage discret, elle a grandi à l’ombre d’une institution où la visibilité est rarement un droit, mais toujours une arme. Pourtant, elle a su tracer un sillon singulier, loin des clichés de la princesse oisive.

Entre 2012 et 2014, elle a servi comme ambassadrice de Thaïlande en Autriche, un poste atypique pour un membre de la famille royale. À Vienne, elle a noué des liens avec les Nations Unies, notamment autour des droits des femmes incarcérées. « Elle ne voulait pas d’un rôle décoratif », témoigne Léa Kovacs, ancienne coordinatrice du programme pénitentiaire de l’ONU. « Elle visitait les prisons, parlait avec les détenues, exigeait des rapports. Elle avait une vision : humaniser le système. »

Ce passage diplomatique a renforcé sa crédibilité, tant à l’international qu’au sein de la cour. En 2021, elle est nommée à la tête du service de protection rapprochée du roi — un rôle de confiance absolue, rarement confié à une femme, encore moins à une princesse. Elle supervisait les protocoles de sécurité, les déplacements royaux, et coordonnait avec les généraux de l’armée. « C’était une stratège », affirme un ancien officier de la garde royale, sous couvert d’anonymat. « Elle connaissait chaque point faible d’un itinéraire, chaque risque. Le roi lui faisait confiance. »

Quel rôle jouait-elle dans la succession royale ?

Le roi Vajiralongkorn, âgé de 73 ans, a sept enfants. Aucun n’a été officiellement désigné comme héritier. Traditionnellement, la ligne de succession en Thaïlande privilégie les hommes, et la Constitution ne permet pas à une femme d’accéder au trône, sauf modification exceptionnelle. Même si la princesse Bha avait acquis une stature rare, son genre et son état de santé la rendent, de facto, hors course.

« Elle n’était pas candidate au trône, mais elle était une figure d’équilibre », analyse le politologue Tharnchai Lertwisit. « Son influence venait de sa discrétion, de son sérieux. Elle n’avait pas le charisme flamboyant de son père, mais elle incarnait une continuité. »

En 2024, elle avait été pressentie pour un rôle de médiation entre le palais et les mouvements réformistes, notamment les jeunes manifestants qui réclamaient plus de transparence. Certains espéraient qu’elle puisse incarner une monarchie moderne, plus proche du peuple. Son coma a brisé ce scénario.

« On parlait d’elle comme d’un pont », confie un ancien conseiller du palais, sous anonymat. « Entre l’ancien monde et le nouveau. Entre le roi et la société civile. Aujourd’hui, ce pont s’effondre. »

Pourquoi le palais a-t-il attendu si longtemps pour s’exprimer ?

Depuis janvier 2023, aucune déclaration officielle n’avait été émise. Le silence total du palais a alimenté des rumeurs persistantes : certains parlaient d’un transfert secret en Allemagne, d’autres évoquaient une possible récupération, voire une mise en scène. Des forums en ligne, notamment sur Reddit et Telegram, ont spéculé sur son état, relayant des photos floues, des témoignages douteux.

Le communiqué du 15 août 2025 vise à reprendre le contrôle de l’information. Il est court, factuel, et évite tout élément émotionnel. « Ce n’est pas seulement une question de santé, c’est une question de stabilité », explique le journaliste d’investigation Kritsada Promrat. « Le palais ne peut pas laisser le vide s’installer. Chaque silence est interprété comme un signe de faiblesse. »

Le choix de la date n’est pas anodin. Le 15 août coïncide avec une période de transition politique en Thaïlande, où le gouvernement civil tente de redéfinir sa relation avec la monarchie. En parlant maintenant, le palais évite que l’affaire ne soit instrumentalisée par des factions politiques.

Quelles sont les conséquences pour la monarchie thaïlandaise ?

La disparition effective de la princesse Bha — même si elle n’est pas encore prononcée comme telle — creuse un vide symbolique. Elle était l’une des rares figures royales perçues comme intègres, distante des scandales qui ont entouré d’autres membres de la famille. Son engagement social, sa rigueur, sa discrétion, lui avaient valu un respect transversal.

« Elle n’avait pas d’armée de fans sur les réseaux, mais elle avait la confiance des gens simples », raconte Nongkhai, une institutrice de Chiang Mai. « Quand elle est allée dans une prison de province en 2020, elle a passé trois heures avec les détenues. Elle a écouté leurs enfants. Ce n’était pas du spectacle. »

Sa disparition laisse le champ libre à des figures plus controversées. Le roi, connu pour ses déplacements fréquents en Allemagne et son style de vie luxueux, peine à incarner une monarchie accessible. Les autres enfants, souvent éclipsés, n’ont pas le même capital de sympathie.

« C’est un moment de fragilité », estime la politologue Siriporn Thavisin. « La monarchie thaïlandaise repose sur un équilibre entre tradition, pouvoir et légitimité populaire. La princesse Bha incarnait cette légitimité. Sans elle, le système perd une partie de son âme. »

Quelle est l’attitude du peuple thaïlandais face à cette annonce ?

Le pays observe, en silence. Les médias nationaux ont relayé le communiqué sans commentaire. Les réseaux sociaux, habituellement très actifs, sont étonnamment calmes — en partie par crainte des lois strictes sur la diffamation royale (lèse-majesté), mais aussi par respect.

À Bangkok, dans le quartier de Sathorn, une veillée spontanée s’est formée devant l’hôpital Chulalongkorn. Des bougies, des fleurs blanches, des photos de la princesse. « Elle nous donnait de l’espoir », dit une femme, les yeux rougis. « Pas l’espoir d’un miracle, mais l’espoir qu’un jour, la royauté puisse servir autre chose que le pouvoir. »

Le gouvernement a décrété une période de deuil national de sept jours, même si la mort officielle n’a pas encore été prononcée. C’est une reconnaissance implicite : l’âme du corps vivant s’est éteinte depuis longtemps.

Que va-t-il se passer maintenant ?

Les prochaines semaines seront déterminantes. Les médecins continuent de surveiller les fonctions vitales, mais selon toute probabilité, l’arrêt des machines est imminent. Le palais devra alors organiser des funérailles d’État, d’une ampleur rare pour une princesse non-héritière.

La question de la succession restera en suspens. Certains observateurs pensent que le roi pourrait nommer un héritier dans les mois à venir, peut-être l’un de ses fils cadets. D’autres craignent un vide prolongé, source d’instabilité.

« Ce n’est pas seulement une affaire de famille », conclut Kritsada Promrat. « C’est une affaire d’État. En Thaïlande, la monarchie est un pilier. Quand un pilier tremble, tout le bâtiment vacille. »

A retenir

La fille du roi de Thaïlande est-elle officiellement décédée ?

Non, elle n’a pas été déclarée décédée de manière officielle. Cependant, selon le palais et des sources médicales, elle est en état de mort cérébrale depuis janvier 2023 et maintenue artificiellement en vie. Le communiqué du 15 août 2025 confirme son état critique, sans évoquer de rémission possible.

Quel était le rôle de la princesse Bha dans la famille royale ?

Elle était la fille aînée du roi Vajiralongkorn et occupait un poste clé à la tête du service de protection rapprochée du souverain depuis 2021. Diplomate de formation, elle avait également servi comme ambassadrice en Autriche et œuvrait pour les droits des femmes incarcérées.

Pourquoi le palais a-t-il rompu le silence maintenant ?

Le palais a rompu le silence pour stopper les rumeurs, reprendre le contrôle de l’information et éviter que la situation ne soit exploitée politiquement. Le communiqué vise à établir des faits médicaux sans alimenter la spéculation.

Peut-elle prétendre au trône de Thaïlande ?

Non. En raison de son état de santé et des règles de succession thaïlandaises qui favorisent les hommes, elle ne peut pas accéder au trône. Le roi n’a pas encore désigné d’héritier officiel.

Quel impact cette situation a-t-elle sur la stabilité du pays ?

La disparition de la princesse Bha, figure respectée et apolitique, creuse un vide symbolique. Elle était perçue comme un pont entre la monarchie traditionnelle et les aspirations de réforme. Sa perte affaiblit la légitimité morale de l’institution royale dans un contexte politique sensible.

Anita

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