Oignons : leurs bienfaits santé étonnants et pourquoi certains doivent les éviter

L’oignon, ce légume humble et universel, se hisse parmi les cinq cultures les plus répandues dans le monde selon la FAO. Pourtant, derrière son apparente simplicité se cachent des vertus insoupçonnées… et quelques contre-indications méconnues. Plongée dans les secrets de cet aliment qui pique parfois notre curiosité.

Pourquoi l’oignon est-il un allié santé méconnu ?

Avec sa teneur en eau proche de 90%, l’oignon hydrate tout en apportant des nutriments essentiels. « Je l’intègre systématiquement à mes salades depuis que mon nutritionniste m’a expliqué ses bienfaits », confie Élodie Varenne, professeure de yoga lyonnaise. Les fibres solubles, le potassium et les antioxydants comme la quercétine en font un véritable bouclier naturel.

Un protecteur cardiovasculaire naturel

La recherche montre que les flavonoïdes des oignons :

• Réduisent l’oxydation du LDL cholestérol
• Limitent la formation de caillots sanguins
• Protègent les parois artérielles

Une étude canadienne a révélé qu’une consommation régulière diminuerait de 20% les risques d’accidents vasculaires.

Quels composés rendent l’oignon si particulier ?

L’allicine, ce composé soufré aussi présent dans l’ail, donne à l’oignon ses propriétés antimicrobiennes. « Mes grands-parents plaçaient toujours des oignons coupés dans les chambres des malades », se souvient Théo Rambault, herboriste en Provence. Les fructanes, quant à eux, nourrissent le microbiote intestinal comme le ferait un engrais pour des plantes.

L’astuce des chefs

Pour préserver ces précieux composés :

1. Préférer les oignons crus ou légèrement sautés
2. Conserver la pelure riche en quercétine pour les bouillons
3. Choisir des variétés rouges, plus riches en antioxydants

Quand l’oignon devient-il un ennemi digestif ?

Les FODMAPs, ces glucides fermentescibles, transforment parfois ce légume en cauchemar intestinal. « Après des années de douleurs, mon gastro-entérologue m’a diagnostiqué un intestin irritable », témoigne Lucas Ferrier, graphiste parisien. « Supprimer les oignons crus a changé ma vie. »

Les signaux d’alerte

Ballonnements dans les 2h suivant le repas, crampes abdominales ou flatulences excessives peuvent indiquer une sensibilité. Les personnes souffrant de reflux gastrique notent souvent une aggravation des brûlures après consommation.

Comment l’oignon influence-t-il notre haleine ?

Les composés soufrés voyagent par le sang jusqu’aux poumons, créant cette haleine caractéristique. « En tant que commerciale, je dois éviter les oignons crus avant les rendez-vous clients », explique Sonia Lemoine. Le brossage des dents ne suffit pas : seule l’attente permet leur élimination complète.

Les solutions express

Croquer du persil frais, boire du thé vert ou mâcher un grain de café peuvent temporairement masquer le problème. Mais pour les situations importantes, mieux vaut s’abstenir 24h à l’avance.

A retenir

L’oignon cru est-il plus bénéfique que cuit ?

La cuisson altère partiellement les composés soufrés et les flavonoïdes. Pour maximiser les bienfaits, alternez entre les deux préparations.

Peut-on consommer des oignons en cas d’allergie ?

Les vraies allergies restent rares mais nécessitent un avis médical. Les réactions croisées avec le pollen sont possibles.

Comment choisir ses oignons au marché ?

Privilégiez les bulbes fermes, sans germes, avec une pelure sèche et brillante. Les petits oignons sont souvent plus doux.

De la protection cardiovasculaire aux enjeux digestifs, l’oignon révèle toute sa complexité. Comme le disait la grand-mère de Clara Duvall, maraîchère bretonne : « Un oignon par jour éloigne le médecin… sauf si ton ventre fait des siennes ! » À consommer avec discernement donc, pour profiter pleinement de ce cadeau de la nature.