Hugues Aufray 96 Ans Choix Intime Amour Murielle
À 96 ans, Hugues Aufray ne ralentit pas, mais choisit. Sa voix, son regard, sa démarche même semblent guidés par une boussole intérieure, calme et précise. Aux côtés de Murielle Mégevand, son épouse depuis 2023, il incarne une forme rare d’amour contemporain : celui qui ne se mesure pas à l’aune des attentes sociales, mais à celle de l’authenticité partagée. Leur histoire, discrète mais profonde, raconte bien plus qu’un simple compagnonnage tardif. Elle parle d’un choix conscient, assumé, parfois contre vents et marées : celui de préserver l’équilibre, la dignité, et surtout, l’essentiel.
En 2005, alors qu’il voyageait entre Paris et Nantes, Hugues Aufray croise le regard de Murielle Mégevand. Elle est psychologue, discrète, cultivée, et partage avec lui une sensibilité aux nuances du silence autant qu’aux sons. Ce moment, décrit par le chanteur comme « un éclair doux », bouleverse une solitude qu’il pensait acceptée. Lui, marqué par le divorce de ses parents, avait longtemps voué une fidélité presque sacrée à la stabilité familiale. Il avait épousé Hélène Faure, mère de ses deux filles, Marie et Charlotte, et avait consacré des décennies à maintenir un équilibre, même après leur séparation.
Murielle, quant à elle, n’a jamais cherché la lumière. Elle se souvient d’avoir été surprise par l’intensité de cette rencontre : « Il y avait une douceur dans sa manière de poser des questions, une écoute rare. On aurait dit qu’il entendait les silences entre les mots. » Ce coup de foudre, loin des clichés hollywoodiens, s’est construit dans la lenteur, les promenades le long de la Loire, les discussions sur la poésie de Prévert ou les chansons de Brel. Un an plus tard, ils s’installent ensemble. En 2023, après le décès d’Hélène, ils se marient dans une cérémonie intime, sans faste, mais chargée de sens.
« On ne fuit pas le passé, on le respecte », confie Murielle dans une conversation recueillie par un proche. « Hugues m’a dit un jour : “Je ne veux pas refaire ma vie, je veux la continuer.” Cette phrase m’a touchée. C’était une forme de loyauté envers lui-même, envers ses enfants, et envers moi. »
Lors d’un entretien dans l’émission “Sept à Huit” au printemps 2024, Hugues Aufray répond avec une franchise qui surprend, sans être brutale : « On n’a pas d’enfant, pour l’instant. » Une pause, puis cette précision : « Je pense que c’est quelque chose qu’il faut oublier, parce que je suis âgé. »
La phrase résonne. Elle n’est pas un regret, ni une justification, mais une prise de conscience lucide. À presque un siècle, la question de la paternité n’est pas taboue, mais elle est pesée. « Ce n’est pas une impossibilité biologique, peut-être, mais une question d’éthique », explique-t-il. « Imaginer un enfant élevé par une femme seule à ma mort, dans quelques années… Ce serait injuste. L’amour, ce n’est pas seulement le désir, c’est aussi la responsabilité. »
Murielle acquiesce. « On en a parlé, bien sûr. Il y a eu un moment de tristesse, peut-être, mais pas de drame. Ce qu’on a construit, c’est une complicité, une confiance. Et parfois, renoncer, c’est aussi aimer. »
Leur décision tranche avec une époque où la parentalité à tout âge est parfois glorifiée. Pour eux, ce choix n’est pas une fin, mais un début : celui d’une relation affranchie des impératifs extérieurs, centrée sur la qualité du temps partagé. « On a choisi de vivre pleinement ce qu’on a, pas de courir après ce qu’on n’aura pas », résume Murielle.
En 2023, dans une interview au *Courrier de l’Ouest*, Hugues Aufray révèle avoir anticipé sa succession. « Pour éviter les soucis de la famille de Johnny Hallyday, j’ai donné tous mes biens à mes enfants. Je n’ai plus rien… Je leur ai tout légué. »
Cette décision, loin d’être anodine, reflète une philosophie de vie : la paix familiale avant tout. Il connaît les déchirures que peuvent provoquer les successions, surtout dans les familles médiatisées. « Je veux que mes filles, mes petites-filles, mes arrière-petites-filles puissent parler de moi sans se disputer un centime », dit-il. « La musique m’a tout donné. Ce que je peux leur laisser, c’est la sérénité. »
Deux mois plus tard, un incident vient rappeler la fragilité du corps, même chez un homme d’une énergie légendaire. En novembre, après une IRM avec injection d’iode, Hugues est pris de vertiges. Le lendemain, il tombe dans l’escalier de sa maison angevine. Fracture du poignet droit. Interdiction de jouer de la guitare pendant plusieurs mois.
« C’était un avertissement », reconnaît-il aujourd’hui. « J’ai eu de la chance, plusieurs médecins me l’ont dit. À mon âge, une chute peut tout emporter. » Mais loin de le décourager, cet épisode renforce sa détermination. Il suit une rééducation rigoureuse, retravaille sa technique pour adapter son jeu à son poignet fragile, et reprend la scène quelques mois plus tard.
« La musique, c’est mon souffle », dit-il. « Je ne suis pas en tournée pour prouver que je suis encore vivant. Je suis en tournée parce que je suis vivant. »
Le mot “renoncement” porte souvent une connotation de tristesse, de sacrifice. Pour Hugues et Murielle, il a une autre signification : celle de la clarté. Leur relation n’est pas définie par ce qu’elle n’est pas, mais par ce qu’elle choisit d’être.
« On ne se cache pas, on ne se protège pas du monde, on le regarde », dit Murielle. « On sait qu’on ne fera pas de bébé, qu’on ne partira pas en croisière autour du monde, qu’il y aura des jours où la fatigue l’emportera. Mais on sait aussi qu’on sera là l’un pour l’autre, sans jeu, sans masque. »
Leur couple avance avec une forme de grâce tranquille. Pas de déclarations spectaculaires, pas de gestes ostentatoires. Juste une main posée sur une épaule, un regard échangé avant un concert, un silence partagé au bord de l’eau. « L’amour, ce n’est pas toujours ce qu’on fait, c’est souvent ce qu’on ne fait pas », observe un ami proche, le compositeur Élias Rizk. « Ils n’ont pas eu d’enfant ensemble, ils n’ont pas cherché la notoriété de leur couple, ils n’ont pas voulu s’inscrire dans un modèle. Et pourtant, ils rayonnent. »
Hugues Aufray n’a jamais cessé d’écrire. Même à 96 ans, ses carnets sont remplis de notes, de croquis de mélodies, de phrases qui tournent autour de la lumière, du temps, de la gratitude. En 2024, il sort un nouvel album, sobrement intitulé *Dernières lueurs*. Pas un adieu, mais une veille.
« Je ne chante pas pour la postérité, je chante pour aujourd’hui », dit-il. « Chaque concert, c’est un merci. Merci à ceux qui sont là, merci à la vie, merci à Murielle. »
Lors d’un récent passage à Angers, un spectateur, un homme d’une soixantaine d’années, raconte : « J’ai vu Hugues pour la première fois en 1972. Ce soir-là, il a chanté “Santiano” et j’ai pleuré. Hier, j’y suis retourné. Il marchait lentement, mais sa voix… elle portait encore. Et à un moment, il a regardé vers les coulisses, comme s’il cherchait quelqu’un. Puis il a souri. J’ai compris qu’il pensait à elle. À Murielle. C’était beau. »
Hugues Aufray et Murielle Mégevand ne proposent pas un modèle. Ils offrent un témoignage. Celui d’un amour qui ne se construit pas sur les désirs inassouvis, mais sur les choix assumés. D’un couple qui, loin des apparences, cultive la sincérité comme un jardin secret.
Leur histoire rappelle que l’intimité ne se mesure pas à la quantité de temps passé ensemble, mais à la qualité des silences partagés. Que le courage ne se situe pas toujours dans l’audace, mais parfois dans la retenue. Et que grandir, c’est aussi apprendre à fermer certaines portes pour mieux ouvrir celles qui mènent à l’essentiel.
Hugues Aufray a expliqué qu’à son âge, la paternité ne serait pas responsable envers un éventuel enfant, qui risquerait de se retrouver sans père très jeune. Ce choix, assumé et mûrement réfléchi, s’inscrit dans une logique de protection et de respect de la réalité, sans renier leur amour.
Il est le père de deux filles, Marie et Charlotte, nées de son mariage avec Hélène Faure. Il est grand-père et arrière-grand-père. Il a organisé sa succession en transmettant l’intégralité de ses biens à ses enfants, afin d’éviter tout conflit familial après son décès.
Malgré une fracture du poignet après une chute en 2023, il a poursuivi ses activités avec rigueur et adaptation. Il suit un rythme mesuré, s’appuie sur la rééducation et la prudence médicale, tout en refusant de se retirer de la scène, qu’il considère comme une source de vitalité.
Leur union, célébrée après le décès d’Hélène Faure, symbolise la reconnaissance d’un amour de vingt ans. Elle n’est pas un nouveau départ, mais une continuité, marquée par le respect du passé et l’engagement à vivre pleinement le présent.
Leur philosophie repose sur la lucidité, la responsabilité et la simplicité. Ils choisissent de vivre en accord avec la réalité, sans illusion, en privilégiant la qualité des relations, la paix intérieure et la liberté de rester fidèles à eux-mêmes.
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