Marie-Sophie Lacarrau, célèbre visage du 13 heures de TF1, a marqué les esprits en révélant son combat contre une maladie oculaire méconnue mais dévastatrice. Son témoignage poignant met en lumière les risques insoupçonnés liés aux lentilles de contact et appelle à la vigilance. Plongeons dans son histoire et ses conseils pour éviter un drame similaire.
En 2022, la journaliste a été terrassée par une kératite amibienne, une infection rarissime de la cornée causée par des parasites présents dans l’eau. « Je croyais à une conjonctivite banale jusqu’à ce que la douleur devienne insoutenable », confie-t-elle. Seule une centaine de cas sont recensés annuellement en France, mais les conséquences peuvent être dramatiques.
Pendant deux mois, la présentatrice a vécu reclus, incapable de supporter la moindre lumière. « J’avais l’impression qu’on me plantait des aiguilles dans l’œil à chaque rayon de soleil », raconte-t-elle. Un témoignage qui fait écho à celui de Romain Vasseur, opticien lyonnais : « Certains patients décrivent des douleurs comparables à une brûlure chimique permanente. »
Marie-Sophie Lacarrau a commis l’erreur fatale de rincer ses lentilles à l’eau du robinet. Une pratique courante mais dangereuse, comme l’explique le Dr Éloïse Mercier, ophtalmologue : « Les amibes adorent se nicher entre la lentille et la cornée. Leur développement est favorisé par une mauvaise hygiène. »
Bien qu’elle ait retrouvé 80% de sa tolérance lumineuse contre 30% initialement, la journaliste doit encore adapter son travail. « Je mémorise mes textes pour éviter le prompteur quand les lumières sont trop vives », révèle-t-elle. Un handicap invisible mais bien réel pour cette professionnelle de l’image.
Clément Boisseau, cadre toulousain, vit avec des séquelles similaires après une kératite en 2020 : « Je porte désormais des lunettes teintées en permanence, même en intérieur. Les écrans restent un défi quotidien. »
Non, avec moins de 100 cas annuels en France. Mais sa gravité justifie une extrême prudence, surtout pour les porteurs de lentilles.
Le pronostic dépend de la rapidité du diagnostic. Même guérie, la maladie peut laisser des séquelles visuelles permanentes.
Douleur intense, rougeur persistante, photophobie et vision trouble doivent conduire en urgence chez un ophtalmologiste.
Le courageux témoignage de Marie-Sophie Lacarrau dépasse le simple fait divers. Il rappelle combien des gestes anodins peuvent avoir des conséquences dramatiques. Son message de prévention, porté par des professionnels de santé, pourrait sauver des milliers de Français de cécité partielle. Une alerte vitale qui mérite d’être largement partagée.
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