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Laura Smet envisage la médecine esthétique en 2025 : ce que cela révèle sur les soins du visage

Dans une société où l’apparence joue un rôle croissant dans la perception de soi et des autres, la médecine esthétique s’impose comme un phénomène de société. Longtemps entourée de silence ou de jugements, elle est aujourd’hui revendiquée, assumée, parfois même banalisée. Même les célébrités, figures emblématiques d’un certain idéal, ne s’en cachent plus. C’est le cas de Laura Smet, dont les confidences supposées sur un recours ponctuel à des injections esthétiques ont fait grand bruit. Derrière ce simple « petit coup de seringue parfois », c’est toute une évolution sociétale qui se joue : celle d’une quête d’harmonie, de confiance en soi, et d’un rapport apaisé au temps qui passe.

Qui sont celles et ceux qui recourent à la médecine esthétique ?

Le profil des patients a profondément changé au cours des deux dernières décennies. Autrefois réservée à une élite fortunée ou à des personnalités du show-business, la médecine esthétique touche désormais une large tranche de la population. Les consultations se multiplient dans les cabinets urbains comme en province, et les profils sont diversifiés : cadres pressées, mères de famille, artisans, artistes… Tous cherchent, à des degrés divers, à ajuster leur image à leur ressenti intérieur.

Un phénomène transgénérationnel

Si les femmes de 35 à 55 ans restent les plus nombreuses à consulter, on observe une montée en puissance des jeunes adultes, souvent entre 25 et 30 ans, qui souhaitent prévenir plutôt qu’attendre. Mais aussi des personnes âgées de plus de 60 ans, qui voient dans ces traitements un moyen de garder une allure dynamique sans passer par la chirurgie. Ce n’est plus seulement une question de beauté, mais de bien-être, de cohérence entre l’intérieur et l’extérieur.

Qu’est-ce que la médecine esthétique, exactement ?

Il est essentiel de distinguer la médecine esthétique de la chirurgie plastique. Contrairement à cette dernière, qui modifie profondément l’anatomie par des interventions chirurgicales, la médecine esthétique repose sur des techniques non invasives ou peu invasives. Elle vise à améliorer l’aspect de la peau, à ralentir les signes du vieillissement, ou à corriger des asymétries mineures, sans anesthésie générale ni temps de convalescence long.

Quels traitements sont les plus courants ?

Les injections de toxine botulique, plus connues sous le nom de botox, sont sans doute les plus populaires. Elles permettent de lisser les rides d’expression, notamment au niveau du front ou entre les sourcils. Viennent ensuite les fillers, des produits à base d’acide hyaluronique utilisés pour repulper les lèvres, redessiner le contour du visage, ou combler les sillons nasogéniens. D’autres techniques, comme les peelings chimiques, les lasers fractionnés ou les radiofréquences, agissent en profondeur sur la texture et l’éclat de la peau.

Ces procédures, bien que légères, doivent toujours être réalisées par des professionnels formés. Comme le souligne le Dr Émilien Roux, dermatologue à Lyon : « La médecine esthétique n’est pas un jeu. Même si les risques sont limités, une mauvaise injection peut entraîner des complications irréversibles. »

Pourquoi Laura Smet ferait-elle appel à ces soins ?

L’actrice, fille de Johnny Hallyday et de Nathalie Baye, a grandi sous les projecteurs. Depuis ses débuts au cinéma, elle incarne une élégance naturelle, une beauté sobre et authentique. Pourtant, à 40 ans passés, elle ne semble pas vouloir se soustraire aux réalités du temps qui passe. Selon une source proche, elle aurait confié envisager « un petit coup de seringue parfois », une phrase qui résume bien l’approche modérée, presque désinvolte, que beaucoup adoptent aujourd’hui.

Un choix assumé, loin du perfectionnisme

Il ne s’agit pas, dans son cas, de chercher une transformation radicale, mais plutôt de maintenir une harmonie. « Je ne veux pas avoir l’air d’une autre, mais je veux me sentir bien dans mon visage », aurait-elle confié à une amie proche, selon des échanges rapportés anonymement. Ce discours, loin des excès, résonne comme un appel à la normalisation de ces pratiques.

Laura Smet n’est pas la première célébrité à évoquer ce type de soins. Depuis plusieurs années, des personnalités comme Marion Cotillard ou Charlotte Gainsbourg ont laissé entendre, sans jamais se livrer complètement, qu’elles recouraient à des soins esthétiques légers. Mais chaque nouvelle révélation, même indirecte, contribue à dédramatiser le sujet.

Et pour les femmes ordinaires, comment cela se passe-t-il ?

Derrière les projecteurs, des milliers de femmes – et de plus en plus d’hommes – font des choix similaires, dans l’intimité d’un cabinet médical. Martine Laval, graphiste indépendante à Bordeaux, en est un exemple parlant. À 48 ans, elle a commencé les injections de botox il y a cinq ans, après une période de doute sur son apparence.

« Je me sentais fatiguée, même en étant en forme »

« J’avais l’impression que mon visage trahissait mon âge, alors que je me sentais jeune, vive, active », raconte-t-elle. « Un jour, j’ai regardé une photo de moi prise par surprise. J’ai vu ces rides entre les sourcils, cette fatigue dans le regard… Et j’ai décidé de faire quelque chose. Pas pour devenir parfaite, mais pour que mon visage ressemble à ce que je suis vraiment à l’intérieur. »

Depuis, elle consulte deux fois par an. « Ce n’est pas une dépendance, c’est un entretien. Comme on entretient sa voiture ou sa maison. » Elle précise toutefois qu’elle a longtemps hésité, par peur du jugement. « Je n’en parlais à personne. Puis j’ai réalisé que plusieurs de mes amies faisaient la même chose. On en rit maintenant : on parle de nos rendez-vous comme d’un soin du corps, comme un massage ou une séance chez le coiffeur. »

Quels sont les bénéfices psychologiques de ces traitements ?

Les effets esthétiques sont visibles, mais les bénéfices psychologiques sont souvent plus profonds. Plusieurs études ont montré que les patients ayant recours à la médecine esthétique rapportent une amélioration de leur estime de soi, une réduction de l’anxiété liée à l’apparence, et parfois même une meilleure intégration sociale ou professionnelle.

Un acte de confiance en soi

Comme le souligne la psychologue Clara Véron, spécialiste des rapports au corps : « Ce n’est pas une fuite dans l’artificiel, mais souvent une reconquête de soi. Beaucoup de patients ont l’impression de reprendre le contrôle sur une image qu’ils ne reconnaissent plus. »

C’est ce que confirme Julien Moreau, un architecte de 52 ans, qui a opté pour un comblement des sillons nasogéniens. « Je donnais des rendez-vous à des clients, et je sentais qu’ils me prenaient moins au sérieux. Je ne sais pas si c’était objectif, mais moi, je le ressentais. Après le traitement, j’ai retrouvé une posture plus assurée. Pas parce que je suis devenu plus beau, mais parce que je me sentais plus aligné. »

Et les risques, qu’en est-il ?

Tout traitement médical comporte des risques, même minimes. Les complications liées aux injections sont rares, mais elles existent : hématomes, infections, asymétries, ou réactions allergiques. Le plus grand danger, selon les experts, reste le recours à des praticiens non qualifiés, notamment dans des centres esthétiques illégaux ou à l’étranger.

La nécessité d’un encadrement strict

Le Dr Roux insiste : « Le botox n’est pas un cosmétique. C’est un médicament. Il doit être prescrit, dosé, injecté dans des conditions d’asepsie rigoureuses. » Il observe une montée inquiétante des injections réalisées dans des salons de beauté ou à domicile, souvent à des prix attractifs mais sans garantie de sécurité.

« J’ai vu des patients avec des visages figés, des sourires asymétriques, des gonflements anormaux », témoigne-t-il. « Ce sont des séquelles évitables. La médecine esthétique doit rester un acte médical, pas un produit de consommation. »

La société est-elle prête à accepter ces pratiques ?

Le regard évolue. Là où l’on parlait jadis de « chirurgie esthétique » avec un ton connoté, voire moralisateur, on parle désormais de « soins du visage » ou de « rajeunissement non chirurgical ». Les réseaux sociaux ont joué un rôle ambigu : à la fois amplificateurs de pression esthétique, et espaces de libération de la parole.

De la stigmatisation à l’acceptation

Le fait que des figures comme Laura Smet évoquent ces pratiques, même de manière elliptique, contribue à les normaliser. « Quand une personne que l’on admire, que l’on trouve déjà belle, dit qu’elle a recours à ces soins, cela casse l’idée que c’est réservé à ceux qui “ne sont pas assez bien” », analyse Clara Véron.

Il ne s’agit plus de se conformer à un idéal inaccessible, mais de s’ajuster, de manière mesurée, à un rythme personnel. « C’est un peu comme porter des lunettes ou se faire soigner les dents », résume Martine Laval. « On ne juge plus quelqu’un pour ça. Pourquoi jugerait-on pour un traitement qui redonne confiance ? »

A retenir

La médecine esthétique est-elle réservée aux célébrités ?

Non. Bien qu’elle ait longtemps été perçue comme un privilège des riches ou des stars, la médecine esthétique est aujourd’hui accessible à un public beaucoup plus large. Les prix varient, mais de nombreux traitements, comme le botox ou les peelings, sont abordables pour des budgets moyens. Ce qui reste essentiel, c’est de choisir un praticien qualifié, quel que soit le niveau de revenu.

Est-ce que cela fait perdre son naturel ?

Seulement si les traitements sont mal dosés ou mal ciblés. Une approche modérée, personnalisée, permet de préserver l’expressivité du visage et d’obtenir un résultat naturel. Comme le dit Julien Moreau : « Je veux que les gens me reconnaissent. Je ne veux pas qu’ils se demandent qui je suis. »

Peut-on devenir dépendant à ces traitements ?

Il n’existe pas de dépendance physique, mais certains patients peuvent développer une attente psychologique. C’est pourquoi les meilleurs praticiens insistent sur l’importance d’un dialogue honnête, d’un bilan régulier, et d’une prise de décision éclairée. Le but n’est pas d’entretenir une illusion, mais de soutenir une image cohérente avec soi-même.

Est-ce que cela signifie qu’on ne s’accepte pas tel que l’on est ?

Pas nécessairement. Comme le montre le témoignage de Martine Laval, il s’agit souvent d’un acte d’acceptation, pas de reniement. « Je m’accepte, mais je choisis d’ajuster ce qui me gêne. C’est une forme de bienveillance envers soi. »

Les hommes aussi recourent-ils à ces soins ?

Oui, et leur nombre augmente chaque année. Bien qu’ils restent minoritaires parmi les patients, les hommes cherchent de plus en plus à corriger des signes de fatigue, à redessiner leur mâchoire, ou à atténuer les rides du front. Souvent discrets, ils privilégient des résultats sobres, sans altérer leur masculinité.

Conclusion

Le « petit coup de seringue parfois » évoqué par Laura Smet n’est pas qu’une formule anodine. Il incarne une mutation profonde de notre rapport au corps, au temps, à l’image. La médecine esthétique, lorsqu’elle est pratiquée avec discernement, n’est ni un aveu de faiblesse ni une fuite dans l’artifice. C’est parfois un acte de lucidité, une manière de s’ajuster à soi-même. Dans un monde où l’on vit plus longtemps, où l’on reste actif plus tard, il est légitime de vouloir que son visage reflète non pas son âge, mais son état d’esprit. Le défi, désormais, est de préserver cette liberté tout en maintenant un cadre médical rigoureux, éthique, et humain.

Anita

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