Paris Statue Cire Toucher Art 2025
Dans le paysage artistique parisien, une innovation audacieuse vient de faire son apparition. Une galerie du Marais présente actuellement une création qui rompt radicalement avec les conventions : une sculpture de cire interactive, conçue pour être touchée autant qu’admirée. Cette œuvre provocante suscite autant d’émerveillement que de débats parmi les visiteurs et les critiques d’art.
Clara Fontaine, artiste plasticienne de 32 ans, signe cette performance sensorielle. Diplômée des Beaux-Arts de Lyon, elle a toujours cherché à dissoudre la frontière entre l’œuvre et son public. « L’art ne devrait pas être une vitrine sacrée » confie-t-elle dans son atelier parisien jonché d’ébauches en matériaux divers. « Cette sculpture est née d’une frustration : pourquoi devrions-nous toujours garder nos distances avec les œuvres ? »
L’artiste cite trois sources d’inspiration majeures : les sculptures tactiles médiévales destinées aux non-voyants, les travaux de l’artiste argentin Lucio Fontana sur la dimension spatiale, et son expérience personnelle. « Ma sœur jumelle est malvoyante. J’ai voulu créer quelque chose qu’elle pourrait vraiment expérimenter », révèle Clara.
La sculpture, intitulée « Épiderme », représente un androgyne de 1,75 mètre dans une posture d’accueil. Sa particularité ? Douze matériaux différents composent sa surface, chaque zone stimulant des sensations tactiles distinctes. « Les paumes sont en silicone chauffé à 37°C pour imiter la chaleur humaine, tandis que les cheveux sont faits de vrai crin de cheval », détaille Théo Lanvin, assistant technique du projet.
Les visiteurs sont guidés dans leur exploration par des panneaux explicatifs suggérant des mouvements spécifiques : effleurer la joue en cire végétale, presser légèrement l’avant-bras recouvert de liège, ou encore caresser le dos texturé de résine micro-perforée. « C’est une expérience protocolée, pas du toucher libre », précise Clara. « Chaque interaction a été pensée pour créer un dialogue entre la main et l’œuvre. »
Les réactions sont aussi variées qu’intenses. Zoé Valois, étudiante en psychologie, décrit : « Au début, j’ai eu peur de ‘briser’ l’art. Puis en touchant le torse en béton cellulaire, j’ai ressenti quelque chose d’étrangement humain. J’ai dû retirer ma main, comme si j’avais violé une intimité. » À l’opposé, Marc Aurian, collectionneur, jubile : « Enfin une œuvre qui assume son physicalisme ! C’est comme lire Braille avec dix doigts simultanément. »
Certains conservateurs critiquent cette approche. « Où s’arrêtera-t-on ? Demain, léchera-t-on les peintures ? » s’emporte Jacques de Montalembert, directeur honoraire du musée des Arts Décoratifs. Clara Fontaine répond : « L’art a toujours évolué en repoussant les limites. Les impressionnistes scandalisaient en peignant en plein air – aujourd’hui, quel musée s’en passerait ? »
Cette innovation ouvre trois perspectives majeures :
La galerie Kandinsky, qui accueille l’exposition, travaille déjà sur un système de réservation pour réguler les flux. « Nous testons des créneaux tactiles de 15 minutes », explique sa directrice Léa Sorrente.
Clara Fontaine imagine déjà des extensions : « Ma prochaine pièce combinera textures, chauffage différentiel et diffuseurs olfactifs. Imaginez sentir le parfum d’une personne en même temps que vous effleurez sa représentation… » Parallèlement, des ateliers participatifs se mettent en place. Lors du dernier, Romain Cleymans, participant, témoigne : « Moldé de l’argile les yeux bandés, j’ai découvert que mes mains voyaient mieux que mes yeux. »
Les obstacles sont nombreux :
Pour Yann Kerbrat, chroniqueur art-tech, « le jeu en vaut la chandelle. Nous sommes à l’aube d’une révolution comparable à l’apparition de la vidéo dans les années 60. »
Clara Fontaine, plasticienne française de 32 ans, pionnière de l’art interactif sensoriel.
Elle remet en cause le tabou du toucher dans les expositions, tout en posant des défis techniques inédits.
Les témoignages oscillent entre fascination intense et malaise, révélant notre rapport complexe à l’intimité artistique.
Une nouvelle ère d’accessibilité et d’interaction, potentiellement disruptive pour le marché de l’art.
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