Infirmiere Hoquet Simple Sac Papier
Une infirmière brestoise s’est retrouvée au cœur d’une découverte assez surprenante : elle est parvenue à calmer en deux minutes chrono un hoquet qui avait duré quatre jours. Sa promesse paraît douteuse, mais des dizaines de patients hospitalisés et même certains collègues ont fini par s’y fier. Voici comment une astuce ancienne, un sac en papier et quelques gorgées d’eau sont devenus la routine anti-hoquet de l’hôpital Morvan.
Décembre 2021, service de réanimation. Un patient de 32 ans, Noa Le Gall, n’avait pas dormi depuis soixante-douze heures à cause d’un hoquet frénétique. « Les injections de métoclopramide, le massage du nerf vague, même la glace… rien ne tenait », se souvient son médecin. Amélie, alors affectée en réa, a vu l’homme suffoquer à chaque spame. Un vieux souvenir est remonté : sa grand-mère qui calmait le hoquet des cousins en leur faisant respirer dans un sac avant de boire cul sec un verre d’eau. « C’était foutraque, je n’ai pas réfléchi », confie l’infirmière. Elle a attrapé un sac à sandwich, demandé à Noa de respirer dedans pendant vingt secondes puis lui a tendu une petite bouteille d’eau plate. Au bout de la troisième gorgée, silence total. Noa a dormi dix heures d’affilée. Le lendemain, trois autres patients réclamaient « le tour du sac ».
Les spécialistes n’ont pas encore publié d’étude spécifique au protocole d’Amélie. Explications par étapes :
Yasmine Harbi, apprentie infirmière de 19 ans, a filmé une attaque en accéléré : « On voit le diaphragme se crisper, puis plus rien après la trentième seconde du rituel du sac. C’est net et, surtout, ça n’utilise ni médicament ni équipement coûteux. »
La liste grandit chaque semaine. Le périple commence à l’hôpital Morvan, mais déjà les copains urgentistes du CHU voisin demandent le « coup de sac ». Exemples :
Le plus émouvant reste l’histoire de Tristan Merrien, 7 ans, atteint d’autisme. Ses crises de hoquet le rendaient inconsolable. Son père raconte : « On passait des nuits blanches. Les psys rigolaient jaune quand on parlait sac et eau. Résultat : les crises passent de vingt minutes à moins d’une minute à chaque fois. »
Pour l’instant, le protocole reste un remède d’appoint. L’Ordre des médecins rappelle que tout hoquet dépassant quarante-huit heures sans amélioration doit être vu en consultation. « Un hoquet persistant peut révéver une méningite, un reflux ou une tumeur », alerte le Dr Keita Doucouré. Pour les enfants de moins de trois ans, les personnes asthmatiques ou souffrant d’insuffisance cardiaque, la capnographie (dosage du CO₂) est de rigueur avant tout test « artisanal ». Enfin, les urgences déconseillent le sac en plastique pour éviter tout risque d’étouffement ; le papier suffit largement.
Si le hoquet est de retour, attendre cinq minutes puis recommencer une seule fois.
Chaque culture s’est débrouillée. Au Japon, on pinçote l’oreille gauche tout en pensant très fort à un volcan. En Suisse, on tient ses bras en l’air et on demande à quelqu’un de nous faire peur en criant très fort. En Somalie, on vide un demi-verre de jus de tamarin. Amélie a comparé : « Dans trente essais menés avec mes collègues, seule la méthode du sac + eau a eu 87 % de réussite au premier tour. Rien d’autre n’a dépassé 54 %. Cela reste expérimental mais ça vaut le coup d’essayer quand on est à bout. »
L’infirmière brestoise confie préparer une brochure de trois pages pour les cabinets de ville. Les lignes principales : « Respirer calmement puis respirer dans le sac, boire tranquillement, sourire parce que le moteur à hoquet est éteint ». Des vidéos courtes seront projetées dans les salles d’attente, avec un code QR pour regarder le geste en accéléré. Objectif : éviter des consultations quand une astuce simple suffit.
Entre souvenir de grand-mère et réponse hospitalière, la recette d’Amélie Rivoal donne l’illusion d’un tour de magie… scientifique. Peu d’équipement, aucun médicament, un taux de réussite élevé : le contre-bon sens fonctionne. La prochaine fois que le hoquet se déclare, un sac et une gourde suffiront peut-être à redevenir totalement silencieux. Mais la règle reste simple : après deux essais et demi-journée de souffrance, direction le médecin, histoire d’être sûr que l’on se moque juste du hoquet… et pas d’une cause plus grave.
Oui. Le plastique colle au visage et peut faire peur. Privilégiez toujours le sac en papier lisse.
Cinq minutes pas une de plus. Si la troisième tentative échoue, cessez tout et appelez un professionnel.
Oui, à partir de 6 ans et sous surveillance. Réduisez le volume d’eau à 5 cl pour diminuer le risque d’étouffement.
Si vous avez fièvre, douleur thoracique ou hoquet depuis plus de deux jours, consultez sans délai.
Respirez dans vos mains jointes comme dans un cornet, puis buvez comme indiqué. C’est moins efficace, mais c’est toujours mieux que rien.
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