Ouverture D Esprit 9 Comportements Oxford 2025
Dans un monde en constante transformation, où les certitudes vacillent et les perspectives s’entrechoquent, l’ouverture d’esprit s’impose comme une boussole essentielle. Elle ne se résume pas à une simple tolérance envers l’autre, mais constitue une posture active, exigeante, que des chercheurs de l’Université d’Oxford ont décortiquée à travers neuf comportements clés. Ces attitudes, loin d’être réservées à une élite intellectuelle, sont accessibles à tous et peuvent être cultivées au quotidien. Elles transforment non seulement les relations humaines, mais aussi la manière dont nous abordons les défis, les incertitudes et les opportunités. À travers des témoignages concrets et des analyses fines, cet article explore comment ces neuf marqueurs d’une pensée ouverte peuvent redéfinir notre façon d’être au monde.
L’écoute active va bien au-delà du simple fait de ne pas parler pendant que l’autre s’exprime. Elle exige une présence totale, une suspension de son propre jugement et une disponibilité émotionnelle. C’est une écoute sans agenda, sans préparer mentalement sa réponse avant même que l’interlocuteur ait terminé sa phrase. Clémence Rivière, formatrice en communication interpersonnelle, illustre ce comportement lors d’un atelier avec des managers d’une entreprise tech : « J’ai observé un directeur qui, habituellement dominateur, a soudainement baissé les épaules, posé son téléphone, et a dit à son collaborateur : “Je t’écoute, vraiment.” Ce n’était pas un geste théâtral, mais une transformation réelle. Et cette simple phrase a changé le ton de toute la réunion. »
Lorsque l’écoute active est pratiquée, elle génère un climat de confiance. Les personnes se sentent entendues, ce qui diminue les tensions et favorise l’émergence d’idées nouvelles. Dans les équipes où ce comportement est encouragé, les conflits se transforment en dialogues constructifs, et les silences deviennent des espaces de réflexion plutôt que des zones de malaise.
La curiosité authentique suppose une forme de désarmement intellectuel. Elle consiste à poser des questions non pas pour confirmer ce que l’on pense savoir, mais pour découvrir ce que l’on ignore. Élias Benhamou, chercheur en sociologie des organisations, raconte une expérience marquante : « J’ai été invité à une réunion avec des artisans locaux dans un village du sud de la France. Je pensais venir pour leur “apporter” des solutions modernes. Mais j’ai vite compris que c’étaient eux qui m’enseignaient une autre logique du travail, plus ancrée, plus humaine. Ma curiosité initiale, teintée de condescendance, s’est transformée en humilité. »
Elle brise les cercles fermés de pensée. En acceptant que l’autre détienne une part de vérité que nous ne possédons pas, nous devenons plus résilients face à l’inconnu. Cette ouverture permet aussi d’éviter les pièges de la surinterprétation et de la généralisation hâtive.
L’humain, par nature, cherche la stabilité. Mais dans un environnement en mutation rapide, cette recherche peut devenir une entrave. La disponibilité au changement ne signifie pas une adhésion aveugle à toute nouveauté, mais une capacité à l’accueillir avec lucidité. Léa Moreau, consultante en transition écologique, observe que les entreprises les plus agiles ne sont pas celles qui changent le plus vite, mais celles qui changent avec sens. « Leur secret ? Elles ne subissent pas le changement, elles l’anticipent, le questionnent, le façonnent. »
Elle transforme la peur en potentiel. Plutôt que de résister, on s’adapte. Plutôt que de se focaliser sur ce que l’on perd, on explore ce que l’on gagne. Cette posture favorise l’innovation, car elle permet de voir les crises comme des espaces de création.
Oui, et c’est là tout le paradoxe. La flexibilité de pensée ne renvoie pas à une absence de principes, mais à une capacité à les ajuster face à de nouvelles données. C’est ce qu’a découvert Raphaël Kessler, ingénieur en intelligence artificielle, lors d’un projet international : « Nous avions un modèle algorithmique que nous pensions infaillible. Mais en travaillant avec des équipes africaines, nous avons compris que notre modèle ne prenait pas en compte des réalités locales. Au lieu de le défendre bec et ongles, nous l’avons révisé. C’était une victoire de la flexibilité sur l’orgueil. »
Elle s’entretient par la confrontation régulière à des points de vue divergents, par la lecture de disciplines éloignées de sa spécialité, et par la pratique du “pensée inversée” : imaginer que ce que l’on croit vrai est faux, et explorer les conséquences.
Le cerveau humain est programmé pour réduire l’incertitude. Mais dans un monde complexe, cette tendance peut nous pousser à adopter des positions simplistes ou dogmatiques. La tolérance à l’ambiguïté, elle, consiste à accepter que certaines situations n’aient pas de solution claire, du moins pas immédiatement. C’est ce qu’a appris Camille Thibault, médecin généraliste confrontée à des cas diagnostiques flous : « J’ai dû apprendre à dire “je ne sais pas” sans que cela sonne comme un échec. Paradoxalement, mes patients m’ont fait davantage confiance quand j’ai cessé de jouer au devin. »
Les meilleures idées naissent souvent dans le flou. L’ambiguïté est un espace fertile où les associations inattendues peuvent émerger. En l’acceptant, on gagne en profondeur d’analyse et en capacité d’innovation.
Notre culture valorise la performance, la compétence, la maîtrise. Admettre ses limites peut sembler une faille. Pourtant, c’est une clé de croissance. Lors d’un séminaire de leadership, Sophie Ngala, directrice financière d’un groupe industriel, a partagé : « J’ai longtemps caché mes doutes. Puis j’ai réalisé que mes équipes les devinaient. En les assumant, j’ai libéré un espace de collaboration. »
Elle instaure une dynamique de confiance. Quand un leader reconnaît ses limites, il invite les autres à contribuer. Cela renforce le sentiment d’appartenance et d’utilité au sein des équipes.
La sympathie est une réaction émotionnelle, l’empathie est une compréhension active. Elle suppose de suspendre son propre cadre de référence pour entrer dans celui de l’autre, sans nécessairement approuver. Antoine Mercier, médiateur dans des conflits interculturels, explique : « L’empathie, ce n’est pas dire “je comprends”, c’est dire “aide-moi à comprendre”. C’est une posture d’apprentissage. »
Oui, à condition de ne pas confondre empathie et fusion. Elle suppose des limites claires, une capacité à ressentir sans être submergé. Elle enrichit la relation sans sacrifier l’intégrité de chacun.
Parce qu’elles touchent souvent à notre identité. Pourtant, une personne ouverte d’esprit sait distinguer le feedback sur une action de celui sur sa valeur. Enzo Di Marco, coach sportif de haut niveau, raconte : « J’ai reçu un retour cinglant après une compétition. Au lieu de me braquer, je l’ai analysé. Il m’a permis de corriger un défaut technique que je n’avais pas vu. »
En les considérant comme des données, pas des jugements. En les décortiquant avec neutralité. En remerciant, même quand ils sont mal formulés. C’est une discipline qui transforme les critiques en tremplins.
Au contraire, cela la renforce. Changer d’avis face à de nouveaux faits n’est pas une faiblesse, c’est une preuve d’intégrité intellectuelle. C’est ce qu’a vécu Nadia Belkacem, ancienne militante d’un parti politique, qui a progressivement évolué sur certaines questions sociales : « J’ai eu peur d’être traitée de traître. Mais j’ai compris que rester fidèle à ses idées initiales quand elles sont dépassées, c’est trahir la vérité. »
L’humilité permet de ne pas confondre son identité avec ses opinions. Elle libère de la pression de toujours avoir raison. Elle ouvre la porte à une pensée en mouvement, vivante.
Les neuf comportements identifiés par les philosophes d’Oxford sont : l’écoute active, la curiosité sans préjugés, la disponibilité au changement, la flexibilité de pensée, la tolérance à l’ambiguïté, la reconnaissance de ses propres limites, l’empathie, la réceptivité aux retours, et la volonté de remettre en question ses convictions. Chacun de ces comportements est une pratique, pas une simple disposition.
Oui, l’ouverture d’esprit n’est pas un trait inné, mais une compétence qui s’entraîne. Elle se développe par la pratique régulière, l’exposition à la diversité, et une introspection honnête. Comme tout muscle, elle se renforce avec l’usage.
Ils transforment les dynamiques d’équipe, améliorent la prise de décision, réduisent les conflits, et favorisent l’innovation. Dans les organisations où ils sont valorisés, la culture du respect et de l’apprentissage l’emporte sur celle de la performance à tout prix.
Ils enrichissent les relations, permettent de mieux gérer les désaccords familiaux ou amicaux, et offrent une plus grande paix intérieure. Accepter que l’on puisse évoluer, que l’autre ait raison parfois, allège le poids de la certitude.
Totalement. Elle ne signifie pas l’absence de convictions, mais la capacité à les interroger. Une personne ouverte peut défendre des valeurs profondes tout en restant disponible à d’autres perspectives. C’est une fermeté accompagnée de souplesse.
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