Ou Partir En Vacances 2025 Pays Plus Surs
À l’heure où les voyageurs cherchent de plus en plus à allier découverte et sérénité, certains pays se distinguent par leur capacité à offrir une expérience paisible, sécurisée et profondément humaine. Que ce soit au cœur des fjords norvégiens, dans les montagnes suisses ou sur les plages isolées du Pacifique, ces destinations incarnent un art de vivre où la sécurité, la nature préservée et la qualité des services publics se conjuguent harmonieusement. À travers témoignages et observations fines, plongeons dans ces territoires où le calme n’est pas un luxe, mais une réalité quotidienne.
Lorsqu’Élise Fournier, enseignante lyonnaise, a décidé de traverser la Norvège en voiture en juin dernier, elle ne s’attendait pas à vivre une telle immersion dans le silence. « J’ai conduit pendant trois heures sur une route de fjords sans croiser une seule voiture, raconte-t-elle. Seuls les moutons paissaient au bord du chemin, indifférents. À un moment, j’ai même dû m’arrêter pour laisser passer un troupeau qui traversait lentement. Ce n’était pas un obstacle, c’était une bénédiction. » Ce sentiment de liberté, combiné à une infrastructure routière bien entretenue et à une faible densité de population, fait de la Norvège un sanctuaire pour les voyageurs en quête de paix intérieure.
Le concept d’hygge, souvent traduit par « douceur de vivre », n’est pas qu’un effet de mode au Danemark. Il s’incarne dans des rues propres, des transports ponctuels, et une société où la confiance est palpable. Marc Thibault, retraité parisien installé à Copenhague depuis deux ans, confirme : « Ici, on laisse son vélo sans cadenas sur le trottoir, et on le retrouve intact. Les services publics sont efficaces, les hôpitaux accueillants, et les écoles accessibles à tous. Ce n’est pas seulement sécurisant, c’est rassurant sur l’humain. » Cette stabilité sociale, associée à un mode de vie sobre et respectueux, explique pourquoi le Danemark figure régulièrement en tête des classements du bonheur et de la tranquillité.
En Islande, la criminalité est si faible que le pays n’a pas de véritable police armée. « Quand j’ai perdu mon appareil photo dans un refuge près de Landmannalaugar, je l’ai retrouvé deux jours plus tard sur le comptoir d’accueil, avec un mot disant : “Pour le propriétaire, quand il repassera” », témoigne Julien Maréchal, photographe de paysage. Ce niveau de confiance, doublé d’un système de santé parmi les plus performants d’Europe, crée un environnement où le voyageur se sent protégé, même au milieu de paysages hostiles. Les volcans, glaciers et geysers ne sont pas des menaces, mais des témoins silencieux d’un équilibre rare entre nature et société.
En Finlande, la paix ne se décrète pas, elle se construit. L’éducation, l’égalité et le respect de l’environnement sont des piliers du quotidien. Léa Noguera, étudiante en sociologie qui a passé un semestre à Helsinki, souligne : « Ce qui m’a frappée, c’est le silence dans les transports. Pas de cris, pas de musique intrusive. Les gens lisent, regardent par la fenêtre, ou dorment. Mais ce silence n’est pas froid, il est respectueux. » Ce climat de confiance, soutenu par des politiques sociales inclusives, fait de la Finlande un laboratoire de tranquillité moderne.
Le réseau ferroviaire suédois est une prouesse d’efficacité. Un train en retard de plus de cinq minutes donne droit à un remboursement partiel – un détail qui reflète une culture du service public exemplaire. « J’ai pris un train de nuit de Stockholm à Malmö, raconte Thomas Delage, journaliste voyage. À 5 heures du matin, tout était silencieux, propre, éclairé juste ce qu’il fallait. Personne ne parlait fort. J’avais l’impression de voyager dans un monde où tout fonctionne, où rien ne peut mal tourner. » Ce sentiment de contrôle et de sécurité s’étend à l’ensemble du territoire, renforçant la sérénité des déplacements.
Entre Genève et Saint-Moritz, la Suisse impose une impression de contrôle total. Les trains arrivent à la seconde près, les hôpitaux sont impeccables, et les rues des villes comme Zurich ou Berne respirent la propreté. « J’ai fait une randonnée dans le canton de Glaris, confie Sophie Renard, mère de famille en vacances. Mon fils a perdu sa doudou dans un refuge. On a appelé, et une employée nous l’a envoyée par courrier deux jours plus tard. Sans rien demander en retour. » Ce mélange de rigueur et d’humanité, couplé à des paysages montagneux à couper le souffle, fait de la Suisse une destination idéale pour les voyageurs exigeants.
Entre lacs émeraude et forêts intactes, la Slovénie séduit par sa discrétion. Ljubljana, sa capitale, a banni les voitures du centre-ville, transformant ses ruelles en havens de paix. « J’ai dormi dans une cabane en bois près du lac de Bled, témoigne Raphaël Cottin, architecte. Le matin, j’ai pris mon petit-déjeuner en écoutant le clapotis de l’eau. Pas un bruit de moteur, pas une sirène. Juste le chant des oiseaux. » Ce pays, à la stabilité politique inébranlable, offre une alternative douce à l’Europe surpeuplée, sans sacrifier le confort ni la sécurité.
Entre les salons de Vienne et les sentiers de montagne du Tyrol, l’Autriche dégage une atmosphère feutrée, presque feutrée. « J’ai visité Salzbourg pendant le festival Mozart, raconte Clara Vasseur, musicienne. Même avec des milliers de touristes, tout était fluide, organisé, silencieux. Les transports, les indications, les accueils : tout fonctionnait comme une horloge. » Cette rigueur, héritée d’une tradition administrative forte, garantit un séjour sans accroc, où chaque détail est pensé pour préserver le bien-être du visiteur.
Avec l’un des PIB par habitant les plus élevés au monde, le Luxembourg combine prospérité économique et sécurité maximale. « J’ai travaillé à Luxembourg-Ville pendant six mois, explique Yann Lebrun, consultant. Jamais je n’ai ressenti d’insécurité, même en rentrant tard le soir. Les quartiers sont bien éclairés, les policiers visibles, et les services publics ultra-rapides. » Ce micro-État européen prouve qu’une petite taille n’empêche pas une grande qualité de vie.
Outre ses pubs chaleureux et son accent chantant, l’Irlande se distingue par un taux de criminalité parmi les plus bas d’Europe occidentale. « J’ai arpenté les chemins de la péninsule de Dingle pendant une semaine, sans croiser personne après 20 heures », confie Mélanie Oger, randonneuse solitaire. « Et pourtant, je ne me suis jamais sentie en danger. Les fermiers m’invitaient à boire un thé, les chiens aboyaient mais ne mordaient pas. » Ce lien humain, ancré dans une culture rurale forte, contribue à une tranquillité authentique, loin des artifices touristiques.
Sur l’île de Sal, le temps semble suspendu. « J’ai regardé le coucher de soleil depuis une plage déserte, raconte Julien Astier, photographe. Pas de barrières, pas de surveillance, juste un pêcheur qui rentrait chez lui en poussant son bateau. » Bien que moins touristique que d’autres destinations, Cap-Vert assure une sécurité remarquable, renforcée par une population accueillante et un État stable. Un havre pour ceux qui cherchent le soleil sans le stress.
Classées parmi les écosystèmes les mieux protégés au monde, les Seychelles offrent une sérénité à toute épreuve. « J’ai passé trois jours sur l’île de La Digue, sans réseau, sans voiture, sans bruit, témoigne Camille Dubreuil, auteure. Je me levais avec le soleil, je marchais pieds nus sur le sable, et j’écoutais les oiseaux rares. Jamais je n’ai senti une telle plénitude. » Ce respect de la nature, couplé à une faible densité de population, crée un environnement idéal pour la déconnexion totale.
Perdues au milieu du Pacifique, les Îles Marshall sont un monde à part. « J’ai dormi dans une cabane sur pilotis à Majuro, raconte Thomas Ricard, explorateur. La nuit, on n’entend que le vent et les vagues. Pas de pollution lumineuse, pas de sirènes, rien. C’est comme si la planète s’était arrêtée. » Avec une population clairsemée et une gouvernance stable, ces îles offrent une zénitude rare, accessible seulement à ceux qui acceptent la déconnexion absolue.
Avec une densité de moins d’une personne par kilomètre carré, le Groenland donne l’impression d’être seul au monde. « J’ai fait une expédition en traîneau à chiens près de Kangerlussuaq, confie Élodie Bréton, guide nature. Pendant deux jours, je n’ai vu personne. Juste la glace, le ciel, et les aurores boréales. Et pourtant, je me sentais en sécurité. » Ce sentiment de liberté, soutenu par une société inuite fortement ancrée dans la tradition, fait du Groenland une destination unique pour les âmes en quête de silence.
Entre plages de sable noir et volcans actifs, la Nouvelle-Zélande allie nature sauvage et sécurité maximale. « J’ai fait le trek du Tongariro en solo, raconte Marc-Antoine Lefebvre, randonneur expérimenté. Pendant huit heures, je n’ai croisé que trois personnes. Et pourtant, les panneaux, les refuges, les points d’eau étaient impeccables. » Ce pays, à la fois sauvage et parfaitement organisé, permet de vivre l’aventure en toute quiétude, sans compromis.
Certains territoires, malgré leur richesse culturelle ou naturelle, restent dangereux en 2025. L’Afghanistan, la Syrie et la Libye sont encore marqués par des conflits armés persistants. La Somalie et la République centrafricaine souffrent d’instabilités chroniques, rendant tout déplacement risqué. Le conflit en Ukraine, bien que concentré dans certaines régions, impose une vigilance constante, même dans les zones éloignées des combats. « J’avais prévu un voyage en Crimée, mais mon ambassade a émis un avertissement clair : interdiction formelle », explique Sophie Ménard, voyageuse expérimentée. Ces destinations, bien qu’attirantes, nécessitent des conseils actualisés, une assurance spécifique, et souvent, un report de projet.
La tranquillité n’est pas une simple absence de bruit ou de danger. Elle se construit à travers des institutions stables, une société cohérente, et un respect profond de l’environnement et de l’humain. Les quinze pays évoqués ici – des fjords scandinaves aux îles du Pacifique – offrent chacun à leur manière une réponse à ce besoin croissant de sérénité. Que l’on cherche la nature, la culture ou la sécurité, ils prouvent qu’il est encore possible de voyager en paix, loin du tumulte du monde.
Un pays tranquille combine faible taux de criminalité, qualité des services publics, stabilité politique et respect de l’environnement. La perception du voyageur, influencée par l’accueil local et la fluidité des déplacements, joue également un rôle central.
Oui, dans les destinations citées, de nombreux témoignages confirment qu’il est possible de voyager en solitaire sans risque majeur. La confiance dans les institutions, la faible densité de population et la culture du respect facilitent ces expériences en autonomie.
Elle est souvent plus accessible dans les pays à haut niveau de développement, mais des nations comme l’Islande ou les Seychelles montrent que des facteurs culturels et environnementaux peuvent compenser des ressources limitées.
Un environnement naturel préservé, peu urbanisé, renforce la sensation de paix. Cependant, cette tranquillité est durable uniquement si elle s’accompagne d’une gouvernance responsable et d’une société stable.
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