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Souris dans la maison : ces 3 aliments qu’elles détectent à plus de 20 mètres en 2025

Elles se faufilent silencieusement, apparaissent au petit matin près de la poubelle, ou laissent derrière elles des miettes suspectes sur le plan de travail. Les souris, bien que minuscules, représentent une nuisance redoutable dans de nombreux foyers. Pourtant, leur invasion n’est jamais le fruit du hasard. Derrière cette intrusion méthodique se cache un sens surdéveloppé, presque surnaturel : l’odorat. Grâce à des recherches scientifiques récentes, on comprend aujourd’hui mieux pourquoi ces rongeurs trouvent infailliblement le chemin de nos cuisines, même les plus soigneusement entretenues. Et surtout, comment les en dissuader durablement.

Pourquoi l’odorat des souris est-il si puissant ?

Contrairement à une idée reçue, les souris ne s’orientent pas principalement par la vue. Leur véritable arme, c’est le nez. Des études menées par le National Institutes of Health (NIH) aux États-Unis ont révélé que le bulbe olfactif de la souris contient près de 1 000 gènes dédiés à la détection des odeurs. Pour mettre cela en perspective, l’humain n’en possède qu’environ 400. Ce système olfactif ultra-performant leur permet de détecter des molécules volatiles en quelques millisecondes, même à distance.

À Lyon, Camille, biologiste spécialisée en éthologie animale, observe régulièrement ce phénomène dans les immeubles anciens du quartier de la Croix-Rousse. « J’ai suivi plusieurs cas où des souris traversaient des appartements entiers pour atteindre une simple boîte de céréales mal fermée. Elles ne se trompent jamais de chemin. C’est comme si elles suivaient une autoroute invisible faite de molécules odorantes. »

Les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) confirment que les souris peuvent repérer certains composés alimentaires à plus de 20 mètres. Ce qui signifie qu’un placard mal isolé, même situé au fond d’un couloir, peut devenir un phare dans la nuit pour un rongeur affamé.

Quels aliments attirent le plus les souris ?

Les céréales, graines et fruits secs : une piste olfactive directe

Les produits céréaliers sont la cible numéro un des souris. Riz, pâtes, farine, lentilles ou muesli dégagent des composés organiques volatils qui se diffusent dans l’air. Même un sac fermé de manière approximative laisse échapper suffisamment d’odeurs pour alerter un rongeur. L’Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire, souligne que ces aliments sont responsables d’une grande partie des infestations domestiques, surtout en automne, lorsque les souris cherchent refuge à l’intérieur.

À Bordeaux, Thomas, un restaurateur, a vécu une invasion inattendue dans sa cuisine professionnelle. « On avait tout nettoyé, tout désinfecté. Mais les souris revenaient. Un expert en dératisation m’a montré que les sacs de farine, bien que fermés, étaient stockés dans des cartons poreux. Le moindre effluve s’échappait. Depuis, on utilise des bocaux métalliques hermétiques, et plus aucun problème. »

Les croquettes pour animaux : un appel irrésistible

Les croquettes de chien ou de chat, riches en protéines et graisses animales, sont parmi les aliments les plus attractifs. L’Agence américaine de santé publique (CDC) les classe même parmi les produits les plus susceptibles d’attirer les nuisibles. Ce qui surprend souvent les propriétaires, c’est que même un sac fermé en plastique souple ne suffit pas à bloquer les odeurs.

À Rennes, Léa, vétérinaire et maman de deux enfants, a découvert des traces de rongeurs près du placard où elle stockait les croquettes de son chat. « Je pensais que le sac scellé était suffisant. Mais un technicien m’a expliqué que les souris sentaient les graisses à travers le plastique. Depuis, je verse tout dans une boîte en inox avec un couvercle étanche. C’est simple, mais efficace. »

Les produits sucrés et gras : une addiction calorique

Chocolat, biscuits, chips, restes de gâteaux… Ces aliments sont des bombes caloriques que les souris repèrent instantanément. Une étude de l’Inrae a montré que les rongeurs consomment jusqu’à 35 % de calories en plus lorsqu’ils ont accès à des aliments riches en sucres ou en lipides. Cette surconsommation n’est pas seulement due à la faim : elle est aussi liée à une forme de comportement addictif.

À Marseille, Julien, père de deux adolescents, a constaté que les souris revenaient régulièrement vers le placard où il gardait des paquets de biscuits. « Mes enfants laissaient souvent des miettes. Un soir, j’ai vu une souris sortir d’un trou dans le mur, aller droit vers un paquet de gâteaux au chocolat. Elle n’a même pas regardé les autres aliments. Comme si elle savait exactement ce qu’elle cherchait. »

Pourquoi les souris trouvent-elles toujours le chemin de la cuisine ?

Des emballages qui fuient, des odeurs qui trahissent

Le problème ne vient pas seulement de ce que nous stockons, mais de la manière dont nous le stockons. Un carton ou un sac en plastique fin laisse passer des molécules odorantes, suffisamment pour activer le radar olfactif des souris. Et une fois l’odeur repérée, rien ne les arrête.

Les souris peuvent se glisser dans des fissures de seulement 6 mm de diamètre — l’équivalent d’une pièce de 1 centime. Cela signifie qu’un interstice autour d’un tuyau, d’une prise électrique ou d’un plinthe suffit à leur permettre de pénétrer dans une maison. À Paris, dans un immeuble ancien du 10e arrondissement, une enquête de santé publique a révélé que 70 % des infestations commençaient par des passages invisibles derrière les meubles de cuisine.

Un risque sanitaire sous-estimé

La gêne causée par les souris va bien au-delà des miettes et des bruits nocturnes. Santé publique France estime qu’environ 17 % des foyers urbains ont déjà été confrontés à une infestation. Et derrière cette statistique se cache un danger sanitaire sérieux : les souris peuvent transmettre des maladies comme la leptospirose, la salmonellose ou le hantavirus via leurs déjections, leur urine ou leurs poils.

À Toulouse, une famille a dû faire appel à une désinfection professionnelle après que leur jeune fils a développé une fièvre inexpliquée. Les analyses ont révélé une contamination par la salmonelle, probablement contractée en touchant une surface contaminée dans la cuisine. « On ne pensait pas que des souris pouvaient être dangereuses à ce point », confie la mère, Élodie. « Depuis, on nettoie tous les jours, on scelle les trous, et on utilise des contenants hermétiques. »

À l’échelle mondiale, l’OMS estime que plus de 20 millions de personnes sont touchées chaque année par des maladies liées aux rongeurs. Un chiffre alarmant, surtout dans les zones urbaines denses où les habitats sont proches les uns des autres.

Comment empêcher les souris de s’installer chez soi ?

Adopter des contenants hermétiques

La première ligne de défense est simple : éliminer les sources d’odeurs. Tous les aliments secs — céréales, pâtes, farine, croquettes — doivent être transférés dans des bocaux en verre ou en métal avec un joint d’étanchéité. Ce geste, bien que basique, réduit considérablement l’attraction olfactive pour les souris.

À Nantes, un groupe de voisins a lancé une campagne de sensibilisation dans leur immeuble. Chaque famille a reçu un kit contenant des bocaux hermétiques et un guide de prévention. « Depuis six mois, on n’a plus vu une seule souris », affirme Inès, l’une des initiatrices du projet. « Ce n’est pas cher, et ça change tout. »

Nettoyer rigoureusement et sortir les poubelles chaque jour

Les miettes, les résidus de nourriture ou les restes de gâteaux doivent être nettoyés immédiatement. Les poubelles, surtout celles de cuisine, doivent être fermées hermétiquement et vidées chaque soir. Un simple fond de yaourt ou un morceau de croûte de pain peut suffire à attirer une souris.

À Strasbourg, un restaurant a mis en place un protocole strict de nettoyage après une infestation. « On passe l’aspirateur et on désinfecte tous les plans de travail après chaque service », explique le chef, Malik. « Depuis, plus de rongeurs, et les clients se sentent plus en sécurité. »

Inspecter et colmater les points d’entrée

Il est essentiel de vérifier régulièrement les fissures dans les murs, les joints autour des fenêtres, les passages de tuyaux ou les aérations. Un trou de la taille d’un stylo suffit à une souris pour entrer. L’utilisation de mousse expansive, de laine d’acier ou de ciment réfractaire peut boucher efficacement ces passages.

À Lille, un propriétaire, Marc, a investi dans une inspection thermique de son logement. « La caméra a révélé des micro-fissures derrière les meubles. On a tout colmaté, et depuis, plus aucune trace de souris. »

Conclusion

Les souris ne sont pas des intruses aléatoires. Elles sont guidées par un système olfactif d’une précision redoutable, capable de repérer les aliments les mieux cachés. Comprendre ce mécanisme est la clé pour les tenir à distance. En adoptant des réflexes simples — stockage hermétique, nettoyage rigoureux, inspection des accès — on réduit de 70 % le risque d’infestation, selon l’Anses. La guerre contre les souris ne se gagne pas à coups de pièges, mais par une hygiène intelligente et une vigilance constante.

A retenir

Pourquoi les souris trouvent-elles si facilement les aliments ?

Les souris possèdent près de 1 000 gènes dédiés à l’odorat, contre 400 chez l’humain. Ce système surdéveloppé leur permet de détecter des odeurs à plus de 20 mètres, même à travers des emballages fermés.

Quels aliments attirent le plus les souris ?

Les céréales, les croquettes pour animaux et les produits sucrés ou gras sont les plus attractifs. Ils dégagent des molécules volatiles que les souris repèrent instantanément, ce qui les pousse à revenir régulièrement.

Quel est le risque sanitaire lié aux souris ?

Les souris peuvent transmettre des maladies graves comme la leptospirose, la salmonellose ou le hantavirus par leurs déjections, leur urine ou leurs poils. En France, 17 % des foyers urbains ont déjà été confrontés à une infestation.

Comment protéger efficacement sa maison ?

Transférez les aliments secs dans des bocaux hermétiques, nettoyez soigneusement les surfaces, sortez les poubelles chaque soir et colmatez les fissures de plus de 6 mm. Cette combinaison réduit de 70 % le risque d’intrusion.

Anita

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