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Laurent Delahousse ouvre un bistrot à Paris en 2025, et ce qu’il propose surprend tout le monde

Quand on pense à Laurent Delahousse, on imagine d’emblée un homme aux manches impeccables, debout derrière un pupitre, livrant l’actualité avec cette voix posée, presque feutrée, qui a bercé des millions de téléspectateurs. Pourtant, aujourd’hui, ce n’est plus sous les projecteurs des studios de France Télévisions qu’il se tient, mais derrière le comptoir d’un petit bistrot parisien où l’odeur du pain chaud se mêle à celle du journal fraîchement imprimé. Le virage est inattendu, presque audacieux, mais il s’inscrit dans une tendance plus large : celle des personnalités publiques qui, après des années sous les feux des projecteurs, choisissent de se réinventer loin des écrans, au cœur de la vie réelle, dans des lieux où l’on se parle, on se croise, on partage. Et ce bistrot, « Le Petit Journal », est bien plus qu’un simple restaurant : c’est un manifeste, une déclaration d’amour à la convivialité, à la culture, et à l’art de vivre ensemble.

Quel parcours a mené Laurent Delahousse à ouvrir un bistrot à Paris ?

Laurent Delahousse, né en 1972, a longtemps incarné l’excellence du journalisme télévisé français. Après des années passées à animer des émissions d’information majeures, à interviewer des chefs d’État et à couvrir des événements historiques, il a choisi de poser le micro pour un torchon. Un choix qui a surpris, voire choqué, mais que lui-même décrit comme une forme d’aboutissement. « J’ai toujours aimé les lieux où l’on parle vrai, où les gens se regardent dans les yeux », confie-t-il lors d’un entretien informel dans son établissement. « La télévision, c’est puissant, mais c’est aussi une bulle. J’avais besoin de toucher, d’entendre, de sentir. »

Son bistrot, « Le Petit Journal », situé dans le 6ᵉ arrondissement, près du Jardin du Luxembourg, s’inscrit dans ce désir de proximité. Le nom est un clin d’œil à son passé, mais aussi une promesse : ici, chaque repas est une petite chronique, chaque convive un acteur du récit. L’ouverture a eu lieu il y a dix-huit mois, après des mois de travaux, de recherches de fournisseurs, et de rencontres avec des chefs. Delahousse n’a pas voulu d’un restaurant éphémère ou d’un simple vanity project. Il a investi du temps, de l’argent, et surtout, de la passion.

Comment se présente l’ambiance et la décoration du bistrot ?

En poussant la porte de « Le Petit Journal », on entre dans un espace où chaque détail raconte une histoire. Les murs, recouverts de boiseries claires, sont ornés de clichés en noir et blanc : Delahousse en plateau, mais aussi des archives de presse, des unes de journaux historiques, des photos de journalistes d’antan. Une grande bibliothèque accueille des ouvrages sur l’actualité, la politique, la littérature. Le sol en tomettes anciennes, les banquettes en cuir patiné, les lampes à abat-jour vert émeraude : tout respire l’élégance discrète, le confort intime.

Le point central de la salle est un comptoir en zinc, derrière lequel Delahousse passe parfois servir lui-même un verre de bourgogne à des habitués. « Ce n’est pas un spectacle, c’est une vie », dit-il en souriant. L’ambiance est feutrée, mais jamais figée. On y entend des conversations animées, des rires discrets, parfois des débats sur l’actualité. Le lieu n’est pas un musée du journalisme, mais un espace vivant, où la culture s’invite à table.

Quel type de clientèle fréquente l’établissement ?

La clientèle est aussi variée que le menu. On y croise des intellectuels du quartier, des journalistes en herbe, des retraités nostalgiques de l’âge d’or de l’information, mais aussi des touristes intrigués par le nom de l’établissement. Élodie Favier, une enseignante de littérature venue avec ses collègues, témoigne : « On est là pour l’ambiance autant que pour la cuisine. Ce soir, on a discuté pendant une heure avec Laurent lui-même. Il nous a parlé de ses années à couvrir la guerre en Syrie, puis on a enchaîné sur Proust. C’est rare de vivre ça dans un restaurant. »

Quel est le concept culinaire de « Le Petit Journal » ?

Le menu, changé chaque saison, s’inspire de la cuisine traditionnelle française, mais avec une touche d’innovation discrète. Chaque plat est conçu comme un reportage : il raconte un terroir, un producteur, une histoire. Le chef, Thibaut Renard, ancien de la brigade d’Alain Ducasse, a été recruté pour son exigence et sa sensibilité aux produits locaux. « Laurent ne voulait pas d’un restaurant spectacle, mais d’un lieu où la qualité prime », explique-t-il. « Il m’a dit : ‘Je veux que chaque bouchée ait du sens.’ »

Les entrées oscillent entre simplicité et sophistication : tartare de bœuf bio avec œuf de caille et câpres de Pantelleria, velouté de potimarron aux épices douces, ou encore terrine maison aux herbes du jardin. Le plat du jour, souvent un classique revisité, fait la part belle aux viandes de race et aux légumes de saison. Le ris de veau poêlé avec gratin dauphinois, par exemple, est devenu une signature du lieu.

Quelles sont les spécialités incontournables ?

La spécialité la plus demandée est sans conteste le « Filet de sole à la crème de citron et fenouil confit », un hommage à la cuisine de l’Ouest de la France, région d’origine de Delahousse. « C’est un plat que ma mère préparait quand j’étais enfant », raconte-t-il. « Je voulais le remettre au goût du jour, sans en trahir l’âme. » Autre incontournable : le « Paris-Brest revisité », garni de praliné maison et d’une crème légère au café torréfié, servi avec une petite note explicative sur l’origine du cacao utilisé.

Quel est le prix moyen d’un dîner au Petit Journal ?

Le tarif moyen d’un dîner complet – entrée, plat, dessert, et un verre de vin – se situe entre 45 et 60 euros par personne. Un prix jugé raisonnable au vu de la qualité des produits, du service personnalisé, et de l’expérience globale. « Ce n’est pas un fast-food, mais ce n’est pas non plus un trois étoiles », précise Delahousse. « On veut que les gens se sentent bien, sans se ruiner. » Les vins, sélectionnés par un sommelier indépendant, proviennent majoritairement de petites exploitations bio ou en biodynamie.

Les touristes sont-ils nombreux à venir ?

Oui, et leur affluence a augmenté depuis que le bistrot a été cité dans plusieurs guides gastronomiques internationaux. Léopold Weiss, un journaliste new-yorkais en visite à Paris, raconte : « Je suis venu par curiosité, mais je suis reparti conquis. On sent que cet endroit est sincère. Ce n’est pas une marque déposée, c’est un lieu de vie. »

Quel impact le bistrot a-t-il eu sur le quartier ?

Le quartier, autrefois calme et résidentiel, a vu sa fréquentation augmenter de manière significative. Les commerçants voisins ont constaté une hausse de leur chiffre d’affaires, notamment la librairie d’en face, qui organise désormais des dédicaces en collaboration avec le bistrot. « On a créé une petite dynamique culturelle », observe Delahousse. « C’est ce que je voulais : que ce lieu devienne un point de rencontre, pas seulement un restaurant. »

Des artistes locaux exposent leurs œuvres sur un mur dédié, et chaque mois, une soirée « Micro ouvert » invite les clients à partager une histoire, une chanson, ou un poème. « C’est devenu un salon du XXIᵉ siècle », analyse Camille Lefèvre, historienne de l’art et voisine de l’établissement. « On y parle, on y pense, on y vit. C’est rare dans une capitale aussi pressée que Paris. »

Quels sont les projets futurs de Laurent Delahousse ?

Le succès du bistrot a ouvert des perspectives inattendues. Delahousse envisage d’organiser des « dîners-débats » mensuels, invitant des personnalités du monde intellectuel, politique ou artistique à discuter autour d’un repas. Un premier événement, centré sur la liberté de la presse, a réuni plus de soixante convives et a été filmé pour une diffusion en ligne, sans pour autant perdre son caractère intimiste.

Il travaille aussi sur un projet éditorial : un petit journal papier, distribué gratuitement aux clients, qui mêlerait chroniques gastronomiques, portraits de producteurs, et réflexions sur l’actualité. « Ce serait une manière de prolonger l’esprit du lieu », explique-t-il. « Un journalisme lent, au rythme des saisons et des repas. »

En quoi ce changement de carrière est-il significatif ?

Le passage de Laurent Delahousse du journalisme à la restauration n’est pas qu’un caprice de célébrité. Il s’inscrit dans une mutation plus profonde : celle d’une société qui redonne de la valeur aux lieux de rencontre, aux gestes concrets, aux expériences authentiques. Dans un monde saturé d’écrans et d’informations instantanées, « Le Petit Journal » propose une lenteur revendiquée, une forme de résistance douce.

Ce bistrot montre aussi que les compétences acquises dans une carrière médiatique – écoute, narration, sens du détail – peuvent se transposer ailleurs, avec succès. « Être journaliste, c’est apprendre à capter l’attention, à raconter des histoires, à respecter les gens », résume Delahousse. « Ce sont des qualités qui servent aussi derrière un comptoir. »

A retenir

Quel est le nom du bistrot de Laurent Delahousse ?

Le bistrot s’appelle « Le Petit Journal », un hommage à son passé journalistique et à l’écriture au quotidien.

Où se situe l’établissement ?

Il est situé dans le 6ᵉ arrondissement de Paris, dans un quartier calme et culturellement vivant, à deux pas du Jardin du Luxembourg.

Quel est le prix moyen d’un dîner complet ?

Le coût d’un dîner, vin inclus, se situe entre 45 et 60 euros par personne.

Le bistrot propose-t-il des événements culturels ?

Oui, régulièrement des soirées-débats, des micros ouverts, et des collaborations avec des artistes et des écrivains sont organisés.

Laurent Delahousse travaille-t-il encore dans les médias ?

Il n’anime plus d’émission régulière, mais il participe à des projets ponctuels et développe une forme de journalisme alternatif, liée à son bistrot.

Le lieu est-il accessible aux personnes à mobilité réduite ?

Oui, l’établissement a été conçu pour être accessible, avec une entrée adaptée et des espaces dégagés entre les tables.

Anita

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