Oignon dans les chaussettes : ce remède surprenant pourrait vous sauver du rhume en 2025

Il existe des remèdes dont on rit au premier abord, puis que l’on finit par essayer par désespoir… ou par curiosité. L’un d’eux, pour le moins surprenant, consiste à placer des tranches d’oignon dans ses chaussettes pendant la nuit. À première vue, l’idée semble farfelue, voire absurde. Pourtant, des générations de femmes et d’hommes, de villages reculés aux foyers urbains, l’ont pratiquée avec une régularité quasi rituelle. Et certains, aujourd’hui, jurent que cela fonctionne. Derrière cette méthode peu conventionnelle se cache une logique ancienne, une intuition médicinale que la science commence à peine à décrypter. En explorant ses fondements, ses usages et les témoignages de ceux qui l’ont adoptée, on découvre qu’il ne s’agit peut-être pas d’une superstition, mais d’un savoir-faire transmis dans le silence des nuits d’hiver.

Pourquoi mettre un oignon dans sa chaussette ?

L’idée peut sembler sortie d’un conte populaire, mais elle repose sur une combinaison de croyances traditionnelles et de propriétés biochimiques réelles. L’oignon, loin d’être qu’un simple condiment, est un légume aux vertus médicinales documentées depuis l’Antiquité. En Égypte, il était offert aux ouvriers construisant les pyramides pour renforcer leur résistance. En Inde, il entre dans la composition de nombreuses préparations ayurvédiques. Ce n’est donc pas un hasard si certaines cultures ont associé l’oignon à la guérison.

Le principe du remède des chaussettes repose sur deux piliers : les qualités de l’oignon et la théorie des méridiens, chère à la médecine traditionnelle chinoise. Selon cette dernière, le corps humain est parcouru par des canaux énergétiques, les méridiens, qui relient chaque zone de la peau à un organe interne. La plante des pieds, en particulier, serait un point d’entrée stratégique. En y appliquant une substance active, comme l’oignon, on pourrait influencer le fonctionnement des organes via ces voies énergétiques.

Quelles sont les propriétés de l’oignon qui justifient ce remède ?

L’oignon est riche en quercétine, un puissant antioxydant aux effets anti-inflammatoires. Il contient également des composés sulfurés, comme l’allicine, qui possèdent des propriétés antibactériennes et antivirales. Ces molécules sont volatiles, c’est-à-dire qu’elles peuvent se diffuser dans l’air ou être absorbées par la peau. Lorsque l’oignon est coupé, il libère ces substances activement — d’où les larmes que provoque l’épluchage, mais aussi l’effet potentiellement thérapeutique.

En plaçant une tranche d’oignon directement sur la plante des pieds, enveloppée dans une chaussette, on crée un micro-environnement humide et chaud. Ce contexte favorise l’absorption transdermique des composés actifs. Certains praticiens de médecines douces estiment que cela permettrait une détoxification en douceur, une stimulation du système immunitaire, voire une atténuation des symptômes grippaux.

Ce remède a-t-il des témoignages crédibles ?

La science n’a pas encore validé formellement ce protocole, mais les récits d’expérience abondent — parfois avec une cohérence troublante. Prenez le cas de Camille Lefèvre, enseignante en Normandie. Atteinte d’un rhume persistant en plein mois de janvier, elle avait épuisé les sirops, les tisanes et les inhalations sans résultat. Sur les conseils de sa mère, elle décida de tenter l’expérience de l’oignon dans les chaussettes.

« Je me souviens avoir rigolé en le préparant », raconte-t-elle. « J’ai coupé un oignon bio en deux, mis les moitiés sur mes pieds, puis enfilé des chaussettes en laine. L’odeur était forte, mais supportable. Je me suis endormie en me disant que c’était probablement une perte de temps. » Le lendemain matin, elle constate une amélioration notable : la fièvre a baissé, la toux est moins insistante, et surtout, elle se sent plus claire d’esprit. « Je ne dis pas que c’est un miracle, mais c’est le seul truc qui ait fait effet cette semaine-là. »

Un autre témoignage, plus surprenant, vient de Thomas Ngala, père de trois enfants à Lyon. Il a intégré cette pratique dans sa routine familiale chaque hiver. « Quand l’un des enfants tousse ou a le nez qui coule, on sort les oignons. Ça fait rire les copains d’école, mais ils sont moins malades que leurs camarades. » Il précise toutefois qu’il ne remplace jamais un avis médical, mais considère cette méthode comme un « soutien naturel ».

Comment expliquer ces effets, même anecdotiques ?

Les sceptiques y verront un effet placebo. Mais même dans ce cas, l’effet psychosomatique a une réelle puissance. Le simple fait de croire en un remède, de s’investir dans un rituel soignant, peut activer des mécanismes de guérison. Pourtant, il est possible que l’effet dépasse la psychologie. L’absorption transdermique de composés volatils, bien que faible, n’est pas nulle. Des études ont montré que certaines molécules sulfurées peuvent traverser la barrière cutanée, surtout dans des zones riches en vaisseaux sanguins comme les pieds.

De plus, l’oignon, en entrant en contact avec la peau, libère des composés qui peuvent modifier le microbiome cutané. Ce changement local pourrait avoir un effet indirect sur l’immunité, en activant des réponses inflammatoires modérées. Enfin, le fait de garder les pieds au chaud toute la nuit, enveloppés dans des chaussettes, améliore la circulation sanguine — un facteur connu pour favoriser la récupération.

Comment pratiquer ce remède de manière efficace et sécurisée ?

Avant toute chose, il est essentiel de ne pas substituer ce genre de pratique à un traitement médical en cas de maladie sérieuse. Ce remède est à considérer comme un complément, pas une solution unique. Voici les étapes recommandées pour l’appliquer correctement.

Quel oignon choisir ?

Privilégiez un oignon bio, de préférence de variété rouge ou jaune, connue pour sa teneur élevée en quercétine. L’oignon doit être frais, ferme, sans trace de moisissure. Évitez les oignons traités ou stockés trop longtemps, dont les principes actifs peuvent être altérés.

Comment le préparer ?

Commencez par laver soigneusement l’oignon. Coupez-le en tranches d’environ un centimètre d’épaisseur, ou en deux moitiés si vous préférez couvrir toute la plante du pied. Placez les tranches directement sur les zones plantaires, en évitant les éventuelles plaies ou gerçures. Enfilez ensuite des chaussettes en coton ou en laine, suffisamment épaisses pour maintenir l’oignon en place, mais sans serrer excessivement.

Combien de temps le laisser ?

La durée recommandée est une nuit complète. Le matin, retirez les chaussettes, jetez les tranches d’oignon (elles auront noirci, signe de l’oxydation des composés actifs), et lavez soigneusement les pieds à l’eau tiède. Les chaussettes doivent être lavées séparément, à haute température, pour éliminer l’odeur tenace.

Y a-t-il des risques ou contre-indications ?

Comme tout remède, celui-ci comporte des précautions. Certaines personnes peuvent être sensibles à l’oignon, notamment celles ayant une peau fragile ou des antécédents d’allergies alimentaires. Une réaction cutanée, comme une rougeur, une démangeaison ou une irritation, est un signal pour arrêter immédiatement.

Les diabétiques ou les personnes souffrant de troubles circulatoires doivent être particulièrement vigilants. La sensation sur les pieds peut être altérée, ce qui rend difficile la détection d’une éventuelle irritation. Il est conseillé, dans ces cas, de consulter un professionnel de santé avant d’essayer cette méthode.

Peut-on combiner ce remède avec d’autres pratiques ?

Oui, et c’est même recommandé. Beaucoup associent l’oignon dans les chaussettes à d’autres rituels de bien-être : tisanes de thym ou de romarin, humidification de l’air, repos prolongé. L’effet synergique de plusieurs approches naturelles peut renforcer l’efficacité globale. Par exemple, Élodie Rambert, naturopathe à Bordeaux, conseille à ses patients de « créer un environnement de guérison global » : « Le corps guérit mieux quand on agit sur plusieurs fronts : alimentation, sommeil, respiration, et parfois, ces petits gestes symboliques qui reconnectent à la nature. »

Qu’en dit la science moderne ?

Il n’existe à ce jour aucune étude clinique rigoureuse publiée dans une revue médicale validant l’efficacité de l’oignon dans les chaussettes. Cependant, la recherche ne nie pas les propriétés de l’oignon. Des travaux ont démontré son action antibactérienne in vitro, ainsi que ses effets bénéfiques sur la fonction immunitaire. L’absorption transdermique de composés phytochimiques reste un domaine peu exploré, mais plausible.

Le vrai défi pour la science est de distinguer ce qui relève de l’effet placebo, de l’effet physiologique réel, ou d’une combinaison des deux. Comme le souligne le Dr Antoine Mercier, immunologue à l’université de Montpellier : « Nous sous-estimons souvent les effets des rituels de soin. Même sans mécanisme direct, ils peuvent réduire le stress, améliorer le sommeil, et donc indirectement renforcer les défenses immunitaires. »

Un remède qui parle d’une autre relation à la santé

Derrière cette méthode simple se cache une philosophie : celle d’une médecine proche du corps, des rythmes naturels, des gestes transmis par les ancêtres. Elle invite à ralentir, à écouter, à soigner autrement. Dans un monde où tout va vite, où les médicaments sont avalés sans réfléchir, ces gestes anciens rappellent qu’il existe d’autres voies — douces, symboliques, parfois mystérieuses.

Il ne s’agit pas de rejeter la médecine moderne, mais de reconnaître que certaines pratiques populaires méritent d’être étudiées, respectées, ou tout simplement essayées avec esprit critique. Comme le dit Élodie Rambert : « La sagesse populaire n’est pas de la science, mais elle contient souvent des intuitions que la science met des années à confirmer. »

A retenir

Qu’est-ce que le remède de l’oignon dans les chaussettes ?

Il s’agit d’une pratique traditionnelle consistant à placer des tranches d’oignon sur la plante des pieds pendant la nuit, puis à les recouvrir de chaussettes. Cette méthode vise à renforcer l’immunité, combattre les infections ou soulager les symptômes du rhume, en s’appuyant sur les propriétés de l’oignon et la théorie des méridiens.

Est-ce que cela fonctionne vraiment ?

Il n’existe pas de preuve scientifique formelle, mais de nombreux témoignages rapportent des effets positifs, notamment une diminution des symptômes grippaux. Les propriétés antioxydantes et antibactériennes de l’oignon, combinées à un effet potentiel d’absorption transdermique, pourraient expliquer ces résultats, même partiellement.

Est-ce dangereux ?

Le risque est faible pour la plupart des personnes, mais il est déconseillé aux personnes allergiques à l’oignon, aux diabétiques avec neuropathie, ou à celles ayant des lésions cutanées aux pieds. Un test cutané léger est recommandé avant utilisation prolongée.

Peut-on l’utiliser chez les enfants ?

Oui, avec précaution. Veillez à utiliser un oignon bio, à surveiller la peau, et à ne pas en faire une routine quotidienne. C’est une pratique à envisager comme un soutien ponctuel, surtout en complément d’un mode de vie sain.

Faut-il croire au méridien pour que cela marche ?

Non. Même sans adhérer à la médecine chinoise, on peut envisager ce remède comme une méthode d’apport local de composés actifs. La croyance n’est pas nécessaire, bien que le rituel en lui-même puisse avoir un effet apaisant et bénéfique.