Les Sombres Verites Des Films Disney
Les contes de fées Disney ont bercé notre imaginaire depuis l’enfance, mais savez-vous qu’ils cachent souvent des origines bien plus sombres ? Derrière l’éclat des animations et les chansons entraînantes se dissimulent des récits parfois macabres, édulcorés par les studios pour préserver la magie. Plongée dans l’envers du décor de ces histoires intemporelles, où réalité et fiction s’entremêlent de manière surprenante.
Le film Disney de 2010 montre une Raiponce libérée de sa tour par un prince charmant, mais la version des frères Grimm est bien plus cruelle. « J’ai été choquée en découvrant que, dans le texte original, Raiponce est abandonnée dans un désert et que le prince perd la vue », confie Élodie Varela, enseignante en littérature jeunesse. Le conte souligne la brutalité des punitions, loin de la romance hollywoodienne. Les larmes qui guérissent ? Une trouvaille des Grimm pour adoucir – légèrement – leur récit.
Contrairement au film, la sorcière prend Raiponce en compensation d’un vol de légumes, transformant l’histoire en parabole sur le prix à payer pour ses actes. « C’est une logique médiévale implacable », commente le conteur Sylvain Maréchal.
La version de Collodi présente un pantin bien différent du personnage Disney. « Mon fils de 8 ans a été traumatisé quand je lui ai lu que Pinocchio écrasait son criquet conseiller », raconte Thomas Lenoir, père de famille. Le récit original, publié en feuilleton, était si violent que l’auteur a dû rajouter une fin heureuse sous la pression des lecteurs.
Initialement, Pinocchio mourait pendu – une fin qui reflétait la dureté de l’éducation au XIXe siècle. « C’est fascinant de voir comment Disney a transformé cette fable punitive en quête d’humanité », analyse la psychologue Clara Dossin.
« En tant que thérapeute, je trouve l’analyse des personnages de Winnie l’Ourson pertinente », explique Julien Tavernier. Chaque compagnon incarnerait un trouble : Porcinet l’anxiété, Bourriquet la dépression… Une interprétation qui donne une nouvelle profondeur aux aventures apparemment légères.
« Ces personnages pourraient représenter les différentes facettes d’un enfant qui tente de comprendre le monde », suggère l’auteure jeunesse Amandine Roche. Une théorie touchante qui montre comment la littérature permet d’apprivoiser ses peurs.
Le réveil par une secousse accidentelle dans le conte original contraste avec le baiser magique de Disney. « Cette version est plus crédible médicalement », remarque avec humour le Dr Antoine Lefèvre. Quant au sort de la reine, les souliers chauffés à blanc appartiennent à une époque où les contes servaient aussi à dissuader par l’horreur.
« Disney a gardé l’essence du conte tout en le rendant acceptable pour les enfants modernes », estime la scénariste Léa Cabestany. Un équilibre délicat entre tradition et sensibilité contemporaine.
« En tant qu’historienne spécialiste des Powhatans, le film Disney m’a fait bondir », avoue Sarah Wampanoag. La vraie Pocahontas, enlevée à 12 ans et mariée de force, a servi d’instrument politique. « Son histoire reflète le choc colonial bien plus qu’une romance », précise-t-elle.
Le film a au moins le mérite d’avoir popularisé cette figure amérindienne, même si c’est au prix d’une distortion historique. « C’est notre rôle d’enseignants de rétablir les faits », souligne le professeur Nathan Cheyenne.
Les studios ont adapté ces récits à leur époque et à leur public cible : des enfants du XXe siècle élevés dans une culture plus protectrice de l’enfance.
Tout dépend de l’âge et de la maturité. « J’introduis progressivement les versions complètes à partir de 10 ans », conseille la bibliothécaire Camille Voisin.
Au contraire ! Comprendre les transformations enrichit notre appréciation de ces œuvres et du travail créatif derrière elles.
Ces réécritures ne trahissent pas les contes originaux – elles en sont la continuation logique. Comme le souligne l’écrivain Mathis Bonhomme : « Depuis des siècles, chaque génération réinvente ces histoires à son image. » Disney s’inscrit dans cette longue tradition de transmission, prouvant que la magie des contes réside précisément dans leur capacité à se transformer tout en conservant leur essence. Après tout, n’est-ce pas là la plus belle des magies ?
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