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Pepquino : ce fruit minuscule au goût de melon est la révélation des jardins en 2024

Dans l’univers méconnu des fruits insolites, le Pepquino se distingue comme une pépite gustative à découvrir. Ce mini-concombre au goût de melon captive autant les jardiniers curieux que les chefs étoilés en quête de nouveautés. Plongeons ensemble dans l’univers fascinant de cette curiosité botanique.

D’où vient ce mystérieux fruit miniature ?

Le Pepquino, de son nom savant Melothria scabra, est un petit trésor hérité des civilisations précolombiennes. Originaire des forêts tropicales mexicaines, il était déjà cultivé par les Aztèques qui l’appelaient affectueusement « sandiita » (petite pastèque). Contrairement aux apparences, ce n’est pas une version naine de la pastèque mais bien une espèce à part entière de la famille des cucurbitacées.

Une redécouverte gastronomique

Mathilde Vasseur, cheffe étoilée à Toulouse, se souvient encore de sa première rencontre avec le Pepquino : « Lors d’un voyage culinaire à Oaxaca, j’ai découvert ces petites perles vertes sur un marché local. Leur explosion de saveurs – entre le croquant du concombre et la douceur du melon – a immédiatement inspiré une nouvelle création pour ma carte. » Depuis une décennie, ce fruit fait son chemin dans les cuisines avant-gardistes européennes.

Comment réussir sa culture en France ?

Contrairement à ce que son origine tropicale pourrait laisser penser, le Pepquino s’adapte remarquablement bien à nos climats tempérés. Raphaël Fournier, pépiniériste spécialisé en plantes rares dans le Lot-et-Garonne, explique : « C’est une plante idéale pour les débutants. Avec un simple pot sur un balcon ensoleillé et des arrosages réguliers, même les urbains peuvent obtenir une récolte abondante. »

Les secrets d’une bonne récolte

La plante, qui atteint 1,5 à 2 mètres, apprécie particulièrement :

  • Une exposition ensoleillée (au moins 6h par jour)
  • Un sol riche mais bien drainé
  • Des arrosages réguliers sans excès

« La première fois que j’ai cultivé des Pepquinos, j’ai été stupéfaite par leur productivité », témoigne Clara Benoit, jardinière amateur en région parisienne. « D’un seul plant, j’ai récolté près de 300 fruits entre juin et octobre ! »

Comment cuisiner cette pépite gustative ?

Sa polyvalence en cuisine est l’un de ses atouts majeurs. En version salée comme sucrée, le Pepquino surprend toujours. Son goût légèrement acidulé en fait un compagnon idéal pour les salades estivales. « Je les adore marinés dans du vinaigre de cidre avec des herbes de Provence », confie Élodie Marchand, blogueuse culinaire. « C’est devenu notre apéritif maison préféré. »

Idées créatives pour l’assiette

Les chefs innovent sans cesse avec ce petit fruit :

  • En décoration de cocktails (remplace avantageusement l’olive dans un martini)
  • Mariné dans du sirop pour des desserts originaux
  • En chutney pour accompagner les poissons gras

« Leur petite taille et leur belle tenue en font des alliés précieux pour la cuisine d’assiette », précise Mathilde Vasseur.

Quels sont ses atouts nutritionnels ?

Avec seulement 15kcal pour 100g, le Pepquino est une mine de bienfaits. Riche en vitamine C et en antioxydants, il participe à une alimentation équilibrée. « C’est un superaliment méconnu », souligne le nutritionniste Théo Lambert. « Sa teneur en cucurbitacine E, un composé anti-inflammatoire, en fait un allié pour la santé intestinale. »

Où se procurer ce fruit rare ?

Bien que toujours confidentiel, le Pepquino devient plus accessible. Certains primeurs spécialisés le proposent en saison, mais le plus simple reste souvent de cultiver soi-même ses plants. « Les graines se trouvent facilement sur internet ou dans les jardineries bio », note Raphaël Fournier. « Et une fois qu’on a un plant, on peut récolter ses propres graines pour les années suivantes. »

A retenir

Le Pepquino est-il vraiment une mini-pastèque ?

Non, malgré son apparence, c’est une espèce distincte de la famille des concombres, avec une saveur unique mélangeant melon et citron.

Peut-on le cultiver en pot ?

Absolument ! Sa taille modeste et son port grimpant en font une plante idéale pour les balcons et terrasses.

Comment conserver les récoltes abondantes ?

Les fruits se gardent une semaine au frigo, mais se prêtent merveilleusement bien à la lacto-fermentation ou aux conserves au vinaigre.

Conclusion

Le Pepquino incarne parfaitement cette quête contemporaine de saveurs authentiques et de biodiversité cultivée. Facile à produire, délicieux à déguster et esthétique au jardin, ce petit fruit mérite amplement de sortir de l’ombre. Comme le dit si bien Clara Benoit : « C’est la plante parfaite pour émerveiller les enfants et surprendre les gastronomes. » Une belle invitation à redécouvrir les trésors cachés de la nature.

Louise

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