Perte Poids Temoignage Femme 2025
Perdre du poids n’est pas seulement une affaire de chiffres sur une balance ou de calories comptées. Pour beaucoup, comme pour Claire Dubois, graphiste de 34 ans à Lyon, ce parcours est une véritable reconquête de soi. Pendant des années, elle a vécu avec un sentiment diffus de déconnexion entre son corps et son esprit, jusqu’à ce qu’un simple rendez-vous médical devienne le point de départ d’un changement profond. Son histoire illustre combien la perte de poids, lorsqu’elle est durable, repose sur une transformation globale — alimentaire, physique, mais surtout psychologique. À travers son témoignage et celui d’autres personnes engagées dans des parcours similaires, cet article explore les multiples facettes d’un défi que des millions de Français connaissent : retrouver un équilibre sain, sans se briser en chemin.
C’est lors d’un bilan de santé de routine que Claire a été confrontée à une réalité qu’elle évitait depuis longtemps. À 34 ans, elle pesait 10 kilos de plus qu’à l’âge de 28, et son taux de cholestérol commençait à s’élever. « Le médecin m’a dit : “Vous êtes en bonne santé, mais vous êtes à la frontière.” Ce mot, “frontière”, m’a marquée. Comme si j’étais sur le point de basculer », se souvient-elle. Ce moment, loin d’être dramatique, a agi comme un réveil. Elle n’a pas cherché à suivre un régime express, mais à comprendre pourquoi elle avait perdu le contrôle. « Je mangeais souvent seule, devant mon écran, sans faim réelle. C’était une habitude, une forme de réconfort. »
Le premier changement concret de Claire a été de reprendre possession de sa cuisine. Pendant des années, elle se contentait de surgelés ou de plats à emporter, faute de temps ou d’envie. Elle a commencé par planifier ses repas une fois par semaine, en privilégiant des aliments bruts : légumes de saison, protéines maigres, céréales complètes. « Au début, c’était presque une corvée. Mais très vite, j’ai découvert un plaisir que je n’avais pas ressenti depuis l’enfance : celui de cuisiner, de sentir les odeurs, de voir la couleur des aliments. »
Claire a aussi dû faire face à un ennemi invisible : le grignotage nocturne. « Je mangeais des biscuits ou du chocolat en fin de journée, pas parce que j’avais faim, mais parce que je me sentais seule ou stressée par mon travail. » Elle a alors mis en place de nouvelles routines : une tisane le soir, une courte promenade après dîner, ou encore la lecture d’un livre. Ces petits rituels ont progressivement remplacé les compulsions alimentaires.
Elle a consulté une diététicienne, non pas pour suivre un régime strict, mais pour apprendre à écouter son corps. « Elle m’a appris à distinguer la faim physique de la faim émotionnelle. C’est une nuance, mais elle fait toute la différence. »
Claire n’a jamais été sportive. À l’école, elle détestait l’EPS. « Je voyais le sport comme une punition, une obligation pour “brûler” ce que j’avais mangé. » Son regard a changé lorsqu’elle a découvert le yoga. « La première séance, j’étais raide comme un piquet. Mais l’ambiance était bienveillante, sans jugement. » Elle a ensuite ajouté des cours de pilates, qu’elle avait toujours voulu essayer mais dont elle se sentait “trop vieille” ou “trop maladroite”.
Plutôt que de s’imposer des séances intensives, elle a opté pour trois fois 45 minutes par semaine. « Ce n’est pas le volume qui compte, mais la régularité. Et surtout, le fait de se sentir bien pendant et après. » Elle a aussi intégré la marche dans son quotidien : elle descend une station de métro plus tôt, fait ses courses à pied, et utilise son vélo pour se rendre à certaines réunions professionnelles.
« Je me rends compte que je fais du yoga non pas pour maigrir, mais pour me recentrer. Quand je suis en posture du lotus, je ne pense plus aux mails non lus ou aux délais serrés. C’est une forme de méditation en mouvement. »
Claire a consulté une psychologue spécialisée dans les troubles du comportement alimentaire. « Je pensais que j’allais juste parler de nourriture. En réalité, on a parlé de mon enfance, de mes relations, de mes peurs. » Elle a réalisé que ses habitudes alimentaires étaient liées à des périodes de solitude, notamment après une rupture sentimentale difficile. « Je compensais l’absence d’affection par de la nourriture. C’était inconscient, mais puissant. »
La thérapie lui a permis de repérer ses pensées toxiques. « Avant, je me disais : “Tu as mangé un morceau de gâteau ? Tu es faible.” Maintenant, je me dis : “Tu as fait un choix. Ce n’est pas grave. Tu peux continuer demain.” » Ce changement de discours intérieur a eu un effet profond sur sa motivation et sa confiance en elle.
Elle insiste : « Ce n’est pas parce qu’on a un problème grave qu’on doit voir un psy. C’est comme aller chez le médecin pour un bilan : c’est de la prévention. »
Les 10 kilos perdus en un an ont été une conséquence, pas un objectif final. Ce qui a vraiment changé, c’est son rapport à la vie. « Avant, je reportais tout : mes voyages, mes projets créatifs, mes sorties entre amis. Je me disais : “Quand je serai mince, je vivrai.” Maintenant, je vis, et j’ai maigri. »
Elle cite des changements concrets : elle dort mieux, se sent plus énergique au travail, ose porter des vêtements qu’elle évitait depuis des années. Mais surtout, elle a retrouvé une forme de légèreté. « J’ai recommencé à danser dans mon salon. C’est bête, mais c’est un signe : je ne me juge plus. »
Elle n’est pas seule. Thomas Lefebvre, un ingénieur de 41 ans, a vécu une transformation similaire après un AVC léger. « Mon médecin m’a dit : “Vous avez eu de la chance. Mais la prochaine fois, ce sera peut-être plus grave.” » Depuis, il a perdu 12 kilos, non pas par obsession, mais par respect pour son corps. « Je ne veux plus être un patient. Je veux être un père, un mari, un homme actif. »
Claire a connu des périodes de stagnation. « Pendant deux mois, la balance n’a pas bougé. J’ai eu envie d’abandonner. » Elle a alors appris à mesurer ses progrès autrement : endurance, souplesse, humeur, qualité du sommeil. « La perte de poids n’est pas linéaire. C’est un chemin en dents de scie. »
Elle reconnaît avoir parfois craqué. « Un repas arrosé, un gâteau partagé avec des amis… Je ne me punis plus. Je reprends simplement le lendemain. » Cette flexibilité, loin d’être une faiblesse, est selon elle la clé de la durabilité.
Ses amis ont joué un rôle crucial. « Certains m’ont soutenue, d’autres ont minimisé mon parcours. J’ai appris à protéger mon espace. » Elle a rejoint un groupe de parole en ligne, où des personnes partagent leurs réussites et leurs échecs sans jugement. « Savoir qu’on n’est pas seul, ça change tout. »
Claire insiste sur trois principes : commencer petit, chercher du soutien, et ne pas chercher la perfection. « Ne vous comparez pas aux autres. Votre corps, votre vie, vos défis sont uniques. »
Elle recommande de fixer des objectifs concrets mais doux : « Par exemple, cuisiner trois soirs par semaine, ou marcher 20 minutes après le déjeuner. Ce n’est pas le résultat qui compte au départ, c’est la régularité. »
Elle ajoute : « Ne faites pas ça pour être beau ou belle. Faites-le pour vous sentir vivant. Pour pouvoir jouer avec vos enfants sans être essoufflé. Pour monter les escaliers sans penser à mourir. »
Un changement trop brutal peut être dangereux. Claire a vu des amis suivre des régimes très restrictifs, perdre du poids vite, puis reprendre encore plus. « C’est un cercle vicieux. Le corps se sent en carence, il stocke. »
Elle souligne l’importance d’un suivi médical, surtout en cas de problèmes de santé préexistants : hypertension, diabète, troubles thyroïdiens. « Un médecin, un diététicien, un psychologue — ce n’est pas du luxe, c’est de la sécurité. »
Intégrer progressivement des activités physiques variées — marche, vélo, natation — permet aussi d’éviter les blessures et la lassitude. « Le but n’est pas de souffrir, mais de trouver un rythme qui dure. »
Pour Claire, la persévérance n’est pas une vertu innée, mais une compétence acquise. « Au début, je tenais grâce à la motivation. Mais la motivation passe. Ce qui reste, c’est l’habitude, et la conscience de ce que je perdrais si je revenais en arrière. »
Elle compare son parcours à l’apprentissage d’un instrument de musique. « On ne devient pas pianiste en un jour. On pratique, on fait des fausses notes, on recommence. Mais un jour, on joue une mélodie entière sans erreur. Et ce jour-là, on est fier. »
Non. La volonté est importante, mais elle ne suffit pas. Le poids est influencé par des facteurs psychologiques, hormonaux, sociaux et environnementaux. Un changement durable passe par une compréhension globale de ces dimensions, pas par la simple restriction alimentaire.
Oui. Même en l’absence de troubles diagnostiqués, un accompagnement peut prévenir les dérives, offrir des outils concrets et renforcer la motivation. Un suivi pluridisciplinaire (médecin, diététicien, psychologue) est souvent la meilleure garantie de succès à long terme.
Techniquement, oui, car la perte de poids dépend principalement du déficit calorique. Mais l’activité physique apporte des bénéfices essentiels : amélioration de l’humeur, préservation de la masse musculaire, réduction du risque de reprise de poids. Elle fait partie intégrante d’un équilibre sain.
Une perte de 0,5 à 1 kilo par semaine est considérée comme saine et durable. Pour 10 kilos, cela représente entre 10 et 20 mois. Claire a mis douze mois, ce qui correspond à un rythme raisonnable et soutenable.
Énormément. Le stress, l’anxiété, la dépression peuvent dérégler l’appétit, favoriser le grignotage ou au contraire supprimer la faim. Prendre soin de sa santé mentale est donc une étape centrale dans tout projet de perte de poids.
L’histoire de Claire Dubois n’est pas une exception. Elle résonne avec celle de milliers de personnes qui, chaque jour, cherchent à mieux vivre dans leur corps. Ce parcours n’est pas linéaire, ni facile. Il exige du courage, de la patience, et surtout, de la bienveillance envers soi-même. Mais les bénéfices vont bien au-delà de l’apparence : ils touchent à l’estime de soi, à la qualité des relations, à la capacité de profiter pleinement de la vie. Perdre du poids, finalement, ce n’est pas se rétrécir. C’est grandir.
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