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Massimo Gargia, 85 ans en 2025 : la vérité crue sur l’âge, la fortune et les nuits de Saint-Tropez

Dans la lumière crue de Saint-Tropez, où les palmiers tremblent sous le mistral et les yachts étincellent au soleil, un homme incarne une époque révolue sans jamais en paraître dépassé. Massimo Gargia, à l’approche de ses 85 ans, ne célèbre pas seulement une date, mais une existence traversée par les fastes, les silences, les trahisons et les élans sincères. Ce n’est pas une légende dorée qu’il incarne, mais une figure humaine, fissurée par le temps, éclairée par la lucidité. Il ne fuit pas la vieillesse, il la regarde en face, avec la netteté d’un regard qui a tout vu, tout entendu, tout vécu. Son parcours, entre luxe et fragilité, entre amitiés puissantes et solitude assumée, dessine un portrait rare : celui d’un homme qui, malgré les strass, a gardé l’âme nue.

Comment Massimo Gargia vit-il ses 85 ans sous les projecteurs ?

Le 20 août 2025, Saint-Tropez s’apprête à vibrer au rythme d’une fête d’anniversaire qui n’a rien d’anodin. Massimo Gargia, toujours entouré de visages connus, reçoit ses amis dans une villa perchée sur les hauteurs de Ramatuelle. Les invités affluent : des mannequins récentes, des actrices en vogue, quelques figures du monde politique. Pourtant, derrière les flonflons et les coupes de champagne, il y a une autre vérité. « Je ne suis plus ce que j’étais », confie-t-il à Léa, une jeune réalisatrice qui le filme pour un documentaire. « La fête, je la prépare, je la mène, mais mon cœur bat plus lentement. »

Cette fatigue, il ne la cache plus. Elle est dans ses gestes, plus mesurés, dans ses silences prolongés entre deux anecdotes. En 2023, lors d’un entretien poignant avec Jordan de Luxe, il avait déjà levé le voile sur ses nuits sans sommeil. « Je prends des somnifères, avouait-il, parce que l’idée de la fin me hante. » Et des tranquillisants, aussi, pour atténuer le choc du miroir. « Ce n’est pas la ride qui me gêne, c’est l’absence de ce que j’étais. L’énergie, la certitude. »

Il se souvient de ces week-ends où il partait de Paris à New York en jet privé, dînait chez Balthazar, dansait à Studio 54, et revenait le dimanche soir pour un déjeuner à l’Élysée. « À 40 ans, je pouvais tout. Maintenant, je calcule mes forces. » Il refuse la chirurgie esthétique, non par principe, mais par peur. « L’anesthésie, c’est le passage vers l’au-delà. Je ne veux pas m’y risquer. » Pourtant, il ne renonce pas à l’apparence. Quelques injections discrètes, un costume sur mesure, une cravate en soie noire : il soigne sa silhouette comme on entretient un temple.

Quel regard porte-t-il sur son passé mondain ?

Massimo Gargia n’est pas seulement un habitué des soirées, c’est un architecte de la mondanité. Chez lui, à Paris, les cadres dorés alignent des visages de femmes célèbres : une princesse italienne, une Miss France des années 70, une star hollywoodienne croisée à Cannes. « Certaines m’ont aimé trop fort, d’autres pas assez », dit-il en souriant. Il évoque Garbo, qu’il a croisée à une avant-première à Rome. « Elle ne me regardait pas. Pas par mépris, par snobisme. Elle s’était construit une bulle, et personne n’y entrait. »

Il parle aussi d’Ivana Trump, avec qui il entretenait une amitié sincère. « Elle était droite, puritaine, mais passionnée. Elle aimait Donald comme on aime un mythe. » Il se souvient de leurs conversations au Ritz, à Paris, où elle lui demandait conseil. « Je lui disais : “Ne divorce pas. Il est imparfait, mais il est ton destin.” » Pourtant, l’infidélité l’a brisée. « Elle aimait le monde, les gens, les fêtes. Lui, il aimait le pouvoir. Et le pouvoir, ça ne console pas d’être seul. »

Il juge Donald Trump « pressé, impatient, incapable de sentiments durables ». Une critique sans amertume, presque clinique. « Il n’aime que ce qui brille, ce qui domine. » Quant à Gianni Agnelli, il en parle comme d’un monstre sacré. « Il m’a dit un jour : “Tu ne réussiras jamais rien.” Et puis, il a ajouté : “Mais tu peux coucher avec ma sœur, si tu veux.” » Massimo rit, puis redevient grave. « C’était une autre époque. Tout était permis, ou presque. On pouvait dire l’indicible, parce qu’on savait que l’autre ne s’en offusquerait pas. »

Quel rôle ont joué les femmes dans sa vie ?

« Les femmes, c’est ma boussole », affirme-t-il. Il ne parle pas d’amour romantique, mais d’équilibre. « Elles m’ont appris la tendresse, la patience, la fragilité. » Il évoque Francine Crescent, son épouse, ancienne rédactrice en chef de Vogue, atteinte d’Alzheimer. « Elle ne me reconnaît plus depuis trois ans. Mais je lui parle chaque jour. Je lui raconte nos voyages, nos fêtes, nos disputes. Parfois, elle sourit. »

En 2004, il participe à *La Ferme Célébrités* pour financer ses soins. « J’ai fait ça sans honte. J’avais besoin d’argent, et la télé m’en offrait. » Il se souvient des regards condescendants de certains candidats. « Ils me voyaient comme un vieux dandy démodé. Mais j’ai tenu bon. Et quand j’ai touché les 150 000 euros, j’ai pleuré. C’était pour elle. »

Comment a-t-il géré la perte de sa fortune ?

Massimo Gargia a connu l’opulence. Sept appartements, à Paris, New York, Rome, Londres. Des voitures de collection, des tableaux de maîtres, des bijoux offerts à ses amantes. « Je dépensais sans compter, parce que l’argent, pour moi, c’était une preuve d’amour, de générosité. » Puis, les comptes se sont vidés. « Plus personne ne te salue quand tu n’as plus rien », dit-il, amer. « La richesse, c’est un passeport. Quand tu le perds, les portes se ferment. »

Il garde aujourd’hui deux appartements : un à Paris, rue de Lille, l’autre à Rome, près du Pincio. « C’est peu, comparé à avant. Mais c’est assez pour vivre dignement. » Il ne regrette pas ses dépenses, mais il reconnaît leur imprudence. « J’aimais faire plaisir. Offrir un collier, payer un voyage, c’était ma manière de dire : “Tu comptes pour moi.” »

Il raconte cette anecdote : un soir, à Monte-Carlo, il a payé la note d’un dîner pour vingt personnes, sans même regarder le montant. « Le lendemain, on m’a dit que ça faisait 40 000 euros. Je n’avais pas réalisé. » Aujourd’hui, il sourit. « Je ne pourrais plus. Mais je ne regrette rien. La générosité, c’est une richesse intérieure. Et ça, personne ne peut me l’enlever. »

La télévision a-t-elle redonné du sens à sa notoriété ?

Massimo Gargia n’a jamais cherché la gloire télévisuelle. Pourtant, il reconnaît que *La Ferme Célébrités* lui a offert une seconde vie. « Les gens me reconnaissent encore. Ils me sourient dans la rue. Pas parce que je suis riche, mais parce qu’ils me trouvent… vrai. »

Il se souvient d’un jeune homme qui l’a abordé à Saint-Germain-des-Prés : « Monsieur Gargia ? J’ai vu votre émission quand j’étais ado. Vous m’avez appris que vieillir, ce n’est pas triste, c’est humain. » Ce témoignage, il le garde précieusement. « C’est ça, la bienveillance. Pas les applaudissements, mais les regards qui disent : “Je te comprends.” »

Quelle est sa vision de la réussite aujourd’hui ?

« La réussite ? Ce n’est plus ce que je croyais », dit-il, assis sur la terrasse de sa villa, face à la mer. « Ce n’est pas le nombre de soirées, ni la taille du portefeuille. C’est la capacité à rester soi, même quand tout change. »

Il parle de ses amis disparus, de ceux qui ont sombré dans l’oubli, de ceux qui ont tenté de rajeunir par tous les moyens. « Ils ont perdu la bataille contre le temps, parce qu’ils refusaient de le regarder. Moi, je l’accepte. Je ne suis plus le roi des nuits, mais je suis encore Massimo. »

Il ajoute : « Ce que je retiens, c’est que les vraies amitiés, celles qui durent, ce sont celles qui ne dépendent pas de ton statut. Quand l’ego s’allège, les relations deviennent sincères. »

A retenir

Massimo Gargia a-t-il vraiment tout dépensé ?

Oui, selon ses propres aveux. Il possédait autrefois sept appartements, mais n’en conserve plus que deux. Il reconnaît avoir vécu dans l’excès, sans jamais regretter sa générosité. La perte de sa fortune ne l’a pas anéanti, mais a renforcé sa lucidité sur les rapports humains.

Pourquoi refuse-t-il la chirurgie esthétique ?

Il ne rejette pas l’idée par principe, mais par crainte de l’anesthésie, qu’il associe à la mort. Il préfère des soins légers, comme des injections, pour maintenir une apparence digne, tout en acceptant les marques du temps.

Quel lien entre sa participation à la télévision et sa femme malade ?

Massimo Gargia a participé à *La Ferme Célébrités* en 2004 pour financer les traitements de Francine Crescent, atteinte d’Alzheimer. Il considère cette décision comme l’une des plus justes de sa vie, un acte d’amour et de responsabilité.

Comment vit-il sa relation avec le temps qui passe ?

Il l’accepte, sans complaisance ni désespoir. Il reconnaît la fatigue, la perte d’énergie, mais refuse de se mentir. Pour lui, vieillir n’est pas une défaite, mais une invitation à la sincérité. Il continue d’organiser des soirées, non pour fuir la réalité, mais pour célébrer la mémoire.

Quel héritage laisse Massimo Gargia ?

Un héritage d’authenticité. Dans un monde de paraître, il choisit l’aveu. Il montre qu’on peut avoir vécu dans le luxe, avoir tout perdu, et rester digne. Son parcours rappelle que la vraie richesse ne se compte pas en biens, mais en moments partagés, en regards sincères, en paroles vraies.

Massimo Gargia ne cherche pas à être admiré. Il veut être entendu. Et peut-être, à travers ses confidences, offrir à ceux qui vieillissent une forme de réconfort : on peut perdre la jeunesse, garder l’âme.

Anita

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