Ikigai Japonais Sens Travail 2024
Dans un monde professionnel marqué par la quête de sens et l’épuisement croissant, la philosophie japonaise de l’Ikigai émerge comme une boussole précieuse. Loin d’être une méthode miracle, elle propose une démarche holistique pour transformer notre rapport au travail en y injectant passion, utilité et équilibre. Plongée dans cette approche millénaire qui pourrait bien révolutionner votre quotidien professionnel.
Alors que le burn-out et la « quiet quitting » deviennent des phénomènes mondiaux, l’Ikigai apporte une réponse venue d’Okinawa, région connue pour la longévité exceptionnelle de ses habitants. Clara Bonnet, sophrologue installée à Lyon, témoigne : « Après dix ans dans le marketing digital, je ressentais un vide immense. L’Ikigai m’a aidée à réaliser que mon talent pour écouter les autres pouvait devenir mon métier. Aujourd’hui, mon cabinet affiche complet. »
Contrairement aux méthodes occidentales souvent centrées sur la productivité, l’Ikigai propose une approche existentielle. Yoshida Haruto, chercheur en neurosciences à Kyoto, explique : « Nos études montrent que les personnes alignées avec leur Ikigai présentent des niveaux de cortisol 30% plus bas et une activité cérébrale caractéristique des états de flow. »
Beaucoup imaginent qu’il faut tout plaquer pour trouver son Ikigai. Pourtant, Julien Vasseur, consultant en transformation organisationnelle, nuance : « Dans 70% des cas que j’accompagne, les personnes découvrent leur Ikigai en reconfigurant leur poste actuel plutôt qu’en changeant radicalement de voie. »
1. « L’Ikigai exige une passion dévorante » – Certains trouvent leur raison d’être dans des activités modestes mais profondément satisfaisantes.
2. « C’est réservé aux créatifs » – Un comptable peut tout autant y trouver satisfaction qu’un artiste.
3. « C’est un état permanent » – L’Ikigai évolue avec les saisons de la vie.
Loïc Aumont, coach spécialisé dans les transitions de carrière, propose une méthode en trois phases :
Pendant un mois, notez chaque soir :
– Les moments où vous avez perdu la notion du temps
– Les compliments qui vous touchent particulièrement
– Les problèmes des autres que vous aimez résoudre
Comme le suggère Amélie Roux, ancienne banquière devenue potière : « J’ai commencé par des cours du soir avant de sauter le pas. L’Ikigai ne se décrète pas, il se vit progressivement. »
Repenser son espace de travail, son réseau relationnel et ses rituels pour soutenir sa nouvelle orientation.
Absolument pas. Un éboueur peut tout autant y trouver son compte qu’un CEO, pourvu que son travail résonne avec ses valeurs profondes.
L’idéal est d’y parvenir, mais certains maintiennent une activité alimentaire tout en cultivant leur Ikigai à travers des engagements bénévoles ou des hobbies.
Plus qu’un sentiment d’euphorie, c’est une impression durable de cohérence intérieure, où même les tâches ingrates prennent sens dans un ensemble plus vaste.
L’Ikigai ne se réduit pas à une technique de développement personnel de plus. C’est une invitation à repenser radicalement notre rapport au travail, non comme une corvée nécessaire mais comme l’expression de notre essence profonde. Comme le résume si bien Hanae Kuroda, centenaire d’Okinawa : « Chaque matin, je me lève pour arroser mon jardin et partager le thé avec mes voisins. Les années passent, mais jamais l’ennui. » Et si votre Ikigai se cachait dans les détails les plus simples de votre quotidien professionnel ?
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