Super Mario Galaxy 2 Solution Complete Switch
Dix ans après sa sortie initiale sur Nintendo Wii, Super Mario Galaxy 2 fait son grand retour, embarqué dans une compilation sur Nintendo Switch aux côtés de son prédécesseur. Ce jeu, véritable chef-d’œuvre de plateforme spatiale, continue de fasciner par son imagination débordante, ses mécaniques innovantes et sa capacité à surprendre à chaque saut. Si l’intrigue classique — Bowser enlève une fois de plus la Princesse Peach — semble familière, l’univers qu’explore Mario cette fois-ci est plus vaste, plus fou, et surtout, enrichi par la présence de Yoshi, son fidèle compagnon à la langue élastique. Loin d’être un simple prolongement du premier opus, Super Mario Galaxy 2 s’impose comme une aventure autonome, ambitieuse, et d’une richesse inédite. Avec pas moins de 242 étoiles à collecter, dont 120 cachées dans les niveaux déjà explorés, le jeu invite à une quête sans fin, où chaque galaxie réserve son lot de défis, d’astuces et de découvertes.
Pour ceux qui souhaitent simplement achever l’histoire principale et libérer Peach des griffes de Bowser, 70 étoiles suffisent. Ce seuil, bien plus accessible que le total complet, permet de suivre un fil narratif clair, sans se laisser submerger par la densité du contenu. C’est d’ailleurs ce que choisit Élodie Reynaud, une joueuse de 34 ans, maman de deux enfants, qui a repris le jeu sur Switch après l’avoir laissé de côté en 2010. « J’avais adoré le premier, mais je n’avais pas eu le temps de finir le deuxième à l’époque. Là, avec la portabilité de la Switch, j’ai pu avancer par petites sessions. En deux semaines, j’ai eu mes 70 étoiles et j’ai battu Bowser. C’était intense, mais tellement satisfaisant ! »
Le scénario, bien que simple, sert de fil rouge à une succession de niveaux tous plus créatifs les uns que les autres. Chaque galaxie est un microcosme aux lois physiques déroutantes : planètes en forme de donut, astéroïdes flottants, gravité inversée, ou encore environnements qui se transforment en temps réel. Le joueur est constamment mis à l’épreuve, non pas par la difficulté pure, mais par l’exigence d’adaptation. Il faut apprendre à lire l’espace, anticiper les mouvements, et parfois, réussir des enchaînements de sauts dignes d’un acrobate spatial.
Cette fois, Mario n’est pas seul. Yoshi, absent du premier volet, fait son grand retour, et il n’est pas là pour décorer le décor. Son intégration au gameplay modifie profondément la manière d’aborder les niveaux. Grâce à sa langue, il peut attraper des ennemis, des objets, et même se propulser en avalant une étoile puis en la recrachant. Il devient un outil de progression, mais aussi un allié dans les énigmes.
« Au début, je trouvais Yoshi un peu encombrant », confie Théo Mercier, étudiant en design de jeux vidéo. « Mais très vite, j’ai compris que certaines étoiles ne pouvaient être obtenues qu’avec lui. Par exemple, dans la Galaxie des Nuages Cotonneux, il faut l’utiliser pour traverser des zones instables en rebondissant sur sa tête. C’est malin, et ça ajoute une couche stratégique. »
Yoshi n’est pas seulement fonctionnel : il apporte une dimension narrative et émotionnelle. Les dialogues entre lui et Mario, bien que simples, créent une complicité qui rend l’aventure plus chaleureuse. Et quand il disparaît temporairement dans certaines galaxies, on le regrette presque.
Le défi ultime de Super Mario Galaxy 2 réside dans la collecte des 242 étoiles. Si les 70 premières mènent à la fin du jeu, les 120 suivantes apparaissent sous forme d’étoiles vertes, dissimulées dans les niveaux déjà visités. Ces étoiles ne sont pas indiquées par le jeu : pas de flèches, pas de提示, rien. Il faut fouiller, expérimenter, et parfois, repenser complètement sa stratégie.
Camille Dubreuil, streamer sur une plateforme spécialisée dans les jeux rétro, a passé près de 80 heures à collecter toutes les étoiles. « Ce qui est fascinant, c’est que certaines étoiles vertes sont cachées dans des zones que tu as traversées dix fois sans rien voir. Il y en a une, dans la Galaxie des Lunes Miroirs, qui apparaît seulement si tu fais une série de sauts en arrière après avoir brisé un mur invisible. Tu ne peux pas deviner ça sans aide. »
Pour aider les joueurs, des guides complets en vidéo sont disponibles, comme celui proposé par Ouest-France. Ces ressources sont précieuses, surtout pour les étoiles les plus obscures, mais certains préfèrent relever le défi sans assistance. « Je voulais sentir que c’était moi qui avais tout trouvé », explique Julien Lefort, collectionneur de jeux Nintendo. « J’ai mis trois mois, mais chaque étoile trouvée seule, c’était une victoire. »
Une fois les 240 étoiles collectées, un événement exceptionnel se produit : l’apparition du monde secret. Ce lieu, caché dans les méandres du jeu, n’est accessible qu’aux joueurs les plus déterminés. Il abrite deux dernières étoiles, dont le défi final, souvent décrit comme l’un des plus difficiles de l’histoire de la série Mario.
« C’est un test de maîtrise totale », analyse Léa Nguyen, coach en gaming. « Il combine tous les mécanismes appris au fil du jeu : gravité, timing, coordination avec Yoshi, et une précision millimétrée. Ce n’est pas juste dur, c’est élégant. C’est comme un examen final. »
Ce défi final, baptisé « Le Défi Héroïque », n’est pas là pour punir, mais pour célébrer. Il récompense ceux qui ont exploré chaque recoin, appris chaque mécanique, et persévéré malgré les échecs. Et quand on touche cette dernière étoile, l’émotion est palpable — un mélange de soulagement, de fierté, et d’admiration pour le travail de conception.
Relancé sur Nintendo Switch, Super Mario Galaxy 2 n’a rien perdu de sa splendeur. Bien au contraire : la transition vers un support portable et HD lui donne une nouvelle jeunesse. Les graphismes, bien que datant de 2010, gardent une esthétique charmante, presque intemporelle. La bande-son, composée par Mahito Yokota et Koji Kondo, reste l’une des plus belles de l’univers Mario, avec des thèmes qui évoquent à la fois l’émerveillement et l’urgence.
« Ce qui me frappe, c’est à quel point le jeu reste fluide », note Élodie Reynaud. « Même sur la Switch, les transitions entre les planètes sont instantanées, les animations parfaitement calibrées. On sent que chaque milliseconde a été pensée. »
Le jeu influence encore aujourd’hui la conception des plateformes 3D. Des titres comme Super Mario Odyssey ou Super Mario 3D World+ reprennent des idées nées dans Galaxy : l’importance de l’exploration, la variété des mécaniques, et la notion de surprise permanente. Mais Galaxy 2 reste unique par son rythme, son audace, et son absence de compromis.
Avec des sessions de jeu souvent limitées par le temps, Super Mario Galaxy 2 s’adapte parfaitement au mode portable de la Switch. Les niveaux sont conçus pour durer entre 3 et 10 minutes, idéal pour une pause déjeuner ou un trajet en transport. Et grâce à la sauvegarde automatique, on peut reprendre exactement là où on s’était arrêté.
« Je joue en moyenne 20 minutes par jour », raconte Théo Mercier. « C’est suffisant pour finir une étoile, parfois deux. Et ce rythme-là, ça rend l’expérience plus durable. Je ne me suis pas lassé, même après deux mois. »
Le jeu encourage aussi la rejouabilité. Une fois l’aventure terminée, on a envie de revenir en arrière, de chercher les étoiles manquées, de tester des raccourcis, ou simplement de redécouvrir des galaxies favorites. Pour certains, comme Camille Dubreuil, c’est devenu un rituel : « Je revisite une galaxie par semaine, juste pour le plaisir. C’est comme une méditation. »
Au-delà du divertissement, Super Mario Galaxy 2 enseigne la patience, la persévérance, et l’importance de l’exploration. Il montre que la difficulté, bien dosée, peut être source de plaisir. Et surtout, il rappelle que le jeu vidéo, à l’ère du streaming et des parties express, peut encore offrir des expériences profondes, riches, et durables.
Comme le dit Julien Lefort : « Ce jeu, c’est une leçon d’humilité. Tu penses tout maîtriser, et soudain, une étoile te fait comprendre que tu n’as rien vu venir. Et c’est magnifique. »
Il faut collecter 70 étoiles pour accéder au dénouement de l’histoire et affronter Bowser afin de sauver la Princesse Peach. Ce parcours permet de vivre l’essentiel de l’aventure sans explorer l’intégralité du contenu.
Une fois 120 étoiles collectées, 120 étoiles vertes apparaissent dans les niveaux déjà visités. Ces étoiles sont cachées et ne sont pas indiquées par le jeu, ce qui pousse le joueur à fouiller, expérimenter, et repenser ses approches.
Le monde secret devient accessible après avoir collecté 240 étoiles. Il contient deux dernières étoiles, dont le défi final, réservé aux joueurs les plus accomplis.
Oui, Yoshi est un allié indispensable dans plusieurs galaxies. Il permet d’accéder à des zones inaccessibles, de résoudre des énigmes, et d’utiliser des mécaniques spécifiques comme le saut sur sa tête ou la propulsion par recrachage d’objets.
Absolument. Grâce à ses niveaux courts, sa progression bien guidée dans l’histoire principale, et la possibilité de jouer en sessions courtes sur Nintendo Switch, Super Mario Galaxy 2 convient aussi bien aux experts qu’aux joueurs occasionnels.
Super Mario Galaxy 2 n’est pas seulement un jeu à finir : c’est une expérience à vivre, à savourer, à revisiter. Entre ingéniosité technique, poésie visuelle et plaisir de jeu pur, il incarne ce que le jeu vidéo a de meilleur à offrir. Que l’on cherche à sauver Peach, à collectionner chaque étoile, ou simplement à flotter dans l’espace au rythme d’une mélodie envoûtante, cette aventure galactique reste une référence incontournable. Et sur Nintendo Switch, elle brille plus que jamais.
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