Mai 3 Legumes Grimpants Mur Vegetal
Alors que le printemps s’installe durablement, une opportunité passionnante s’offre aux jardiniers urbains et aux amoureux de la nature : transformer un mur triste en une cascade de verdure comestible. Imaginez cueillir vos légumes à hauteur d’homme, sans vous baisser, tout en contemplant un tableau végétal en constante évolution.
Le concept séduit de plus en plus, et pas seulement pour son aspect esthétique. Géraldine Lombard, architecte paysagiste à Montpellier, explique : « Mes clients sont surpris par le rendement. Un mur bien conçu peut produire jusqu’à trois fois plus qu’un potager traditionnel de surface équivalente. » Les avantages sont multiples : gain de place, protection contre les limaces, meilleure circulation de l’air réduisant les maladies, et même isolation naturelle des bâtiments.
Absolument ! Le haricot à rames est le couteau suisse du jardin vertical. Marc Vallois, un retraité lyonnais, témoigne : « J’ai commencé par deux plants sur mon balcon de 4m². Cette année, j’ai prévu toute une façade ! Les ‘Blauhilde’ aux gousses violettes sont magnifiques et mes petits-enfants adorent les cueillir. »
Privilégiez les variétés colorées comme ‘Très hâtif de la Commune’ pour sa précocité, ou ‘Meraviglia di Venezia’ pour ses gousses jaune beurre. Pour un effet visuel saisissant, les haricots d’Espagne (Phaseolus coccineus) offrent des fleurs écarlates spectaculaires.
Théo Rambert, maraîcher bio en Normandie, conseille : « Faites pré-germer les graines entre deux feuilles de papier absorbant humide. En trois jours, le germe apparaît et vous pouvez semer en pleine confiance. » Espacez les plants de 15 cm et installez un système de tuteurs en forme de tipi pour un rendu à la fois pratique et décoratif.
Contrairement aux idées reçues, oui ! Élodie Chabert, designer végétal, a créé une installation surprenante : « Avec des ‘Sweet Dumpling’ palissées, j’ai obtenu des fruits plus uniformes et moins sujets aux maladies. Leur feuillage généreux forme un véritable rideau vivant. »
Optez pour des variétés légères comme ‘Black Forest’ (concombre à petites courges) ou ‘Butternut Waltham’. Évitez les potirons géants dont le poids pourrait endommager votre structure.
Romain Lefèvre, bricoleur inventif, partage son innovation : « J’utilise des collants recyclés comme hamacs. C’est élastique, ça respire, et ça supporte jusqu’à 2kg ! Je les attache aux armatures métalliques de mon mur végétal. »
Sans aucun doute ! Anaïs Torrent, cheffe cuisinière parisienne, s’enthousiasme : « Mes concombres ‘White Wonder’ poussent en cascade le long de ma terrasse. Leur saveur est incomparable et j’ai supprimé mes courses estivales pour les salades. »
Le ‘Marketmore 76’ résiste bien aux maladies, tandis que le ‘Lemon’ surprend par ses fruits ronds et jaunes. Pour les balcons ombragés, le ‘Bush Champion’ est idéal avec son port plus compact.
Lucie Chamail, formatrice en permaculture, recommande : « Taillez la tige principale après 5 feuilles, puis les tiges secondaires après 3 feuilles. Cela force la plante à se ramifier et à produire davantage. » Un arrosage au pied avec un goutte-à-goutte dissimulé dans le support maintient l’humidité sans mouiller le feuillage.
L’exposition est cruciale. Fabien Roussel, jardinier dans le Nord, met en garde : « Un mur orienté nord ne conviendra qu’aux légumes-feuilles. Pour les fruis, il faut au moins 6 heures d’ensoleillement. » Autre erreur fréquente : négliger la solidité du support. « J’ai vu un beau treillis s’effondrer sous le poids des courges après un orage », raconte-t-il.
Mi-mai est idéal pour la plupart des régions. Dans le Sud, on peut avancer de deux semaines, tandis qu’en montagne, mieux vaut attendre début juin.
Comptez environ 60 jours pour les haricots et concombres, 80 jours pour les courges. Les semis échelonnés permettent d’étaler les récoltes.
Avec du système D (récupération de palettes, graines maison), moins de 50€. Pour une installation sophistiquée avec système d’arrosage intégré, prévoyez 150 à 300€.
Comme le souligne Clara Nérin, pionnière du jardinage urbain : « Un mur comestible, c’est bien plus qu’un potager. C’est une sculpture vivante qui évolue au fil des saisons, nourrit le corps et l’âme. » Alors, prêt à transformer votre espace en œuvre d’art gourmande ?
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