Categories: Utile

Retraite : une erreur de calcul en 2025 prive des milliers de Français de 300 € par mois

Chaque année, des millions de Français s’interrogent sur la meilleure manière de préparer leur retraite. Entre choix d’épargne, régimes obligatoires, produits d’investissement et fiscalité, le parcours semble semé d’embûches. Pourtant, avec une stratégie bien pensée et des décisions éclairées, il est possible de construire un avenir serein. Ce guide explore les leviers concrets pour optimiser sa retraite, en s’appuyant sur des témoignages réels, des analyses précises et des conseils pratiques. À travers les expériences de personnes ayant réussi leur transition, nous détaillons les erreurs à éviter, les outils à privilégier, et les ajustements possibles selon les profils. Car la retraite n’est pas une fin, mais une nouvelle étape à vivre pleinement.

Quelle est la première étape pour bien préparer sa retraite ?

La planification commence par une évaluation honnête de ses besoins futurs. C’est ce qu’a fait Camille Lefebvre, cadre dans une entreprise de logistique, à 48 ans. Après avoir analysé son budget mensuel, elle s’est rendu compte que sa pension de base ne couvrirait que 60 % de ses dépenses actuelles. « J’ai réalisé que je devais agir vite », confie-t-elle. Elle a alors consulté un conseiller financier indépendant, qui lui a permis d’identifier des lacunes dans son épargne complémentaire. La première étape, selon les experts, consiste donc à estimer son « taux de remplacement » souhaité — c’est-à-dire le pourcentage de revenu actuel que l’on souhaite conserver à la retraite. En moyenne, un taux de 70 à 80 % est recommandé pour maintenir son niveau de vie.

Comment fonctionnent les régimes obligatoires de retraite en France ?

Le système français repose sur trois piliers : la retraite de base, la retraite complémentaire (Arrco et Agirc pour les salariés du privé), et les dispositifs d’épargne volontaire. La retraite de base est calculée sur les 25 meilleures années de salaire, tandis que les points de retraite complémentaire sont accumulés chaque année en fonction des cotisations. Cependant, ces régimes ne suffisent souvent pas à garantir un confort financier. C’est le cas de Thomas Berthier, artisan plombier, qui s’attend à une baisse de revenu de près de 40 % à la retraite. « J’ai toujours cotisé, mais mon métier n’était pas très bien rémunéré. Je me rends compte que je dois compenser autrement. »

Quels sont les produits d’épargne les plus efficaces pour la retraite ?

Plusieurs outils existent, chacun avec ses avantages et limites. Le Plan d’Épargne Retraite (PER) est devenu le dispositif phare depuis 2020. Il permet de déduire ses versements de son revenu imposable, sous certaines conditions. Il offre aussi une flexibilité au moment du départ à la retraite, avec la possibilité de choisir entre un capital unique ou une rente. Pour Élodie Morel, enseignante et mère de deux enfants, le PER a été une révélation. « J’ai pu verser 3 000 euros par an, déductibles de mes impôts, et je sais que cet argent est bloqué jusqu’à ma retraite — ce qui m’empêche de le dépenser bêtement. »

Le PER remplace progressivement les anciens produits comme le Plan d’Épargne Retraite Populaire (PERP) ou le Madelin. Il est accessible à tous : salariés, indépendants, fonctionnaires. Les versements peuvent être libres ou programmés, et les supports d’investissement varient selon l’apétit au risque de l’épargnant — fonds en euros sécurisés, unités de compte en actions, etc. Un point clé : les sommes placées dans un PER peuvent être récupérées en cas de départ à la retraite, d’invalidité, de décès, ou d’acquisition de la première résidence principale.

Peut-on investir dans l’immobilier pour préparer sa retraite ?

L’immobilier reste un pilier de la stratégie patrimoniale des Français. Deux approches principales se distinguent : l’investissement locatif classique et les dispositifs défiscalisants comme la loi Pinel ou le nouveau dispositif Denormandie. Léa Dubois, pharmacienne à Bordeaux, a opté pour un appartement en centre-ville, loué en meublé touristique. « J’ai bénéficié d’un prêt à taux zéro et les loyers couvrent presque intégralement le remboursement. À terme, j’aurai un bien entièrement payé, qui pourra me servir de complément de revenus. »

Cependant, l’immobilier comporte des risques : vacance locative, charges imprévues, évolution du marché. Il faut aussi considérer la gestion du bien, qui peut devenir pesante avec l’âge. Pour pallier cela, certains choisissent des SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier), qui permettent d’investir dans de l’immobilier sans se soucier de la gestion. Jean-Marc Tanguy, retraité depuis trois ans, a investi 70 000 euros en SCPI via son PER. « J’ai une rente mensuelle de 350 euros, indexée sur l’inflation. C’est un complément appréciable, surtout que je n’ai rien à gérer. »

Comment intégrer la fiscalité dans sa stratégie de retraite ?

La fiscalité joue un rôle central dans la rentabilité des placements. Les produits comme le PER offrent une déduction immédiate des versements, mais la sortie est imposée — sauf si l’on choisit la forme de capital, dans laquelle une partie peut être exonérée. À l’inverse, l’assurance-vie, bien que non dédiée à la retraite, est très utilisée pour préparer cette étape. Après 8 ans, les retraits bénéficient d’un régime fiscal avantageux : 4 600 euros de franchise par an pour les moins de 70 ans, puis 9 200 euros, plus des abattements sur les intérêts.

Le choix entre fiscalité en amont (comme le PER) ou en aval (comme l’assurance-vie) dépend du profil fiscal de chacun. Pour un cadre comme Antoine Rivière, qui anticipait un fort taux marginal d’imposition en activité, le PER a été idéal. « J’ai profité d’une déduction sur mes revenus les plus élevés. À la retraite, je serai dans une tranche d’imposition plus basse, donc je paierai moins d’impôts sur les retraits. »

Quelle place pour les investissements financiers dans la préparation de la retraite ?

Les marchés financiers, bien que volatils, offrent des rendements historiquement supérieurs à l’inflation à long terme. Diversifier son épargne vers des actions, des obligations ou des fonds indiciels peut être pertinent. C’est ce qu’a fait Samir Benali, ingénieur informaticien, qui a constitué un portefeuille équilibré via un PER en unités de compte. « J’ai mis 60 % en fonds indiciels européens et américains, 30 % en obligations d’État, et 10 % en fonds éthiques. Sur 15 ans, mon rendement annuel moyen est de 5,2 %. »

Il insiste toutefois sur l’importance de la durée : « Il ne faut pas avoir peur des baisses de marché, à condition de ne pas avoir besoin de l’argent tout de suite. Plus on est jeune, plus on peut se permettre d’être exposé au risque. » Vers 60 ans, il recommande de rééquilibrer progressivement vers des supports plus sûrs, comme le fonds en euros.

Comment adapter sa stratégie selon son statut professionnel ?

Les salariés du privé, les indépendants et les fonctionnaires ne bénéficient pas des mêmes régimes. Les indépendants, comme Sophie Nguyen, gérante d’un salon de beauté, doivent souvent tout construire eux-mêmes. « Je n’ai pas de retraite complémentaire automatique. J’ai dû ouvrir un PER individuel et verser régulièrement. C’est plus contraignant, mais c’est vital. »

Les fonctionnaires, eux, ont des régimes spécifiques (comme la CNRACL ou la CNAVPL), mais leur retraite est souvent moins élevée que celle des cadres du privé. De plus, les réformes successives ont rendu les règles complexes. Il est donc crucial de simuler sa future pension via les outils officiels, comme info-retraite.fr, ou de consulter un conseiller spécialisé.

Quels sont les pièges à éviter dans la préparation de sa retraite ?

Plusieurs erreurs fréquentes peuvent compromettre des années d’épargne. La première est le manque de planification : attendre trop longtemps pour agir réduit considérablement les options. La deuxième est la surconfiance envers les régimes obligatoires. Comme le souligne Camille Lefebvre : « Je pensais que ma retraite serait suffisante. Je me suis trompée. »

Un autre piège est le recours à des produits trop risqués ou mal compris. Certains investissent dans des SCPI à effet de levier ou des produits structurés sans en mesurer les risques. Enfin, le blocage total de l’épargne peut aussi poser problème : il faut prévoir une trésorerie accessible pour les imprévus, sans toucher à son capital retraite.

Comment anticiper les aléas de la vie dans sa stratégie ?

La vie réserve souvent des surprises : chômage, maladie, divorce, ou décès. Une stratégie solide intègre ces risques. L’assurance invalidité ou la garantie décès dans un PER, par exemple, permettent de protéger son entourage. De même, constituer un fonds de précaution (3 à 6 mois de dépenses) est essentiel avant de bloquer de l’épargne.

Thomas Berthier, après une longue absence pour cause de maladie, a dû puiser dans ses économies. « Heureusement, j’avais un petit livret d’épargne liquide. Cela m’a évité de débloquer mon PER, ce qui aurait été pénalisant. »

Quelle est l’importance du conseil personnalisé ?

Face à la complexité des systèmes, le recours à un conseiller en gestion de patrimoine (CGP) ou à un expert-comptable peut faire la différence. Ce professionnel aide à évaluer les besoins, choisir les bons produits, et ajuster la stratégie au fil du temps. Élodie Morel a consulté un CGP tous les trois ans. « Il m’a aidée à revoir mes objectifs quand j’ai eu mes enfants, puis quand j’ai envisagé de déménager. C’est un accompagnement sur le long terme. »

Il est toutefois important de vérifier l’indépendance du conseiller et ses frais. Un conseil gratuit est souvent lié à des commissions sur les produits vendus — ce qui peut biaiser les recommandations.

Comment vivre sa retraite autrement ?

La retraite n’est pas seulement une question d’argent. C’est aussi un changement de rythme, d’identité, d’activité. Pour Jean-Marc Tanguy, « passer de 40 ans de travail à ne rien faire du tout aurait été dramatique ». Il a donc choisi de créer une micro-entreprise de jardinage, « pour bouger, rencontrer du monde, et gagner un peu d’argent ». D’autres, comme Léa Dubois, partent en expatriation ou s’engagent dans des associations.

Préparer sa retraite, c’est aussi penser à son bien-être, à sa santé, à ses passions. Une retraite réussie est une retraite équilibrée, financièrement et humainement.

A retenir

Quel est le meilleur âge pour commencer à épargner pour la retraite ?

Dès que possible. Plus on commence tôt, plus les effets de la capitalisation sont puissants. Même de petits montants placés régulièrement peuvent devenir significatifs sur 30 ou 40 ans.

Le PER est-il obligatoire ?

Non, le PER est un dispositif volontaire. Il est fortement recommandé, mais chacun est libre de choisir ses outils d’épargne.

Peut-on cumuler PER et assurance-vie ?

Oui, et c’est même conseillé. Le PER est dédié à la retraite, avec des avantages fiscaux spécifiques. L’assurance-vie, plus souple, peut servir à d’autres objectifs (transmission, épargne de précaution, etc.).

Qu’advient-il de mon PER en cas de décès ?

Les sommes sont transmises aux bénéficiaires désignés, souvent dans des conditions fiscales avantageuses, notamment si les versements ont été effectués avant 70 ans.

Est-il trop tard pour bien préparer sa retraite à 50 ans ?

Non. Même à 50 ans, il reste 10 à 15 ans d’activité. Des versements conséquents, combinés à une stratégie d’investissement adaptée, peuvent encore faire une grande différence.

Anita

Recent Posts

Une erreur de calcul en 2025 prive des retraités de 300 € par mois — leur vie bouleversée

Chaque année, des milliers de Français s’interrogent sur la meilleure façon de valoriser leur patrimoine…

2 heures ago

Sexualité : cette pratique taboue offre les mêmes bienfaits que la méditation selon la science en 2025

Le BDSM, souvent mal compris, pourrait aider à réduire le stress et l’anxiété grâce à…

2 heures ago

Retraite : une erreur de calcul prive un couple de 300 € par mois depuis 2025 — leur vie bouleversée

De plus en plus de citadins se reconvertissent en agriculture biologique pour retrouver du sens,…

2 heures ago

Retraite : une erreur de calcul en 2025 prive des milliers de Français de 300 € par mois

L’assurance-vie, un pilier de l’épargne des Français, allie sécurité, fiscalité avantageuse et transmission optimisée. Découvrez…

2 heures ago

Balance : découvrez le signe avec lequel l’amour est idéal en 2025

La Balance cherche l’harmonie, mais c’est avec le Sagittaire qu’elle trouve équilibre et passion. Leur…

2 heures ago

Une erreur de calcul en 2025 prive des retraités de 300 € par mois

Près de 10 % des adultes en France vivent avec un TDAH souvent méconnu. Découvrez…

2 heures ago