Michel Cymes Revele La Cuisson Ideale Du Riz Pour La Sante
Changer sa manière de cuisiner peut sembler anodin, mais parfois, une simple adaptation dans la préparation des aliments suffit à transformer durablement notre santé. C’est précisément ce que défend Michel Cymes, médecin et vulgarisateur bien connu, en mettant en lumière une méthode de cuisson ancestrale pourtant trop souvent oubliée : la cuisson à la vapeur du riz. Derrière cette recommandation simple se cache une révolution nutritionnelle silencieuse, qui allie bien-être, performance digestive et respect de l’environnement. À travers les expériences de professionnels de santé et de consommateurs avertis, découvrons pourquoi cette pratique mérite une place de choix dans nos cuisines.
La cuisson à la vapeur consiste à faire cuire les grains de riz en les exposant à la chaleur humide générée par l’eau bouillante, sans que ceux-ci soient immergés. Contrairement à la méthode classique d’ébullition, où le riz absorbe une grande quantité d’eau, la cuisson à la vapeur permet de le cuire de manière plus douce, en préservant sa structure interne. Ce procédé, couramment utilisé en Asie depuis des siècles, gagne aujourd’hui du terrain en Occident, porté par les recommandations de spécialistes comme Michel Cymes.
Cette technique repose sur un principe simple : la vapeur pénètre progressivement les grains, les faisant gonfler lentement tout en maintenant leur intégrité. Le résultat ? Un riz moelleux, légèrement ferme, sans excès d’humidité, et surtout, sans perte significative de nutriments. Le médecin insiste sur ce point : « Ce n’est pas seulement une question de texture ou de goût, mais de santé. Le riz cuit à la vapeur conserve ce que nous lui volons trop souvent avec d’autres méthodes. »
Le riz, surtout lorsqu’il est complet, est une source naturelle de vitamines du groupe B, notamment la B1 (thiamine), la B3 (niacine) et la B6. Ces nutriments jouent un rôle clé dans le métabolisme énergétique, la fonction nerveuse et la production d’hémoglobine. Or, lorsqu’on le cuit à l’eau bouillante, une grande partie de ces vitamines s’échappe dans l’eau de cuisson, souvent jetée après utilisation. La cuisson à la vapeur, en revanche, limite considérablement cette fuite, garantissant une meilleure assimilation par l’organisme.
Un autre avantage majeur, souligné par Michel Cymes, est la régulation de l’indice glycémique. Le riz cuit à la vapeur tend à provoquer une montée en glucose plus lente et plus stable dans le sang. Ce phénomène est particulièrement bénéfique pour les personnes diabétiques ou en prédiabète, mais aussi pour celles qui cherchent à éviter les coups de fatigue après les repas. « On mange du riz sans payer le prix d’un pic glycémique », résume le médecin, qui voit dans cette méthode un levier concret pour lutter contre l’obésité et les troubles métaboliques.
Les fibres du riz, mieux conservées par la cuisson à la vapeur, participent à une digestion plus harmonieuse. Moins d’inconfort gastrique, moins de ballonnements, et une sensation de satiété durable : autant d’effets rapportés par ceux qui ont adopté cette pratique. C’est d’ailleurs cette observation qui a poussé Julia Delaunay, nutritionniste à Lyon, à intégrer cette méthode dans ses recommandations.
Julia Delaunay, 34 ans, exerce depuis dix ans dans un cabinet spécialisé en nutrition comportementale. Passionnée par les liens entre alimentation et bien-être, elle a toujours cherché des alternatives simples et accessibles pour ses patients. « Il y a deux ans, j’ai entendu Michel Cymes parler de la cuisson à la vapeur du riz lors d’une émission. Je me suis dit : pourquoi pas ? J’ai testé, et les résultats ont dépassé mes attentes. »
Elle décrit une transformation progressive chez ses patients : « Un homme de 52 ans, diabétique de type 2, a remplacé progressivement son riz bouilli par du riz cuit à la vapeur. En trois mois, sa glycémie à jeun a baissé de 15 %. Il n’avait changé que cela dans son alimentation, en plus d’une légère augmentation d’activité physique. »
Un autre cas, celui d’une jeune femme de 28 ans souffrant de troubles digestifs chroniques, a également marqué Julia. « Elle mangeait du riz plusieurs fois par semaine, mais se plaignait de ballonnements. Depuis qu’elle le cuit à la vapeur, elle dit se sentir “plus légère”. Elle a même repris confiance dans les féculents, qu’elle évitait auparavant. »
Julia insiste sur l’aspect psychologique : « Quand on voit des effets tangibles, même minimes, ça motive. C’est un petit geste qui a un grand impact. »
Adopter cette méthode ne demande pas d’équipement sophistiqué, mais quelques précautions sont essentielles pour réussir à chaque fois.
Commencez par rincer le riz à l’eau claire jusqu’à ce que l’eau devienne transparente. Cela élimine l’amidon superficiel, qui pourrait rendre le riz collant. Ensuite, faites chauffer de l’eau dans la partie inférieure d’un cuit-vapeur. Une fois l’eau bouillante, placez le riz dans le panier, en veillant à ce qu’il ne touche pas l’eau. Couvrez et laissez cuire entre 20 et 30 minutes selon le type de riz (basmati, thaï, complet, etc.).
L’étape souvent oubliée ? Le repos. Une fois la cuisson terminée, laissez le riz reposer cinq minutes, couvercle fermé. Cela permet une répartition homogène de l’humidité et une texture parfaite.
Julia Delaunay observe régulièrement les mêmes erreurs : « Beaucoup mettent trop d’eau, ou ouvrent le couvercle trop tôt, ce qui fait chuter la température. D’autres oublient de rincer le riz, et se retrouvent avec une purée. » Elle conseille également de ne pas surcharger le panier : « Un bon riz à la vapeur a besoin d’espace pour respirer. »
La cuisson à la vapeur n’est pas réservée au riz. Elle s’applique avec succès à de nombreux aliments, en préservant leurs qualités nutritionnelles tout en limitant l’ajout de matières grasses.
Brocolis, carottes, chou-fleur, haricots verts… tous gagnent à être cuits à la vapeur. Contrairement à la cuisson à l’eau, qui lessive les vitamines C et les polyphénols, la vapeur les conserve. Le résultat ? Des légumes croquants, colorés, pleins de goût naturel. « Je cuisine mes légumes à la vapeur depuis des années, confie Thomas Lemaire, chef cuisinier à Bordeaux. Mes clients disent que mes plats ont plus de “fraîcheur”. C’est simple, mais efficace. »
Le poisson, fragile à la surcuisson, retrouve ici toute sa noblesse. Blanc de poulet, morceaux de dinde ou filets de saumon gardent leur moelleux sans ajout d’huile. « C’est idéal pour les régimes légers ou post-opératoires », note Julia Delaunay. Elle recommande cette méthode à ses patients en rééducation nutritionnelle après des interventions chirurgicales.
Au-delà de la santé, la cuisson à la vapeur s’inscrit dans une démarche plus large de consommation responsable. Elle consomme moins d’eau que la cuisson classique, car il n’est pas nécessaire de remplir une grande casserole. De plus, elle est souvent plus rapide et demande moins d’énergie, surtout si on utilise un cuit-vapeur électrique moderne ou un autocuiseur.
« C’est une méthode qui respecte la nourriture, mais aussi la planète », estime Michel Cymes. Dans un contexte de crise climatique et de pression sur les ressources, chaque geste compte. Changer sa manière de cuire un aliment aussi basique que le riz peut sembler anodin, mais multiplié par des millions de foyers, l’effet devient significatif.
Tous les riz peuvent être cuits à la vapeur, mais certains s’y prêtent mieux. Le riz basmati, long et parfumé, garde une belle texture. Le riz thaï ou jasmin absorbe bien la vapeur tout en restant légèrement collant. Le riz complet, plus riche en fibres, nécessite un temps de cuisson un peu plus long, mais en vaut la peine pour ses bienfaits sur le transit et la satiété.
Julia Delaunay recommande de varier les types de riz : « Le mélange de riz sauvage, brun et rouge cuit à la vapeur est un délice. Et nutritionnellement, c’est un cocktail de fibres, de minéraux et d’antioxydants. »
Parce que cette méthode préserve les vitamines du groupe B, maintient un indice glycémique plus bas et améliore la digestibilité des grains. Elle permet de consommer des féculents sans compromettre la gestion du poids ou du taux de sucre dans le sang.
Non. Un simple cuit-vapeur en inox ou en bambou, ou même une passoire posée sur une casserole, suffit. L’essentiel est de garantir que le riz ne touche pas l’eau bouillante.
Au contraire, il est souvent plus savoureux, car les arômes naturels des grains sont conservés. Il suffit de l’accompagner de bons légumes ou d’un filet de sauce maison pour en faire un plat complet et délicieux.
Oui, tout à fait. Une fois refroidi, il se congèle très bien et se réchauffe rapidement à la vapeur ou au micro-ondes, sans perdre sa texture.
Totalement. Elle est même recommandée, car elle rend les aliments plus digestes et moins gras. Beaucoup de parents rapportent que leurs enfants acceptent mieux les féculents cuits ainsi, notamment lors de la diversification alimentaire.
En somme, la cuisson à la vapeur du riz n’est pas une mode, mais une sagesse alimentaire réactualisée. Soutenue par des experts comme Michel Cymes et des praticiens comme Julia Delaunay, elle s’impose comme une alternative simple, efficace et durable. Elle invite à ralentir, à respecter les aliments, et à prendre soin de soi sans renoncer au plaisir. Une petite vapeur, un grand pas vers une alimentation plus consciente.
À partir d'octobre 2025, les propriétaires devront réduire leur consommation d’eau au jardin sous peine…
Un fauteuil suspendu vendu sur Amazon soulève des inquiétudes sur la sécurité des produits en…
Une étude de RTE alerte : les appareils en veille ou oubliés en marche pourraient…
À partir d’octobre 2025, les terrasses devront installer des stores homologués anti-bruit pour améliorer le…
Une cabane pour enfants vendue par Brico Dépôt au cœur d'une polémique après des failles…
À partir d’octobre 2025, une nouvelle loi impose une réduction de l’éclairage extérieur pour lutter…