Lune De Sang 7 Septembre 2025
Alors que les dernières lueurs de la lune de sang du 7 septembre 2025 s’estompent encore dans la mémoire des astronomes amateurs, le ciel s’apprête déjà à offrir un nouveau spectacle céleste d’exception. Moins flamboyant peut-être, mais tout aussi fascinant, une éclipse partielle de Soleil marquera les esprits le dimanche 21 septembre, à l’aube de l’équinoxe d’automne. Ce phénomène, qui coïncide symboliquement avec le basculement des saisons, promet une vision rare et poétique : celle d’un Soleil réduit à une fine lame dorée, suspendue dans les premières lueurs du jour. Alors que l’Europe ne pourra pas assister directement à ce ballet cosmique, les passionnés du monde entier se tournent vers les régions privilégiées de l’hémisphère sud, où la nature s’offre un moment de grâce astronomique.
L’éclipse partielle du 21 septembre 2025 sera visible principalement depuis les régions australes de la planète, là où la trajectoire de la Lune croisera précisément le disque solaire vu depuis la Terre. Le moment culminant du phénomène est attendu à 19h41 GMT, soit en pleine nuit pour l’Europe, ce qui explique pourquoi aucun observateur métropolitain ne pourra le contempler en direct. Cependant, pour les habitants ou visiteurs de certaines zones isolées du globe, l’événement coïncidera avec le lever du Soleil du 22 septembre, offrant une scène d’une beauté presque irréelle.
Les lieux les plus favorisés sont peu nombreux mais exceptionnels. Macquarie Island, une petite île subantarctique administrée par l’Australie, se trouve sur la ligne de mire idéale. Là-bas, le Soleil émergera de l’horizon sous la forme d’un croissant flamboyant, comme taillé au couteau. À l’autre bout du monde, la station Zucchelli en Antarctique, base scientifique italienne nichée dans la baie de Terra Nova, offrira un point d’observation unique, bien que réservé à quelques chercheurs. Enfin, Oban, un village paisible sur l’île Stewart en Nouvelle-Zélande, pourrait devenir un point de rassemblement pour les amateurs de phénomènes rares. C’est là que Julien Mercier, astronome amateur originaire de Bordeaux, a décidé de se rendre malgré les difficultés logistiques. « Ce n’est pas tous les jours qu’on peut voir un Soleil à 80 % masqué au lever du jour, dans un silence presque total, entouré de forêts primitives. C’est une expérience sensorielle autant que visuelle », confie-t-il depuis Christchurch, où il fait escale.
Si elle reste partielle, cette éclipse n’en est pas moins impressionnante. Selon les calculs du site Starwalk, jusqu’à 80 % du disque solaire sera occulté par la Lune dans les zones les plus favorisées. Un tel taux d’obscuration en fait l’une des éclipses partielles les plus profondes observées depuis plusieurs années. Pour les habitants des régions voisines, comme la Tasmanie ou le sud de la Nouvelle-Zélande, l’effet sera moins marqué, mais toujours visible : le Soleil apparaîtra comme une tranche fine, éblouissante, évoquant une faucille suspendue dans le ciel.
Le caractère exceptionnel de ce phénomène tient aussi à son timing. En coïncidant avec l’équinoxe d’automne, qui aura lieu le lendemain, il marque un équilibre cosmique entre jour et nuit. « Il y a quelque chose de presque symbolique dans ce moment précis », explique Élise Nguyen, astrophysicienne à l’Observatoire de Lyon. « La Terre est en parfaite transition, et ce masquage partiel du Soleil semble amplifier cette idée de passage, de transformation. C’est comme si le ciel nous offrait une métaphore céleste de l’équilibre. »
Pour les Français et les Européens, l’éclipse ne sera pas visible à l’œil nu. Aucune préparation sur place n’est donc nécessaire. Toutefois, les passionnés ne sont pas exclus du spectacle. La NASA, comme à son habitude, proposera une retransmission en direct sur sa chaîne YouTube, avec des images en haute définition captées depuis des sites stratégiques. Des commentaires d’astronomes accompagneront chaque phase du phénomène, permettant au public de comprendre les mécanismes subtils de ce ballet orbital.
Il est crucial, toutefois, de rappeler les règles de sécurité en matière d’observation solaire. Contrairement aux éclipses lunaires, qui peuvent être regardées sans équipement, les éclipses solaires sont dangereuses pour la vue. Même partiellement masquée, la lumière du Soleil peut provoquer des brûlures rétiniennes irréversibles. « Je l’ai vu trop souvent », témoigne Thomas Lemaire, ophtalmologue à Toulouse. « Des patients pensent que parce que le Soleil est voilé, ils peuvent regarder sans protection. C’est une erreur fatale. Une seconde de regard direct peut suffire à endommager le fond de l’œil. »
Seules les lunettes certifiées CE, les filtres solaires spécifiques ou les méthodes indirectes (projection via un trou d’épingle, par exemple) permettent une observation en toute sécurité. Les jumelles ou télescopes non équipés de filtres appropriés sont à proscrire absolument.
La proximité de l’équinoxe d’automne, qui aura lieu le 22 septembre 2025, ajoute une dimension particulière à cette éclipse. À ce moment précis de l’année, l’axe de la Terre est perpendiculaire aux rayons du Soleil, ce qui fait que la durée du jour et de la nuit est quasi identique partout sur la planète. Ce phénomène, qui marque le début de l’automne dans l’hémisphère nord et du printemps dans l’hémisphère sud, est souvent associé à des rituels de transition, d’équilibre et de renouveau.
Le fait qu’une éclipse partielle survienne juste avant cet événement astronomique majeur n’est pas anodin. Pour certains, comme la chercheuse en ethnologie Céline Dubois, cela renforce l’impact culturel du phénomène. « Dans de nombreuses civilisations anciennes, les éclipses survenant lors des équinoxes étaient interprétées comme des signes cosmiques, des rappels de l’ordre naturel des choses. Aujourd’hui encore, ces coïncidences résonnent profondément chez les observateurs, même les plus rationnels. »
Si l’éclipse du 21 septembre 2025 est un événement remarquable, elle n’est en réalité qu’un prélude à un spectacle bien plus grandiose : l’éclipse solaire totale du 12 août 2026. Ce jour-là, une bande étroite traversera l’Islande, le Portugal et le nord de l’Espagne, plongeant des millions de personnes dans une obscurité totale pendant plusieurs minutes. En France, bien que l’ombre de la Lune ne passe pas directement, le sud-ouest sera largement concerné par une éclipse partielle extrêmement profonde.
À Biarritz, par exemple, l’obscuration atteindra 99,5 %, selon les prévisions de l’Observatoire de Paris. « C’est presque une totale », souligne Élise Nguyen. « Le ciel s’assombrira brusquement, les oiseaux cesseront de chanter, et une ambiance crépusculaire s’installera en plein jour. Ce sera un moment magique, surtout si on l’observe depuis la plage, au moment du coucher de soleil. »
Julien Mercier, qui a déjà planifié son retour en Europe pour cet événement, envisage de créer un rassemblement d’astronomes amateurs sur la côte basque. « On prévoit des ateliers pour les enfants, des explications en direct, et bien sûr, des filtres solaires pour tous. Ce genre de phénomène ne se vit pas seul. Il se partage. »
Au-delà de leur beauté, les éclipses solaires rappellent notre place dans l’univers. Elles sont le fruit d’un alignement extrêmement précis entre la Terre, la Lune et le Soleil, un équilibre fragile et rare. Chaque éclipse, partielle ou totale, est une invitation à lever les yeux, à sortir du quotidien, à contempler l’immensité du cosmos.
Comme le dit souvent Élise Nguyen : « Ces moments-là nous reconnectent à quelque chose de plus grand. Ils nous rappellent que nous vivons sur une petite planète en mouvement, soumise à des lois immuables. Et c’est rassurant, en un sens. »
Une éclipse solaire partielle se produit lorsque la Lune ne couvre qu’une portion du disque solaire, vu depuis la Terre. Elle se distingue de l’éclipse totale, où le Soleil est entièrement masqué, et de l’éclipse annulaire, où la Lune est trop éloignée pour couvrir complètement le Soleil, laissant un anneau lumineux.
L’éclipse sera principalement visible depuis l’hémisphère sud, notamment depuis Macquarie Island (Australie), la station Zucchelli (Antarctique) et Oban (île Stewart, Nouvelle-Zélande). Elle coïncidera avec le lever du Soleil dans ces régions.
Le phénomène aura lieu en pleine nuit européenne, et la trajectoire de l’ombre de la Lune ne passe pas sur l’Europe. Aucune portion du disque solaire ne sera occultée depuis le territoire français.
La NASA proposera une retransmission en direct sur sa chaîne YouTube, avec des images haute définition et des commentaires d’experts. Des plateformes spécialisées en astronomie, comme Starwalk, pourraient également diffuser le spectacle en temps réel.
Regarder le Soleil directement, même pendant une éclipse partielle, peut causer des brûlures rétiniennes irréversibles. Il est impératif d’utiliser des lunettes solaires certifiées CE ou des filtres adaptés. Les méthodes indirectes, comme la projection, sont les plus sûres.
L’éclipse partielle précède de quelques heures l’équinoxe d’automne, moment où jour et nuit ont une durée égale. Cette coïncidence renforce la symbolique du passage, de l’équilibre et de la transition, souvent associée à ce moment de l’année.
La prochaine éclipse solaire totale visible en Europe aura lieu le 12 août 2026. Elle traversera l’Islande, le Portugal et le nord de l’Espagne. En France, le sud-ouest connaîtra une éclipse partielle très profonde, avec jusqu’à 99,5 % d’obscuration à Biarritz.
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