Nantes Chasseur Tresors Decouvre Piece Rare 17e Siecle
Dans un coin paisible de la campagne nantaise, une découverte insolite a récemment captivé l’attention des habitants et des passionnés d’histoire. Un simple week-end de détection de métaux s’est transformé en une aventure extraordinaire pour un amateur éclairé.
Théo Lavigne, 54 ans, parcourait comme chaque samedi un champ situé à quelques kilomètres de Nantes, son détecteur de métaux à la main. Ce jour-là, le bip strident de son appareil allait changer sa routine en quête passionnante. « J’avais l’habitude de déterrer des ferrailles ou des pièces sans valeur », explique-t-il. « Mais cette fois, la forme ronde et le reflet doré m’ont immédiatement intrigué. »
Après avoir minutieusement dégagé l’objet, Théo découvre une pièce exceptionnellement bien conservée. « Je voyais distinctement des motifs et une date. Je savais que ce n’était pas une trouvaille ordinaire », se souvient-il, les yeux encore brillants d’excitation.
Conscient de la valeur potentielle de sa trouvaille, Théo contacte rapidement un numismate rennais, spécialiste des monnaies anciennes. Après examen, l’expert confirme l’authenticité d’un écu d’or frappé en 1674 sous Louis XIV.
« Ce type de monnaie était utilisé pour les transactions importantes entre marchands et nobles », explique Éloïse Roux, historienne locale. « Sa présence dans ce champ pourrait indiquer une ancienne route commerciale ou un événement particulier. »
La nouvelle s’est propagée comme une traînée de poudre, transformant le modeste champ en site d’intérêt public. Des curieux, des écoliers et même des chercheurs se pressent désormais sur les lieux.
« Cette découverte a ressoudé la communauté », témoigne Julien Beauchamp, propriétaire du café du village. « Les discussions vont bon train, et certains clients viennent exprès pour en savoir plus. » Le maire envisage même d’organiser une exposition temporaire.
Théo Lavigne, technicien en climatisation de profession, pratique la détection depuis quinze ans. « Tout a commencé quand j’ai retrouvé la médaille militaire de mon arrière-grand-père dans notre ancienne ferme », raconte-t-il.
« Certains collectionnent les timbres, moi je chasse les fragments d’histoire », confie Théo. Son appartement regorge d’objets trouvés, soigneusement étiquetés. « Mais cette pièce est de loin ma plus belle trouvaille. »
Des archéologues de l’université de Nantes souhaitent examiner le site plus en détail. « Cette pièce pourrait n’être que la partie émergée de l’iceberg », souligne le professeur Antoine Le Gall.
Des prospections géophysiques sont envisagées pour cartographier le sous-sol. « Nous pourrions découvrir des vestiges d’habitats ou des traces d’activité humaine », précise le chercheur.
Les experts estiment sa valeur entre 3 000 et 8 000 euros selon son état final après restauration. Mais sa valeur historique est bien plus importante.
La loi française encadre strictement cette activité. Une autorisation du propriétaire est obligatoire, et toute découverte significative doit être déclarée.
Elle pourrait fournir des indices précieux sur les échanges commerciaux du XVIIe siècle dans la région nantaise, encore mal documentés.
Cette histoire rappelle que l’aventure archéologique n’est pas réservée aux professionnels. Sous nos pieds dorment peut-être des témoignages précieux de notre passé, attendant simplement un détecteur et une main passionnée pour les révéler au monde. Pour Théo Lavigne et ses voisins, cette pièce d’or est bien plus qu’un trésor : c’est un lien tangible avec l’histoire de leur territoire.
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