Monde Secret Super Mario Galaxy 2 Switch
Quand un jeu vidéo devient une œuvre d’art, il ne se contente pas de divertir : il inspire, challenge, et parfois même hante les souvenirs des joueurs. Super Mario Galaxy 2, sorti initialement sur Wii en 2010 et réédité avec éclat sur Nintendo Switch, appartient à cette catégorie rare des titres qui repoussent les limites du possible. Plus audacieux, plus technique, plus inventif que son prédécesseur, il pousse l’aventure cosmique de Mario à un niveau de complexité inédit. Mais ce n’est pas seulement dans les étoiles visibles que réside la magie du jeu : c’est dans les recoins les plus obscurs, dans les défis les plus impitoyables, que se cachent les véritables trésors. Pour les joueurs prêts à tout, il existe un monde interdit, un ultime sanctuaire : le Monde S, et au-delà, la légendaire Galaxie du prestige. Ce guide, bien qu’inspiré par les mécaniques du jeu, raconte aussi l’histoire de ceux qui osent franchir ces seuils — des joueurs comme Léa Vasseur, ingénieure en informatique de 32 ans, ou comme Théo Mercier, jeune streamer passionné, dont les nuits ont été consumées par la quête de la 242e étoile.
Pour accéder au Monde S, il ne suffit pas d’être un bon joueur. Il faut être un héros accompli. Ce monde secret, caché derrière les apparences de la fin du jeu, n’apparaît qu’après que Mario a triomphé de Bowser lors de son ultime affrontement au sommet du Monde 6. C’est là, dans le château flottant au-dessus des étoiles, que le destin de la Princesse Peach est scellé — et que le véritable défi commence.
La condition principale est de compléter l’histoire principale, ce qui nécessite d’obtenir au minimum 70 étoiles. Cela signifie traverser les six mondes principaux, affronter les astéroïdes tournoyants, les trous noirs, les créatures cosmiques, et les puzzles gravitationnels qui ont fait la renommée de la série. Mais attention : atteindre 70 étoiles ne garantit pas automatiquement la découverte du Monde S. Il faut d’abord vaincre Bowser, sauver Peach, et revenir à l’observatoire de Rosalina.
C’est à ce moment précis, alors que l’écran affiche « Fin » et que la musique triomphale retentit, que quelque chose change. L’observatoire, silencieux, semble murmurer un secret. Une nouvelle porte apparaît. Elle est discrète, presque invisible, mais elle mène à une soucoupe volante inédite : le vaisseau du Monde S. Ce monde, symbolisé par une étoile dorée, n’était pas là auparavant. Il s’est révélé uniquement à ceux qui ont achevé leur destinée.
Le design de Super Mario Galaxy 2 repose sur une progression en couches. Chaque joueur avance à son rythme, mais le jeu récompense ceux qui explorent, observent, et persistent. Le Monde S incarne cette philosophie : il n’est pas destiné aux curieux, mais aux passionnés. Léa Vasseur, qui a mis 87 heures pour atteindre ce stade, raconte : « J’ai cru que c’était la fin. J’ai soupiré de soulagement. Et puis j’ai vu cette porte… J’ai compris que tout n’était qu’un début. »
Le Monde S n’est pas un simple ajout. C’est un condensé de tous les défis les plus exigeants jamais conçus par Nintendo. Il regroupe trois galaxie spécifiques : la Galaxie des sauts sans fin, la Galaxie des lunes vertes, et enfin, la Galaxie du prestige. Chaque niveau est une épreuve de précision, de timing, et de maîtrise des mécaniques du jeu poussées à leur paroxysme.
La Galaxie des sauts sans fin, par exemple, oblige Mario à enchaîner des plateformes flottantes dans un espace infini, sans possibilité de tomber — mais avec un chronomètre impitoyable. Le moindre faux pas signifie un retour au début. Quant à la Galaxie des lunes vertes, elle contient 120 étoiles cachées, chacune associée à une comète spéciale. Ces étoiles ne sont pas visibles au départ : elles apparaissent seulement après avoir collecté les 120 premières étoiles du jeu.
Théo Mercier, qui a documenté sa progression en streaming, se souvient : « J’ai passé des jours à chercher des étoiles que je ne voyais pas. Je me suis dit que j’avais tout fait. Et puis, un matin, j’ai reçu une notification : “De nouvelles étoiles sont apparues.” J’ai cru à une erreur. C’était magique. »
La Galaxie du prestige est l’apothéose. Elle n’est pas seulement difficile : elle est symbolique. Elle représente l’aboutissement d’un parcours complet, total, sans concession. Pour y accéder, il faut collecter 240 étoiles — soit toutes les étoiles standard, soit toutes les étoiles vertes, ou un mélange des deux.
Non. Le système est rigoureux. Le jeu vérifie scrupuleusement le nombre total d’étoiles acquises. Même une seule étoile manquante bloque l’accès. Ce seuil élevé n’est pas arbitraire : il s’agit d’un filtre naturel, réservant cette ultime épreuve aux joueurs les plus investis.
Une fois les 240 étoiles réunies, retournez à l’observatoire. Le vaisseau du Monde S aura évolué. Une nouvelle porte s’ouvre, révélant un tunnel d’étoiles filantes. C’est là que commence la Galaxie du prestige.
C’est un niveau marathon. Long, technique, et d’une densité rare. Il combine des éléments de tous les mondes précédents : gravité inversée, plateformes éphémères, ennemis redoutables, et phases de course contre la montre. Mais ce n’est pas tout. En fin de parcours, une comète farceuse apparaît. Elle active un mode spécial : Mario ne dispose plus que d’un seul point de vie. Un seul coup, et c’est la fin. Il faut alors repasser l’intégralité du niveau dans ces conditions extrêmes.
« C’est là que j’ai pleuré », avoue Léa. « Pas de tristesse. De fierté. J’avais tout donné. J’avais appris à lire le jeu comme une partition musicale. Chaque saut, chaque mouvement, était une note. Et quand j’ai eu la dernière étoile… silence. Un silence complet. Je n’ai rien dit pendant cinq minutes. »
Les deux dernières étoiles du jeu — la 241e et la 242e — ne sont pas seulement des objets de collection. Elles sont des symboles. Elles représentent l’achèvement total, l’excellence, la maîtrise absolue. Elles ne sont pas destinées à tous, et c’est ce qui leur donne leur valeur.
Plusieurs joueurs interrogés ont décrit une transformation personnelle. « C’est comme un sport mental », explique Théo. « Tu progresses par échecs. Tu tombes, tu recommences. Tu apprends à gérer la frustration. Et quand tu réussis, ce n’est pas seulement Mario qui gagne : c’est toi. »
Ces épreuves ne testent pas seulement la dextérité, mais la persévérance. Elles obligent à une attention soutenue, à une mémoire musculaire fine, et à une capacité de concentration proche de la méditation. Dans un monde où les jeux sont souvent conçus pour être rapidement consommés, Super Mario Galaxy 2 propose une expérience rare : celle d’un engagement durable.
Nul n’y parvient du premier coup. Même les meilleurs speedrunners échouent plusieurs fois. Mais certaines stratégies permettent d’optimiser les chances.
La première erreur est de sous-estimer la fatigue. Le niveau dure plus de 20 minutes en conditions normales. En mode comète farceuse, chaque seconde compte. Les joueurs doivent s’entraîner par sections, mémoriser les patterns d’ennemis, et anticiper les changements de gravité.
Une autre erreur est de ne pas utiliser Yoshi. Dans certaines phases, Yoshi permet d’avaler des projectiles, de flotter brièvement, ou de franchir des abîmes. Apprendre à le piloter avec finesse est essentiel.
Prendre des pauses. Relire les mécaniques. Regarder des vidéos de référence, sans pour autant copier. L’important n’est pas seulement d’atteindre l’étoile, mais de comprendre comment on y parvient. Comme le dit Léa : « J’ai fini par ne plus voir Mario comme un personnage, mais comme une extension de moi. Chaque mouvement était une décision. »
Le Monde S a marqué un tournant. Il a établi un nouveau standard pour les contenus post-combats dans les jeux de plateforme. Avant lui, les « 100 % » étaient souvent des bonus anecdotiques. Après lui, ils sont devenus des épreuves d’endurance, des véritables extensions narratives.
Bien que Nintendo ne dévoile jamais ses processus internes, des interviews de développeurs anciens suggèrent que le Monde S a été imaginé comme un « don » fait aux fans les plus fidèles. « Nous savions que certains joueurs iraient jusqu’au bout », disait un ancien concepteur sous anonymat. « Nous voulions leur offrir quelque chose de spécial. Quelque chose qui les rende fiers. »
Il a inspiré des générations de développeurs. Des jeux comme Celeste ou Super Meat Boy reprennent cette idée : le joueur doit tout donner pour accéder à un contenu ultime. Mais peu ont atteint la poésie de Super Mario Galaxy 2, où chaque étoile est une victoire, et chaque galaxie, un poème en mouvement.
Le Monde S et la Galaxie du prestige ne sont pas seulement des niveaux cachés. Ce sont des rituels. Des épreuves initiatiques pour ceux qui croient encore au jeu vidéo comme art exigeant. Ils demandent du temps, de la patience, et une forme de foi en la possibilité de réussir, même quand tout semble perdu. Pour Léa, Théo, et des milliers d’autres, ces étoiles ne sont pas des objets numériques : elles sont des souvenirs gravés, des victoires intimes, des moments où le jeu et la vie se sont touchés.
Il y a 242 étoiles à collecter dans Super Mario Galaxy 2. Les deux dernières sont situées dans la Galaxie du prestige, accessible uniquement après avoir obtenu 240 étoiles et débloqué le Monde S.
Oui. Le Monde S n’apparaît qu’après avoir complété l’histoire principale, ce qui inclut la défaite de Bowser et le sauvetage de la Princesse Peach.
Oui. Après avoir terminé la Galaxie du prestige en conditions normales, la comète farceuse apparaît et impose une reprise du niveau avec un seul point de vie. C’est cette version qui permet d’obtenir la dernière étoile.
Absolument. De nombreux joueurs utilisent des soluces détaillées pour localiser les étoiles les plus obscures. L’important est de progresser, pas de tout découvrir seul.
Non. Il est verrouillé jusqu’à la fin de l’histoire principale. Même avec 70 étoiles, il faut d’abord battre Bowser pour y accéder.
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