Meilleur Patissier Choc Depart Mercotte 2025 Page Tourne
Quand une voix s’éteint sur un plateau, ce n’est pas seulement un départ : c’est un frisson dans l’air familier d’un rituel. Depuis quatorze saisons, chaque épisode de Meilleur Pâtissier a réuni des millions de téléspectateurs autour d’un même rituel – la pâtisserie comme art, comme passion, comme partage. Mais à l’approche de la nouvelle saison, une nouvelle secoue le petit monde de l’émission : Mercotte, figure emblématique du jury, pose son tablier. Ce retrait, à 83 ans, n’est ni dramatique ni brutal ; il est empreint de sagesse, de gratitude, et d’un désir sincère de passer le relais. Pour Cyril Lignac, son binôme depuis le début, c’est un moment de bascule. Pour le public, c’est un choc doux-amer. L’émission, si stable dans ses repères, entre dans une ère nouvelle. Et si ce changement, loin d’affaiblir la série, pouvait lui redonner une seconde jeunesse ?
Mercotte, de son vrai nom Christine Ferber, n’est pas une simple blogueuse culinaire. Elle est une pionnière. Avant que les écrans ne s’emplissent de recettes en accéléré, elle écrivait, testait, partageait avec une rigueur de scientifique et une chaleur de grand-mère. Son blog, fondé en 2008, est devenu une référence pour les amateurs de pâtisserie traditionnelle revisitée avec modernité. Quand Meilleur Pâtissier a lancé sa première saison en 2010, elle était l’alliée idéale de Cyril Lignac : une voix équilibrée, exigeante sans être acerbe, capable de décrypter une génoise comme un chef mais de la savourer comme une passionnée.
Les téléspectateurs se souviennent de ses commentaires mesurés, ses sourires discrets devant une réussite, ses petites grimaces quand la chantilly coulait. Mais jamais elle ne s’est laissée aller à la moquerie. « Ce n’est pas une erreur, c’est une expérience », disait-elle souvent à un candidat tremblant. Ce ton, entre pédagogie et empathie, a forgé l’âme de l’émission. Léa, 34 ans, cuisinière amateur de Bordeaux, témoigne : « Mercotte, c’était la tante que j’aurais aimée avoir. Elle donnait envie de mieux faire, sans jamais humilier. Quand elle disait « bravo », on savait que c’était sincère. »
À 83 ans, Mercotte n’a pas cédé à la fatigue, mais à la clarté. Dans une conversation avec l’équipe de production, elle a confié : « Je veux partir debout, le sourire aux lèvres, pas traîner jusqu’au bout. » Elle évoque les longues journées de tournage, les dégustations répétées, la pression discrète mais constante. « On rit beaucoup, mais c’est un métier exigeant. Je veux profiter de mes arrière-petits-enfants, voyager, découvrir d’autres cuisines. » Ce départ n’est pas une fuite, c’est une étape choisie, comme une dernière génoise parfaitement cuite : ni trop tôt, ni trop tard.
Pendant quatorze saisons, Cyril Lignac et Mercotte ont formé un binôme inattendu mais solide. Lui, chef étoilé, dynamique, parfois impatient. Elle, calme, posée, ancrée dans les traditions. « C’était comme un couple de cuisine », sourit-il dans une interview non diffusée. « On n’était pas d’accord sur tout, mais on se respectait. Elle me ramenait à l’essentiel : la pâtisserie, c’est aussi de l’émotion. »
Le départ de Mercotte l’a pris de court. « Elle en parlait depuis deux ans, mais toujours comme une possibilité lointaine. Quand elle a dit « c’est maintenant », j’ai été touché. » Il reconnaît que son rythme de travail, entre ses restaurants, ses livres, ses émissions, ne lui permet pas toujours de se poser. « Elle, elle a su s’arrêter au bon moment. C’est une leçon. »
Loin de quitter l’émission, Cyril Lignac entend bien la porter plus loin. « Meilleur Pâtissier, c’est ma maison. » Il insiste sur la nécessité d’évoluer : « On ne peut pas figer une émission dans l’ambre. Le public change, les goûts changent, les techniques aussi. » Mais il refuse de trahir l’esprit du show : « L’exigence, la bienveillance, la transmission – ça, ça reste. »
La production travaille en silence sur le nouveau panel. Selon des sources proches du tournage, plusieurs profils sont envisagés : une pâtissière médiatique mais rigoureuse, un chef reconnu dans la pâtisserie moléculaire, voire un amateur talentueux promu au fil des saisons. L’idée n’est pas de remplacer Mercotte, mais de créer un nouveau triangle – ou quadrilatère – de regards.
Cyril Lignac y croit. « Elle pourrait revenir en invitée d’honneur, pour une épreuve spéciale, un hommage aux classiques. » Ce serait une manière de lier passé et présent. « Elle n’a pas quitté la pâtisserie, elle quitte juste le plateau. »
Les épreuves resteront, mais certaines pourraient être modernisées. Une épreuve « Heritage » pourrait être créée, dédiée aux recettes traditionnelles – un clin d’œil à l’héritage de Mercotte. Par ailleurs, l’émission pourrait intégrer davantage de pâtisseries du monde, répondant à une demande croissante du public. « On a vu trop longtemps des tartes Tatin et des religieuses », note Julien, 28 ans, candidat malheureux de la saison 11. « Moi, j’aimerais voir des desserts japonais, libanais, péruviens. »
Les anciens candidats réagissent avec émotion. Camille, finaliste de la saison 9, se souvient : « J’avais raté ma glace au safran. J’étais en larmes. Mercotte m’a pris la main et a dit : « Tu as compris l’essentiel : la pâtisserie, c’est aussi savoir recommencer. » » Ce type de moment, rare à la télévision, a marqué des générations de passionnés.
Sur les réseaux sociaux, le hashtag #MercotteMerci a été lancé spontanément. Des milliers de messages saluent son élégance, sa constance, son humour discret. Mais d’autres s’inquiètent : « Et maintenant, qui va dire les choses avec douceur ? » interroge un utilisateur de X. Pourtant, d’autres voient une opportunité : « Cyril va peut-être enfin pouvoir parler plus librement », suggère une abonnée YouTube.
Le vrai défi pour la production est de ne pas perdre l’âme de l’émission. Meilleur Pâtissier n’est pas un concours comme les autres. Il ne cherche pas le spectaculaire à tout prix, mais la beauté du geste bien fait. Ce lien de confiance avec le public ne se reconstruit pas en un épisode. Il se gagne jour après jour, pâte après pâte.
Mercotte ne compte pas raccrocher le tablier pour de bon. Elle prévoit un tour du monde des desserts artisanaux : du baklava libanais au mille-feuille argentin, en passant par les wagashi japonais. « Je veux goûter, comprendre, partager », dit-elle. Elle envisage aussi des ateliers itinérants, des rencontres avec des jeunes pâtissiers, et peut-être un dernier livre : « Pas un recueil de recettes, mais un journal de voyage sucré. »
Elle refuse le mot « retraite ». « Je ne me retire pas, je me réoriente. » Elle reste fidèle à ses valeurs : la précision, l’humilité, le plaisir simple d’un dessert bien fait. « La pâtisserie, c’est un langage universel. Elle traverse les âges, les cultures, les silences. »
Le départ de Mercotte n’est pas une rupture, mais une transition. Il marque la fin d’un cycle, celui d’une émission qui a grandi avec son public, et le début d’un autre, où la pâtisserie devra continuer à parler à tous, sans perdre son âme. Cyril Lignac, les candidats, les spectateurs – tous sont invités à tourner la page, non pas avec tristesse, mais avec respect. Car dans la cuisine comme à la télévision, les meilleures recettes ne sont pas celles qui restent figées, mais celles qui savent évoluer, tout en gardant leur goût d’origine.
Mercotte, âgée de 83 ans, décide de quitter le jury de Meilleur Pâtissier après quatorze saisons pour préserver son élan et profiter d’une retraite active. Elle souhaite voyager, découvrir d’autres traditions pâtissières et transmettre autrement sa passion, sans la pression des tournages.
Oui, bien qu’il ait été surpris par la soudaineté de la décision, Cyril Lignac respecte et comprend le choix de Mercotte. Il souligne leur complicité unique et la gratitude qu’il éprouve pour leur collaboration de plus d’une décennie.
L’émission gardera ses épreuves emblématiques, mais pourrait intégrer des évolutions : nouvelles influences culturelles, formats d’épreuves modernisés, et un jury renouvelé. L’objectif est de préserver l’esprit de bienveillance et d’exigence tout en apportant un souffle neuf.
Cyril Lignac évoque cette possibilité avec enthousiasme. Des apparitions ponctuelles de Mercotte, notamment pour des épreuves hommage aux classiques, pourraient enrichir la mémoire de l’émission sans freiner son évolution.
Le public réagit avec une grande émotion, saluant la douceur, la rigueur et l’humanité de Mercotte. Si certains craignent une perte de l’âme de l’émission, beaucoup voient dans ce changement une opportunité de renouveau, à condition que les valeurs fondatrices soient respectées.
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